Types de joies

« Nous sommes capables de distinguer deux types de joies.

La joie qui vient du dehors, de l’extérieur et celle qui vient du dedans, de l’intérieur.

En effet, ces deux types de joies ont chacune des caractéristiques qui nous permettent de les distinguer de manière précise et explicite. Premièrement, la joie qui vient de l’extérieur, du dehors est une joie est le fruit du bien être matériel, concret.

Il s’agit d’un objet, d’un corps, de quelque chose de concret.

On peut le visualiser, l’imaginer, le toucher.

Toutefois, cette joie est éphémère et fragile, elle repose sur des bases qui ne sont pas stable.

Cette joie nous fera nous sentir bien mais seulement le temps d’un instant.

Il est tout à fait possible d’en tirer un plaisir et une satisfaction mais cette joie n’est pas faite pour subsister dans le temps.

Par ailleurs, l’auteur insiste sur l’idée de dépendance, il faut impérativement que ce soit l’objet qui dépende de nous et non l’inverse auquel cas, cette relation sera toxique.

Pour preuve, la relation entre un toxicomane et sa drogue est nocive.

Ce dernier ne peut d’empêcher d’en consommer et lorsqu’il n’en a plus il peut avoir des réactions démesurées.

Sa joie est alors totalement éphémère et ne dure que le temps d’un instant, lorsque la substance fait effet.

En outre, prenons l’exemple de la fortune, si le possesseur se possède lui-même, celle-ci respecte les conditions initiales et c’est la fortune qui dépend de l’homme.

Cette dernière nous apporte alors de la joie, un sentiment agréable mais celle-ci ne détermine pas notre bonheur a long terme qui s’évaporera au fur et à mesure du temps.

Ainsi, la fortune, un bien matériel, ne nous attribue pas le bien ou le mal « elle accorde juste la matière des biens et des maux ». Deuxièmement, la joie qui vient de l’intérieur, du dedans, contrairement a la joie du dehors, elle ne provient pas d’un bien matériel, mais résulte de quelque chose d’abstrait de non-fondé, d’immatériel.

Il ne s’agit pas de quelque chose que l’on peut visualiser ou bien même toucher.

C’est une joie qui est en nous et que nous ne contrôlons pas.

Elle est capable de subsister dans le temps et ne varie pas selon les phénomènes de notre vie.

En effet, prenons l’exemple de l’âme, elle est inaccessible pour le commun des mortels, on ne peut pas la sentir, la toucher.

Cependant, l’âme est bien plus puissante que la fortune, « elle conduit elle-même ses affaires », elle agi de manière indépendante à nos souhaits.

Nous sommes capables de ressentir de la joie car celle si agi de manière autonome et soudaine, elle est responsable de son propre bonheur ou de son propre malheur.

C’est la joie intérieure qui nous permet de ressentir des choses sur le long terme mais c’est également à cause de l’âme que parfois nous ressentons des choses négatives.

Ainsi, la joie qui vient du dedans est unique responsable de notre bien-être sur la durée.. »