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Tsunami en Asie

Publié le 16/05/2020

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« Tsunami en Asie Raz de marée ayant touché les côtes asiatiques de l'océan Indien le 26 décembre 2004. Le séismeLe dimanche 26 décembre 2004, à 7h58 (heure locale), un tremblement de terre secoue l'Indonésie et les régionsvoisines.

Son hypocentre est situé à 20km sous le fond marin, à 250 km au sud-est de la pointe nord de l'île deSumatra.

Le séisme présente une intensité de magnitude 9 sur l'échelle de Richter, soit l'un des plus violents jamaisenregistrés (correspondant à environ 30 000 bombes atomiques d'Hiroshima).

Il est dû à l'affrontement de deuxplaques tectoniques, la plaque indo-australienne qui vient, par un phénomène de subduction, plonger à raison de 6cm par an sous la plaque eurasienne (voir tectonique des plaques).

C'est ce type de mouvement tectonique qui adonné naissance à l'Himalaya, ce qui donne une idée de la violence des séismes dans la région.

Le séisme a euégalement comme conséquence le raccourcissement de la durée du jour (de 3 microsecondes) en modifiant lacourse de la Terre sur son axe. Le tsunamiSous le choc, se forme une onde qui se propage à une vitesse fulgurante (environ 500 à 800 km/h).

En serapprochant des côtes, la mer se retire très loin, puis l'onde s'élève pour former des murs d'eau, frappant plusieursfois, avec toujours une plus grande violence.

Dans certains endroits, les vagues sont ainsi revenues quatre fois dansles terres, jusqu'à une profondeur de 3 km.Formée vers 8h du matin, la vague parvient une demi-heure plus tard sur les côtes indonésiennes, en particuliercelles de la province d'Atjeh (nord de Sumatra), avec une hauteur de 15 m.

La ville côtière de Meulaboh, 100 000habitants, est rasée, plus de la moitié de la population périt.

Vers 9h, la Thaïlande est touchée à son tour, enparticulier les îles touristiques de Phuket et de Khao Lak.

Vers 10h, c'est le Sri Lanka, puis l'Inde, les Maldives 3heures après le séisme, l'Afrique 6 heures plus tard, puis la Réunion 8 heures après le tremblement de terre. ConséquencesLes rivages occidentaux de la province d'Atjeh (4 millions d'habitants) sont totalement dévastés : la principale ville,Banda Atjeh, est détruite à 75%, et on dénombre dans cette seule région près de 170 000 morts.Autour de l'océan Indien, le Sri Lanka est ensuite le plus touché (35 000 morts), puis l'Inde (18 000), la Thaïlande(8000, dont plusieurs milliers de touristes occidentaux), la Somalie (300), la Birmanie, les Maldives.Au total, environ 250 000 personnes meurent ou disparaissent dans cette catastrophe dont le bilan définitif ne serajamais connu.

La mer continue pendant plusieurs semaines de rejeter des centaines de corps.

Environ 5 millions depersonnes se retrouvent sans abri, sans ressources, menacées par les épidémies (paludisme) et par la famine.Des dons en provenance du monde entier s'élèvent rapidement à plus de 2 milliards de dollars, mais l'aideinternationale ne parvient pas toujours sur les lieux, faute d'infrastructures, entraînant des morts par faim ou parsoif.

Ces aides ne suffiront sans doute pas à rétablir une économie dévastée (terres rendues incultivables, industriesdétruites, activités de pêche anéanties, etc.). »

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