Ulmer, Edgar G.
Publié le 06/12/2021
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Ulmer, Edgar G. - réalisateur.
Ulmer, Edgar G. (1904-1972), cinéaste, scénariste et décorateur allemand, puis américain, d'origine autrichienne, qui a revendiqué la réalisation d'une centaine de films dont plusieurs sous divers pseudonymes comme celui de John Warner.
Né à Vienne, Edgar George Ulmer fait des études d'architecture et devient à seize ans le décorateur de la troupe de théâtre de Max Reinhardt qu'il accompagne trois ans plus tard aux États-Unis où il aurait travaillé comme décor...
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1 / 2 Ulmer, Edgar G.
- réalisateur.
Ulmer, Edgar G. (1904-1972), cinéaste, scénariste et décorateur allemand, puis américain, d’origine autrichienne, qui a revendiqué la réalisation d’une centaine de films dont plusieurs sous divers pseudonymes comme celui de John Warner.
Né à Vienne, Edgar George Ulmer fait des études d’architecture et devient à seize ans le décorateur de la troupe de théâtre de Max Reinhardt qu’il accompagne trois ans plus tard aux États-Unis où il aurait travaillé comme décorateur pour la firme
Universal, tout en devenant l’assistant de Paul Wegener et de F.
W.
Murnau en Allemagne.
Dans le même temps, il aurait tourné à Hollywood plusieurs petits westerns de deux bobines avant de rejoindre Robert Siodmak à Berlin pour coréaliser avec
lui les Hommes le dimanche (Menschen am Sonntag, 1929).
De retour aux États-Unis en 1930, il devient décorateur à la MGM, puis réalise des documentaires de commande en langues étrangères destinés aux minorités mexicaines et orientales.
Il réalise le Grand Fléau (Damaged Lives, 1933) puis un chef-
d’œuvre du cinéma fantastique : le Chat noir (The Black Cat, 1933), où il réunit pour la première fois Boris Karloff et Bela Lugosi.
Après une altercation avec le directeur du studio Universal, il ne tourne plus que des séries B, des œuvres en yiddish,
des films destinés à la communauté noire ( Moon over Harlem, 1939) et des documentaires pour le ministère de la Santé.
En 1942, il travaille avec la firme indépendante PRC pour laquelle il réalise en quelques jours des mélodrames, des films noirs, de guerre ou d’aventures, dont Strange Illusion (1945) ou Detour (1946).
Sous contrat avec les Artistes Associés, il réalise
avec des moyens confortables le Démon de la chair (The Strange Woman, 1946) et Carnegie Hall (1947), puis revient à la série B chez Eagle production avec l’Impitoyable (Ruthless, 1948), part ensuite tourner les Pirates de Capri (Captain Sirocco,
1949) en Italie et revient aux Artistes Associés pour y signer un film de science-fiction, The Man from Planet X (1951).
À partir de cette date, il ne cesse de passer d’une compagnie à l’autre, réalisant notamment un western, le Bandit (Naked Dawn,
1955), un film d’horreur, The Daughter of Dr Jekyll (1957), deux films de science-fiction aux décors étonnants, The Amazing Transparent Man (1960) et Beyond the Time Barrier (1960), un peplum avec Victor Mature, Hannibal (1960), une adaptation
de l’Atlantide (1961) et une dernière œuvre très personnelle, Sept contre la mort (The Cavern, 1965).
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