Type 2 : dispersion des graines et coévolution
Publié le 30/04/2024
Extrait du document
«
Type 2,
Les végétaux, pour assurer la pérennité de leur espèce se doivent de se reproduire,
par différentes techniques propres à chaque espèce, mais également assurer la dispersion de
leurs graines pour permettre à ces dernières de pousser loin de la plante mère, évitant toute
concurrence, ce qui serait contreproductif.
Ainsi, lorsque nous soufflons sur le pissenlit par
exemple, nous participons à la dispersion des graines dans l’air.
Cependant, d’autres plantes
elles choisissent de disperser leurs graines non pas grâce au vent, mais notamment par le
biais d’animaux, comme c’est le cas du Melocactus violaceus et du lézard.
Néanmoins, sur ce
type de dispersion des graines, ou animaux et plantes sont actrices, une coévolution est
observable, permettant ainsi aux deux espèces de continuer à vivre en symbiose.
Ainsi, nous
nous demanderons en quoi la dispersion des graines peut-elle être sujette à une coévolution
entre plante disséminée et animal disséminateur, en prenant pour exemple le cas énoncé
auparavant.
Le Melocactus violaceus, présenté dans le document 1, est un cactus de petite taille
vivant dans les zones désertiques et qui pousse sur les sols sableux.
La particularité de ces
cactus et qu’il produit des fruits roses, sucrés et très riches en eau.
Ces derniers se formant
dans le cephalium et sortant seulement à maturité, c’est-à-dire lorsqu’après une fécondation,
l’ovaire se transformant en fruit et les ovules fécondés en graines.
Ainsi, ce sont bien les
fruits, qui ont un aspect attirant et appétissant, également du a leur couleur rose, qui
contiennent les graines.
En parallèle, on apprend à travers le document 2 que dans ces zones
désertiques est présent un lézard, le Tropidurus torquatus, il est actif dans la journée, même
lorsque les températures dépassent les 50°C.
Ce lézard, et de petite taille, lui permettant de
se faufiler de partout, comme dans les épines…
En effet, les températures étant très élevés, le manque d’eau se fait également sentir, ainsi
ce lézard, étant assez petit pour se faufiler entre les épines mais ayant quand même une
assez grande bouche, il peut sans difficulté attraper les fruits du cactus.
Permettant ainsi et
au lézard de s’hydrater et se nourrir et pour le cactus, de faire partir ses graines, ces
dernières étant dans le fruit.
Par la suite, les graines se retrouverons dans les déjections du
lézard, à environ 3 mètres plus loin.
Mais nous pouvons nous demander quel est l’intérêt pour
le cactus que son fruit, et donc sa graine soient ingérer par un lézard pour se retrouver
ensuite dans les excréments.
Une étude réalisée par des chercheurs sur la germination des
graines de Melocactus violaceus a été faire pour estimer le pouvoir germinatif des graines.
Observe sur le graphique présentant le pourcentage de graines ayant germés en fonction des
jours qu’il y a deux cas.
Lorsque la graine est prise dans les excréments du lézard et lorsqu’elle est directement prise
dans le fruit du cactus soit qui ne sont pas passés dans le système digestif de l’animal.
Ainsi,
même si au départ, le nombre de graines ayant germés pour les 5 premiers jours est de 0, ce
qui nous donne également une indication sur le temps de germination minimal, on observe
néanmoins une différenciation à partir du 6eme jour.....
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