Turkménistan (1992-1993)
Publié le 27/09/2020
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Turkménistan (1992-1993)
La république du Turkménistan a maintenu en 1992-1993 les grandes orientations
qu'elle s'était données lors de son accession à l'indépendance (1991): stabilité
politique, valorisation des atouts économiques par une série de réformes au
profit d'une population peu nombreuse, ouvertures réalistes vers de nouveaux
partenaires tout en soignant ses relations "privilégiées" avec l'ancien
"Centre".
Craignant avant tout la contamination fondamentaliste islamique
(apparemment peu tentante pour les Turkmènes) et celle induite par les guerres
civiles du Tadjikistan et de l'Afghanistan voisins, le président Separmourad
Nyazov (élu pour cinq ans en juin 1992) a fréquemment réaffirmé sa volonté de
préserver la paix sociale.
C'est à cet effet qu'il a fermé les frontières du
pays "aux influences néfastes de l'extérieur" en juillet 1992, interdisant
l'importation d'armes et de munitions, tout en maintenant à l'intérieur une
pression autoritaire dite provisoire (pas de multipartisme en vue), confortée
par la censure des médias et l'affirmation du choix d'un modèle de constitution
laïque propre à rassurer la minorité slave (9%).
Le pouvoir a encouragé la
population, dès août 1992, à préserver l'unité d'un corps social fragilisé par
la disparition de l'URSS et s'est efforcé d'éviter qu'apparaissent des
associations de défense à caractère ethnique.
Dès après l'indépendance, l'économie a été marquée par une récession généralisée
(le volume de la production industrielle a chuté de 16,5% entre août 1991 et
août 1992, et le déficit budgétaire de l'État a atteint plus de 4 milliards de
roubles en juin 1992), enfin, l'insatisfaction populaire s'est aggravée après la
hausse des prix des produits de consommation courante (janvier 1992).
Le
président Nyazov a cherché à calmer les esprits en assurant la gratuité de
l'eau, de l'électricité et du gaz pour l'hiver à partir du 1er janvier 1993,
profitant ainsi des formidables réserves d'hydrocarbures du pays.
C'est encore
aux autres républiques issues de l'URSS que le Turkménistan a continué à vendre
l'essentiel de son gaz et de son pétrole (à 60% du niveau mondial après de rudes
négociations avec la Russie), tout en se laissant courtiser par d'autres
partenaires avec lesquels ont été entrepris plusieurs projets (gazoducs vers
l'Europe via l'Iran, la Turquie et la Bulgarie).
Sceptique quant à l'avenir de la CEI, le président Nyazov a surtout soigné ses
relations avec la Russie (doctrine de "neutralité positive"), préférant signer
un protocole de défense bilatéral (8 juin 1992) plutôt que le traité de sécurité
collective avec les autres États d'Asie centrale (15 mai 1992).
A l'été 1992,
une armée nationale a été formée.
Au reste, malgré un certain intérêt pour les
États-Unis (voyage du chef d'État en mars 1993), l'Europe (visite privée en
France pour signer des contrats avec des firmes françaises dont un protocole de
coopération avec Elf Aquitaine le 28 mai 1993), le Japon, Israël, l'Arabie
saoudite et l'Iran, le Turkménistan s'est conservé un partenaire privilégié:
l'État turc, laïc, où 2000 étudiants boursiers ont été envoyés en 1992-1993..
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