Databac

« Un art s'affirme contre le goût des multitudes et non dans une infinie complaisance aux désirs de ces multitudes. » Expliquez et discutez cette pensée.

Publié le 09/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : « Un art s'affirme contre le goût des multitudes et non dans une infinie complaisance aux désirs de ces multitudes. » Expliquez et discutez cette pensée. Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature. Le plan doit être en l'occurrence assez « classique »: dans une première partie; on s'efforcera déclaircir les allusions contenues dans l'expression « infinie complaisance aux désirs de ces multitudes » et du même coup on montrera les dangers d'un art trop démagogique; dans une deuxième partie, on opposera à cette complaisance la solitude artistique dé toutes les Écoles aristocratiques qui mettent surtout l'accent sur les exigences techniques de l'art (Pléiade, Classicisme, etc.); enfin, dans une troisième partie, on se demandera s'il n'y a pas moyen pour un artiste de n'être ni un démagogue ni un solitaire, mais d'être celui qui fait prendre conscience à une 'multitude de ce qu'elle ressent secrètement.

« SUJET « Un art s'affirme contre le goût des multitudes et non dans une infinie complaisa:,;i.ce aux désirs de ces multitudes.

» · Exp liqu ez et discutez cette pensée.

(Baccalauréat.) RÉFLEXIONS PRÉLIMINAIRES 1.

La· difficulté du sujet est essentiellement dans le mot « multitude » on prendra bien garde de ne pas traiter ici le problème général de la création littéraire et du public.

En effet l'auteur de cette pensée, assez, dédaigneuse pour la foule, peut très bien nous inPiter à distinguer deux publics : le gros public ( ce qu'il appelle la « multitude ») et le p � blic éclairé, les cc honnêtes gens », comme on disait au XVI Je siècle. 2.

La phrase à· expliquer est assez tendancieuse et semble n · o__ us enfermer dans une alternatiPe : ou bien l'auteur consent à tout ce que .

Peut la multitude et à tout ce,qu'elle attend de lui, ou bien, dans une solitude dédaigneuse,- il ne tient compte que des exigences de son art et de son inspiration aristocratiqu ement indiPidualiste.

On peut se demander si ce n'est pas là méconnaître le caractère subtil des rapports d'un auteur et des "· multitudes »; très soupent l'art n'est ni.- complaisance ni opposition à la multitude, mais il est l'expression dès exigences se_crètes de celle-ci : peut-on dire que l'Éné1.de de "J:irgile s'oppo�e · aux multitudes, ou soit complaisante à· leur égard? Elle traduit en réalité certaines de leurs aspirations du moment ( sens de la grandeur romaine, de la mission du peuple romain, etc ...

).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles