Ukraine (1996-1997)
Publié le 30/09/2020
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Ukraine (1996-1997)
En 1996, le PIB ukrainien aurait encore chuté d'environ 10 % - la Banque
mondiale estime que 60 % de son montant réel échappe aux statistiques.
L'existence d'une économie souterraine et le maintien dans les entreprises de
salariés non utilisés mais bénéficiant de prestations sociales ont continué à
expliquer largement l'absence d'importantes tensions sociales.
Les gouvernements
qui se sont succédé à partir de 1994, sous la conduite de Vitaly Massol, de
Yevhen Martchouk et de Pavel Lazarenko, ont tous annoncé des mesures d'austérité
et une accélération des privatisations, mais ces intentions se sont la plupart
du temps heurtées à la pression des lobbies et des députés craignant souvent
qu'une politique audacieuse de réformes ne remette en cause la fragile unité
nationale.
L'Ukraine semblait s'être engagée en 1996 dans une politique conforme aux
injonctions du FMI mais P.
Lazarenko s'est ensuite rallié à une approche
gradualiste.
L'introduction, en septembre 1996, de la hrivna, la nouvelle
monnaie ukrainienne, a contribué à réduire l'inflation mais n'a pas permis
d'enrayer le déclin de l'économie.
Malgré son potentiel économique et
intellectuel, l'Ukraine n'est toujours pas parvenue à se réinsérer dans un
ensemble régional dynamique.
Le sommet de la CEI (Communauté d'États indépendants), fin mars 1997, a confirmé
le maintien d'une ligne d'indépendance de l'Ukraine vis-à-vis de Moscou, ainsi
que son rapprochement avec l'Occident.
L'influence économique de la Russie a en
revanche semblé se renforcer, surtout par l'activité de Gazprom, conglomérat
exportant l'énergie russe vers l'Ukraine et jouissant du soutien de P.
Lazarenko.
La création, le 16 janvier 1996, d'une Commission de coopération
économique, avec notamment la Russie, n'a pas empêché la multiplication des
litiges douaniers.
Kiev et Moscou ont finalement accepté de conclure en mai 1997
une série d'accords clarifiant ces questions et prévoyant le partage de la
flotte militaire de la mer Noire ainsi que la location à la Russie, pour vingt
ans, d'une partie de la base navale de Sébastopol.
La visite du président russe
Boris Eltsine à Kiev le 31 mai, à l'occasion de la signature de ces accords et
de celle d'un traité d'amitié et de coopération (constamment différée depuis
1991), a peut-être signifié le début d'une coexistence dédramatisée entre les
deux républiques issues de l'Union soviétique.
La Russie a semblé avoir renoncé
à ses prétentions sur la Crimée, contribuant ainsi à diminuer les tensions sur
le terrain.
En mai 1997 ont par ailleurs été signés deux accords frontaliers, l'un avec la
Roumanie, l'autre avec la Pologne.
Et un accord de partenariat a été conclu le
29 mai avec l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord).
Le Parlement a adopté, le 28 juin 1996, sous la pression du président Leonid
Koutchma, une Constitution instituant un pouvoir présidentiel fort, mais
garantissant également plusieurs acquis sociaux hérités de l'URSS.
L'influence
du lobby de Dniepropetrovsk formé à l'époque de Leonid Brejnev, et dont sont
issus aussi bien L.
Koutchma que P.
Lazarenko, restait prépondérante.
En juillet 1996, le Premier ministre a été l'objet d'un attentat qui a justifié
la proclamation de la loi martiale dans le bastion ouvrier du Donbass.
La.
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