Un critique contemporain affirme : « Une longue association du vers et de la poésie, qui sont choses distinctes, a fini par les confondre et la versification devient alors brevet de poésie. Chacun reconnaît aujourd'hui que les deux notions ne se confondent pas. » Cette distinction entre la versification, technique du vers, et la poésie proprement dite vous semble-t-elle nécessaire ? En vous appuyant sur vos lectures personnelles, sur des oeuvres précises que vous avez étudiées, vous v
Publié le 09/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Un critique contemporain affirme : « Une longue association du vers et de la poésie, qui sont choses distinctes, a fini par les confondre et la versification devient alors brevet de poésie. Chacun reconnaît aujourd'hui que les deux notions ne se confondent pas. » Cette distinction entre la versification, technique du vers, et la poésie proprement dite vous semble-t-elle nécessaire ? En vous appuyant sur vos lectures personnelles, sur des oeuvres précises que vous avez étudiées, vous vous efforcerez de proposer une définition de la poésie.. Ce document contient 0 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Littérature
Le mot poésie, comme beaucoup d'autres termes du vocabulaire littéraire, est ambigu. Il désigne tantôt un mode d'expression particulier assujetti aux règles de la prosodie, tantôt le charme indéfinissable que peut revêtir n'importe quel langage, en prose ou en vers, lorsqu'il part du coeur et traite de sujets par nature émouvants. Mais, au cours de l'histoire, ces deux significations se sont confondues; on a cru que la poésie au sens large devait nécessairement s'exprimer par le vers, et qu'inversement tout texte en vers comportait, de droit, un caractère poétique. Comment cela s'est-il fait? L'histoire des origines de la littérature peut nous renseigner. En Grèce, la poésie, au sens étroit du terme, est apparue antérieurement à l'invention de l'écriture; c'est en effet la seule forme littéraire qui ait pu vivre et se transmettre avant elle puisque c'est un langage qui peut, grâce à son caractère mnémotechnique, être véhiculé par la seule tradition orale. La poésie fut donc le premier et longtemps le seul langage de la littérature. Même les écrits des premiers philosophes se présentaient sous la forme de poèmes. Quant à la prose, que, en raison de sa nature non structurée, la mémoire peut moins facilement conserver, elle ne put apparaître qu'après l'écriture, seule capable de la transmettre, et par conséquent bien après la poésie.
Le mot poésie, comme beaucoup d'autres termes du vocabulaire littéraire, est ambigu. Il désigne tantôt un mode d'expression particulier assujetti aux règles de la prosodie, tantôt le charme indéfinissable que peut revêtir n'importe quel langage, en prose ou en vers, lorsqu'il part du coeur et traite de sujets par nature émouvants. Mais, au cours de l'histoire, ces deux significations se sont confondues; on a cru que la poésie au sens large devait nécessairement s'exprimer par le vers, et qu'inversement tout texte en vers comportait, de droit, un caractère poétique. Comment cela s'est-il fait? L'histoire des origines de la littérature peut nous renseigner. En Grèce, la poésie, au sens étroit du terme, est apparue antérieurement à l'invention de l'écriture; c'est en effet la seule forme littéraire qui ait pu vivre et se transmettre avant elle puisque c'est un langage qui peut, grâce à son caractère mnémotechnique, être véhiculé par la seule tradition orale. La poésie fut donc le premier et longtemps le seul langage de la littérature. Même les écrits des premiers philosophes se présentaient sous la forme de poèmes. Quant à la prose, que, en raison de sa nature non structurée, la mémoire peut moins facilement conserver, elle ne put apparaître qu'après l'écriture, seule capable de la transmettre, et par conséquent bien après la poésie.
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