Un acte libre est-il sans cause ?
Publié le 10/12/2021
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» J.J ROUSSEAU, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes première partie (1755) III/ Agir librement, c'est avant tout, être responsable de ses choix La thèse selon laquelle tout individu, en tant qu'être humain pleinement conscient est doté d'un libre arbitre, c'est à dire est libre de prendre une décision, de faire un choix plutôt qu'un autre et de l'assumer, est éminemment développée dans la philosophie de Jean-Paul Sartre. C'est cet accent porté sur la responsabilité de nos actes que nous pourrons développer dans cette dernière partie. « Si je suis mobilisé dans une guerre, cette guerre est ma guerre, elle est à mon image et je la mérite. Je la mérite d'abord parce que je pouvais toujours m'y soustraire, par le suicide ou la désertion : ces possibles ultimes sont ceux qui doivent toujours nous être présents, lorsqu'il s'agit d'envisager une situation. Faute de m'y être soustrait, je l'ai choisie ; ce peut être par veulerie, par lâcheté devant l'opinion publique, parce que je préfère certaines valeurs à celle du refus même de faire la guerre ( l'estime de mes proches, l'honneur de ma famille, etc.). De toute façon, il s'agit d'un choix. Ce choix sera réitéré par la suite d'une façon continue jusqu'à la fin de la guerre ; il faut donc souscrire au mot de J. Romains : « A la guerre, il n'y a pas de victimes innocentes.
» J.J ROUSSEAU, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes première partie (1755) III/ Agir librement, c'est avant tout, être responsable de ses choix La thèse selon laquelle tout individu, en tant qu'être humain pleinement conscient est doté d'un libre arbitre, c'est à dire est libre de prendre une décision, de faire un choix plutôt qu'un autre et de l'assumer, est éminemment développée dans la philosophie de Jean-Paul Sartre. C'est cet accent porté sur la responsabilité de nos actes que nous pourrons développer dans cette dernière partie. « Si je suis mobilisé dans une guerre, cette guerre est ma guerre, elle est à mon image et je la mérite. Je la mérite d'abord parce que je pouvais toujours m'y soustraire, par le suicide ou la désertion : ces possibles ultimes sont ceux qui doivent toujours nous être présents, lorsqu'il s'agit d'envisager une situation. Faute de m'y être soustrait, je l'ai choisie ; ce peut être par veulerie, par lâcheté devant l'opinion publique, parce que je préfère certaines valeurs à celle du refus même de faire la guerre ( l'estime de mes proches, l'honneur de ma famille, etc.). De toute façon, il s'agit d'un choix. Ce choix sera réitéré par la suite d'une façon continue jusqu'à la fin de la guerre ; il faut donc souscrire au mot de J. Romains : « A la guerre, il n'y a pas de victimes innocentes.
Quel principal problème soulève cette question?
L’opinion commune semble considérer, en général, qu’agir librement consiste à faire ce que l’on veut, à agir comme bon nous semble.
Or, la question qui se pose ici est de savoir si cette faculté (agir librement) est sans conséquences, (et de fait, sans cause) c’est à dire indéterminée, ou si, au contraire, tout acte suppose une détermination.
Ce qui, en d’autres termes, revient à se demander si un individu peut être libre absolument ou s’il ne peut l’être que relativement à ce que vise précisément l’acte qu’il décide ou non d’accomplir.(d’un point de vue moral par exemple, c’est à dire en vertu de ce qui est bien pour soi ou pour autrui…)
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