Un critique contemporain définit l'esprit du XVIIe siècle en ces termes : « Il fallait édifier une politique sans droit divin, une religion sans mystère, une morale sans dogme. » Dans quelle mesure et avec quelles nuances ce jugement se trouve-t-il vérifié par les œuvres du XVIIIe siècle que vous connaissez?
Publié le 10/06/2020
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Partis d'une opposition historique entre le xviie siècle et le xviiie, nous sommes peut-être arrivés au conflit de deux grandes familles d'esprits, les uns n'admettant pas que les problèmes humains essentiels (morale, religion, politique) aient un fondement humain et préférant les déposer une fois pour toutes entre les mains d'une Tradition, d'une Révélation, d'une Foi, les autres estimant au contraire que la Raison a droit de regard dans tous les domaines et peut porter sur le destin de l'homme de suffisantes lueurs, Le xixe siècle et surtout le début du xxe seront en partie nourris de cette opposition; certains écrivains s'appliquent à restaurer le sens du sacré, tel Péguy, tel Claudel, et à montrer qu'on ne peut pas résoudre tous les problèmes de l'homme avec une logique d'ingénieur, tandis_ que d'autres, tel Valéry, luttent pour faire jaillir dans tous les domaines les clartés de l' « intellect ». Le monde moderne essaie, semble-t-il, de n'abandonner aucun de ces deux termes, ni la lumière de la raison, ni les prestiges du sacré; et peut-être est-ce là le secret des grandes idéologies susceptibles d'entraîner aujourd'hui l'homme.
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