Un goût de terroir

« Un goût de terroir Le XX� siècle voit la renaissance des langues et des littératures régionales qu'avait amorcée le siècle précédent.

Depuis 1951, leur enseignements est préconisé dans les établissements scolaires et il serait souhaitable que les diversités et les particularités de nos contes, de nos chants, de nos danses, soient préservées et encouragées.

D Le combat du Félibrige I pour défendre le patrimoine provençal, les efforts pour réunir l'héri­ tage des vieux bardes bretons, ont abouti.

La langue occitane, le corse, le béarnais, revendiquent leur droit à la parole, comme le basque, le breton ou les savoureux parlers d'Alsace ou de Saintonge.

D Beaucoup d'écrivains se sont attachés à leur terroir, comme René Char au Vaucluse, Jean Giono à la Provence, Jacques Chardonne à la Charente.

Ils sont de plus en plus nombreux à n'avoir pas renié leurs traditions régionales pour les mœurs de la capitale.

Marcel Pagnol (1895-1974) est révélé par le théâtre avec Topaze en 1928, mais doit sa popularité aux versions filmées qui ont été tirées de ses pièces (1930, Marius; 1931, Fanny; 1936, César), aux scènes de bravoure qu'elles contiennent, aux comé­ diens exceptionnels qui les ont servies, Raimu en tête.

Conquis par le cinéma, Pagnol adapte les œuvres de Giono.

Mais le meilleur de lui-même est probablement dans ses souvenirs d'enfance (1957, la Gloire de mon père; 1959, le Château de ma mère; 1960, le Temps des secrets).

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Ecole littéraire constituée en Provence au XIX• siècle par Frédéric Mistral, Théodore Aubanel et Joseph Roumanille pour la défense de la langue et de la littérature occitanes.. »