Databac

TURGOT( 1727- 1781)- Biographie.

Publié le 17/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : TURGOT( 1727- 1781)- Biographie. Ce document contient 424 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographie.

« 1 / 2 TURGOT (1727-1781) Dès son avènement, en 1774, Louis XVI, conscient de son inexpé­ rience, nomme Maurepas comme ministre d'Etat.

Le choix est bon.

Maurepas s'entoure d'une excellente équipe : Vergennes aux Affaires extérieures, Saint-Germain à la Guerre, Sartine à la Marine et Turgot aux Finances.

Fils d'un prévôt des marchands de Paris, Jacques Turgot, né à Paris le 10 mai 1727, s'est orienté vers la magistrature.

Exceptionnelle­ ment doué, il participe au mouvement philosophique et collabore à l'En­ cyclopédie.

Les questions économiques retiennent son attention.

Disciple de Quesnay et de Gournay, il écrit des Réflexions sur la formation et la distribution des richesses et des Lettres sur la liberté du commerce des grains où, sans nier l'importance de l'agriculture, il s'intéresse au capital et à l'intérêt.

Turgot n'est pas un simple théoricien.

De 1761 à 1774, il met ses idées en pratique comme intendant de la généralité de Limoges.

En remplaçant la corvée par une taxe en argent, en développant les routes et les canaux, en assurant la liberté des métiers et du commerce, il a modifié le visage d'une région qui était jusqu'alors une des plus pauvres du royaume.

Devenu ministre, Turgot entend généraliser ces mesures à l'ensemble de la France.

Dans sa Lettre au Roi du 24 août 1774, il écarte la banqueroute, les impôts nouveaux et les emprunts, et compte rétablir l'équilibre du budget par des économies.

Pour améliorer le sort des paysans il envisage l'abolition de la dîme, le remplacement de la corvée par une contribution en argent et la création d'un impôt unique qui se substituerait à toutes les taxes, la subvention territoriale, pesant sur les propriétaires.

Il en­ tend encore libérer l'industrie et le commerce par la suppression des corporations et des douanes intérieures.

Il veut enfin instruire le peuple et initier les citoyens aux affaires publiques par l'élection d'assemblées appelées municipalités.

Turgot ne pourra réaliser qu'une partie de son programme.

Il ne peut établir la subvention te.rritoriale faute de cadastre et doit se contenter d'abolir la corvée.

Ses deux principales mesures donnent lieu à des mé­ comptes.

La liberté du commerce des grains, décidée en septembre 1774, coïncide avec de mauvaises récoltes, renforce le renchérissement du pain, déclenche des émeutes, la «guerre des farines>>.

Quant à la suppression des corporations, trop radicale, elle bouleverse le marché du travail.

Turgot se heurte alors à l'incompréhension populaire, à l'opposition des artisans et commerçants, à celle des parlements et des privilégiés, hosti­ les à l'égalité devant l'impôt.

Louis XVI se décide, le 12 mai 1776, à sacrifier son ministre.

Turgot mourra à Paris le 20 mars 1781. 2 / 2. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles