Turgot La théorie économique est la passion du jeune juriste qu'est Turgot, lorsqu'il est conseiller au parlement de Paris, en 1752, et maître des requêtes, l'année suivante.
Publié le 23/05/2020
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TURGOT Anne Robert Jacques, baron de l’Aulne. Homme d’Etat et écrivain français. Né et mort à Paris (10 mai 1727-20 mars 1781). Fils d’Étienne Turgot, prévôt des marchands, à qui Paris doit d’importants aménagements, il fit de bonnes études au collège Louis-le-Grand, puis au collège du Plessis. Se destinant à l’Eglise, il entra à Saint-Sulpice; devenu bachelier en théologie, il passa à la Sorbonne dont il fut élu prieur en 1749. Mais, déjà, Turgot éprouvait des doutes sur sa vocation et était attiré par les problèmes économiques. En 1751, Turgot quittait définitivement la Sorbonne et l’état ecclésiastique ; en 1752, il fut nommé conseiller et, l’année suivante, maître des requêtes au Parlement. Turgot fréquenta les salons, en particulier celui de Mme de Graffigny à qui il adressa une série de Lettres sur l’éducation ; il y connut les encyclopédistes et des économistes, tels que Gournay et Quesnay dont il écrivit l'Eloge (1759). Divers écrits, les Lettres sur la tolérance adressées à un grand-vicaire (1753) et Le Conciliateur, ou Lettre d’un ecclésiastique à un magistrat sur la tolérance civile (1754), sa collaboration à l'Encyclopédie où il rédigea plusieurs articles fort clairs sur l’économie politique, le commerce et les finances, permirent à ses idées de se répandre dans le public. En 1761, Turgot, en devenant intendant de la généralité de Limoges, eut l’occasion de les mettre en pratique. Il s’y rendit fort populaire en diminuant le poids des impôts, en réparant les routes, en établissant la libre circulation des grains et en organisant des bureaux de charité destinés à venir en aide aux indigents. La réussite de cette expérience administrative, ainsi que la publication de son grand ouvrage, Réflexions sur la formation et la distribution des richesses (1766), imposa la renommée de Turgot à la cour. Le 20 juillet 1774, Louis XVI lui confia le ministère de la Marine; le 24 août suivant, il devenait contrôleur général des Finances. Aussitôt il entreprit une campagne de réformes : libre circulation des grains à travers tout le royaume, abolition des corvées et des jurandes. Mais, bien vite, ces mesures suscitèrent une coalition des privilégiés qui parvint à l’écarter du pouvoir, le 12 mai 1776. Membre honoraire de l’Académie des inscriptions, Turgot consacra ses dernières années à ses travaux. On a de lui, outre l'Edit du roi pour la suppression des corvées et pour la confection des grandes routes à prix d’argent, de très nombreux écrits divers portant sur l’économie, la politique, la métaphysique, ainsi qu’un certain nombre d’ouvrages littéraires dont les vers latins et français qui ne sont pas dénués de valeurs. Les Œuvres complètes de Turgot ont été rassemblées par les soins de Dupont de Nemours et publiées en neuf volumes de 1808 à 1811; elles ont été rééditées par E. Daire, en 1844. Enfin sa Correspondance avec Condorcet a vu le jour en 1882.
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- Nicolas Fouquet1615-1680Dernier surintendant des Finances, Nicolas Fouquet, vicomte de Melun et de Vaux, marquisde Belle-Isle est le fils de François Fouquet, conseiller au Parlement de Paris puis maître desrequêtes, et de Marie Maupeou.
- Henri Bertin1720-1792Né à Périgueux, d'une riche et nombreuse famille de robe récemment anoblie il est le fils deJean Bertin, conseiller au Parlement de Bordeaux, maître des requêtes, et de Lucrèce deSaint-Chamans.
- DUPRAT, Antoine (1463-1535)Lieutenant général du bailliage de Montferrand, maître des requêtes puis premier président au parlement de Paris, grâce à la protection de Louise de Savoie.
- BOUTHILLIER, Claude (1581-1652)Conseiller au Parlement de Paris, conseiller d'Etat en 1619, il poursuit sa carrière grâce à Richelieu auquel il manifeste un dévouement sans défaillance.