Ulrich ou Huldrych Zwingli (1484-1531)
Publié le 23/05/2020
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Réformateur suisse. En 1518, son éloquence le fit appeler à Zurich, comme prédicateur à la cathédrale. Dès 1519, dans ses conférences sur le Nouveau Testament, il commença d'évoluer vers la Réforme. À la différence de Luther, Zwingli était avant tout un humaniste, qui voulait une religion épurée de toutes les traditions historiques, du culte des saints, des images, des statues et des orgues. La réforme de Zwingli commença, à la fin de 1523, par une véritable explosion iconoclaste : les riches églises de Zurich furent pillées, les images et les statues enlevées, la messe supprimée dès avr. 1525. C'est sous la forme du zwinglianisme que la Réforme se répandit rapidement en Suisse. Cependant, sur les treize cantons, sept demeurèrent fidèles au catholicisme. Pour les réduire, Zwingli conclut une alliance de Zurich avec les cantons réformés et Constance, tandis que les catholiques faisaient appel à l'Autriche (avr. 1529). Aussitôt, Zwingli marcha à la tête des Zurichois : un court moment arrêtée par la paix de Kappel (25 juin 1529), la lutte reprit en 1531 par l'agression des catholiques contre Zurich, et Zwingli trouva la mort au cours de la bataille de Kappel (1531), où les Zurichois furent vaincus.
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Ulrich ou Huldrych Zwingli
1484-1531
Né de souche paysanne à Wildhaus, dans le canton de Saint-Gall, reçut les éléments de sa
vigoureuse érudition à Vienne en 1500, puis à Bale.
Chargé d'abord de la cure de Glaris, il
participa avec les fidèles de son Église aux combats de Novare (1513) et de Marignan (1515) ;
il devint par la suite l'adversaire du mercenariat suisse, ravivé par l'alliance de François Ier
avec le Saint-Siège.
Sa prédication s'exerça à la collégiale de Zurich, de 1516 à 1518 et à
Einsiedeln, dont il avait été nommé chapelain.
Elle se résume essentiellement dans
L'Exposition et les preuves en soixante-cinq thèses, et dans La Vraie et la Fausse Religion
dédiée à François Ier, véritable “ somme ” (avant L'Institution chrétienne de Calvin) des
éléments de la nouvelle doctrine, qui reçut l'assentiment du Conseil de Zurich.
Ce dernier
l'avait nommé chanoine et chapelain et, dans cette ville où le libertinage sévissait Zwingli
opéra une véritable révolution des m œ urs et des pratiques religieuses.
Outre les
enseignements proprement théologiques, objet d'innombrables et durables Controverses, la
prédication du réformateur eut des conséquences capitales sur le plan politique et l'éloquence
couquérante de Zwingli, qui, marié secrètement, fut réprouvé par l'évêque, est à l'origine du
conflit qui opposa Zwingli aux cantons catholiques de Lucerne, de Schwyz, d'Unterwald et
de Zoug.
Ce conflit trouva sa conclusion en 1531 à la bataille de Kappel où Zwingli trouva la
mort avec la défaite..
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