Turquie (1990-1991) Une année au devant de la scène
Publié le 27/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Turquie (1990-1991) Une année au devant de la scène. Ce document contient 621 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Turquie (1990-1991)
Une année au devant de la scène
Au printemps 1990, la détente Est-Ouest avait assombri l'horizon politique turc.
La mise en cause du rôle indispensable du pays, avant-poste de l'OTAN
(Organisation du traité de l'Atlantique Nord) face au bloc socialiste, semblait
devoir emporter avec elle les différents avantages économiques et politiques
dont la Turquie jouissait.
Ainsi, les États-Unis programmaient-ils déjà une
réduction importante de leur aide militaire et le gouvernement d'Ankara, privé
de ses atouts géopolitiques majeurs, se sentait moins armé pour défendre ses
grandes causes: sa demande d'adhésion à la CEE et le maintien du statu quo à
Chypre.
Sur le plan intérieur, l'exercice personnel du pouvoir de Turgut Özal,
élu en octobre 1989 président de la République par les députés du Parti de la
mère patrie (ANAP), qui n'avait recueilli que 22% des voix lors des élections
municipales de mars 1989, paraissait voué à l'échec à court terme.
Une
recrudescence du terrorisme, prenant comme cible des personnalités ou des
journalistes, pouvait faire craindre le retour de la spirale décennale des
interventions militaires (1960, 1971 et 1980).
C'est alors que fut déclenchée l'invasion irakienne du Koweït, le 2 août 1990.
Les hésitations de la diplomatie, craignant un bouleversement des relations de
bon voisinage, et de l'État-Major, redoutant la faiblesse de l'armée turque -
mal équipée - furent balayées en moins d'une semaine par le président T.
Özal.
Il vit, dans la crise du Golfe, la solution de tous les problèmes, affectant
aussi bien son pays que son pouvoir et choisit un alignement inconditionnel sur
la position des États-Unis.
Activisme dans la crise du Golfe
En fermant l'oléoduc acheminant le pétrole irakien en Méditerranée et en
appliquant un embargo scrupuleux contre Bagdad, en facilitant les bombardements
du Nord de l'Irak à partir de la base d'Incirlik, Ankara espérait, au-delà de
compensations financières, se poser de nouveau comme l'allié aussi indispensable
que fidèle de l'Occident dans cette région tourmentée, et obtenir des
contreparties allant jusqu'à la reconsidération du refus poli opposé par la CEE
en décembre 1989 à sa demande d'adhésion.
Cependant, ces dispositions anti-irakiennes n'ont pas été aussi loin que T.
Özal
l'aurait souhaité: en quelques mois, il aura "usé" deux ministres des Affaires
étrangères et un chef d'État-Major sans pouvoir convaincre son gouvernement
d'une participation plus active à la guerre qui se préparait, et notamment sans
obtenir l'envoi d'un contingent, même symbolique, en Arabie saoudite.
La
réticence de la haute administration - qui n'avait d'égale que celle de
l'opinion publique - ne découlait pas seulement de la crainte d'entraîner le
pays, militairement mal préparé, dans un conflit contre l'Irak surarmé, mais
surtout de l'appréhension de raviver, par une mise en cause de la frontière
turco-irakienne, la question kurde.
La guérilla kurde, menée depuis 1985 dans le sud-est du pays par le PKK (Parti.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Turquie (1990-1991): Une année au devant de la scène
- URSS (1990-1991): La dernière année Gorbatchev?
- Irak (1990-1991) L'année terrible
- Égypte (1990-1991): L'année de tous les paradoxes
- O.E.2: Le théâtre du XVIIe siècle au XXIe siècle / E.O.I. Juste la fin du monde (1990) de Jean-Luc LAGARCE ORAL LECTURE LINÉAIRE n°7, extrait de la Première partie, scène 8 – LA MÈRE