Turkménistan (1998-1999) En quête de désenclavement
Publié le 27/09/2020
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Turkménistan (1998-1999)
En quête de désenclavement
Le Turkménistan poursuit sa recherche désespérée d'un désenclavement qui lui
permettrait d'exporter son gaz et de sortir de la crise économique qui le
frappe: la récolte de coton de 1998 a été très mauvaise et, malgré l'annonce
officielle d'une bonne campagne pour le blé, le prix de la farine subventionnée
par l'État a quadruplé fin 1998.
L'abandon par la compagnie américaine Unocal du
projet de gazoduc à travers l'Afghanistan, annoncé fin août 1998, pour des
raisons politiques (tensions indo-pakistanaises consécutives aux essais
nucléaires de ces deux pays, conflit entre les taliban afghans et l'Iran,
présence du terroriste Oussama ben Laden en Afghanistan) a été un coup, même si
la compagnie argentine Bridas s'est remise sur les rangs.
La visite du président Separmourad Nyazov aux États-Unis, en avril 1998, ne
s'est pas très bien passée, les autorités américaines s'inquiétant des bons
rapports régnant entre le Turkménistan et l'Iran.
Achkhabad a donc entrepris de
réajuster sa politique en direction des États-Unis et de leurs alliés, acceptant
de privilégier le tracé d'évacuation des hydrocarbures passant par la mer
Caspienne, l'Azerbaïdjan, la Géorgie et la Turquie.
Le président turc Süleyman
Demirel s'est rendu au Turkménistan en novembre, après conclusion d'un accord
sur la livraison de gaz turkmène par la mer Caspienne.
En février 1999, un
accord a été signé pour la construction du gazoduc transcaspien contournant
l'Iran.
La colère de l'Iran a été redoublée par le fait que l'un des maîtres
d' œuvre est la firme israélienne Merhav, dont le président dispose du titre de
représentant spécial du président Nyazov.
L'influence turco-israélienne est en
passe d'évincer l'Iran, qui s'était pourtant toujours efforcé de mettre une
sourdine à son idéologie pour courtiser son seul pays ami en Asie centrale.
Le
ministre turkmène des Affaires étrangères, Boris Sheykhmuradov, a rendu visite
aux taliban afghans à Kandahar en février 1999, relançant les spéculations sur
le gazoduc transafghan, et accentuant encore la distance avec l'Iran.
Sur le plan intérieur, le régime est resté aussi autocratique.
Avdy Kulyiev,
ancien ministre des Affaires étrangères qui avait fui en 1995, titulaire d'un
passeport russe, a été arrêté à l'aéroport d'Achkhabad en avril 1998, en pleine
visite du président à Washington..
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