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Ultima Verba - Victor Hugo

Publié le 15/04/2022

Extrait du document

« Texte : Ultima Verba Introduction : L’auteur de cette œuvre est Victor Hugo, un poète et écrivain français du 18° siècle appartenant au mouvement littéraire du Romantisme.

« Ultima Verba » est un pamphlet extrait du recueil Les Châtiments de 1852.

Il est composé de 7 quatrains en Alexandrin, avec des rimes croisées.

*Lecture*.

Comment Victor Hugo répond-il au coup d’état de Napoléon 3 ? Ce texte contient 3 mouvements qui sont, la présentation des intentions du poète et son adresse à Napoléon III (du début au vers 12), l’éloge à la France (vers 13 à 16) et la détermination du poète (vers 17 à la fin). Analyse linéaire : 1er mouvement : - « Mes nobles compagnons » (v.1) : « nobles » désigne les personnes qui ont eu le courage de mourir pour la République. – « Bannis » (v.2) : Il parle des exilés comme lui. - « je », « j’ » : Présence de la première personne du singulier, Victor Hugo se met en valeur. - « gloire » / « insulte » (v.3) : Antithèse – « opprobre » / « bénit » (v.4) : Antithèse - « Je serai, sous le sac de cendre qui me couvre » (v.5) : Allitération en K, pour représenter la toux, l’oppression.

Ce sac représente aussi le deuil, c’est une référence culturelle à l’ancien testament. - « La voix qui dit : malheur ! la bouche qui dit : non ! » (v.6) : Parallélisme de construction, il parlera car il sera exilé, en dehors de la France.

Ce malheur est refusé, il s’y oppose. - « Tandis que tes valets te montreront ton Louvre » (v.7) : les valets sont des gens soumis, ceux qui sont avec Napoléon III.

L’adjectif possessif « tes » qu’il emploie est un signe de mépris envers Napoléon.

Il y’a une allitération en T, comme s’il lui crachait dessus. - « Moi, je te montrerai César, ton cabanon » (v.8) : un cabanon est une petite maison ou on enfermait un fou dangereux. – « Je croiserai les bras, indigné mais serein » (v.10) : Il croise les bras comme pour se préserver.

« Indigné » et « serein » sont en antithèse. - « Sombre fidélité pour les choses tombées » (v.11) : Prosopopée : il parle à la fidélité, c’est une notion d’abstrait.

« pour les choses tombées » : il parle de la République. - « Sois ma force et ma joie mon pilier d’airain » (v12) : Rythme quaternaire.

Il fait une prière à sa fidélité.

« Sois » est un verbe à l’impératif. - « Bannis » (v.2), « choses tombées » (v.11), « fidélité » (v.11) : Champ lexical laudatif.. »

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