trope.
Publié le 08/12/2021
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : trope.. Ce document contient 341 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Encyclopédie
trope. n.m., au Moyen Âge, ajout littéraire, musical, ou les deux à la fois, constituant le
développement ou le commentaire d'un chant préexistant de la messe ou de l'office.
L'abondante production de tropes à partir du IXe siècle a donné lieu à plusieurs types de
classifications musicologiques, suivant leur fonction et leur place par rapport au plain-chant
(trope d'introduction, trope d'interpolation...) ou suivant leur nature (trope logogène, trope
mélogène) ; leur étude exhaustive est en cours.
Tropes et séquences.
L'apparition de ces excroissances musico-littéraires s'explique au moins partiellement par la
tendance médiévale au commentaire, mais aussi par le fait que l'ajout d'un texte facilitait la
mémorisation de longs mélismes. Cette dernière caractéristique fut en tout cas à l'origine
d'un type d'innovation proche des tropes : la séquence, construite à l'origine sur les
vocalises jubilatoires de l'Alléluia. La séquence consistait au départ à découper le mélisme
originel en groupes de notes auxquelles on ajouta des syllabes d'un texte. Elle se
comportait donc comme un trope, mais avec cette différence essentielle que le trope resta
très lié au texte qu'il commentait, tandis que la séquence acquit rapidement une existence
autonome.
Tropes et séquences se développèrent dans de telles proportions qu'au XVI e siècle le
concile de Trente supprima les tropes et ne conserva que quatre séquences (dont le Dies
Irae de la messe des Défunts), auxquelles s'ajouta plus tard le Stabat Mater. Le
développement des tropes avait toutefois pris fin au cours du XIIIe siècle. On a néanmoins
conservé l'habitude de désigner certaines prières par l'incipit du premier trope qui leur était
autrefois accolé. Ainsi en est-il, par exemple, du très célèbre Kyrie de la Messe IV,
« Omnipotens Genitor Deus » , qui servit de cantus firmus à d'innombrables polyphonies
vocales et versets d'orgue.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
alléluia
France - Arts - Musique
France - Arts - Musique - Le Moyen Âge
Moyen Âge - Diversité culturelle et évolution des mentalités - La littérature
médiévale
Moyen Âge - Diversité culturelle et évolution des mentalités - La musique médiévale
rhétorique
séquence - 2.MUSIQUE
théâtre - Le Moyen Âge : de l'église à la place publique
trope. n.m., au Moyen Âge, ajout littéraire, musical, ou les deux à la fois, constituant le
développement ou le commentaire d'un chant préexistant de la messe ou de l'office.
L'abondante production de tropes à partir du IXe siècle a donné lieu à plusieurs types de
classifications musicologiques, suivant leur fonction et leur place par rapport au plain-chant
(trope d'introduction, trope d'interpolation...) ou suivant leur nature (trope logogène, trope
mélogène) ; leur étude exhaustive est en cours.
Tropes et séquences.
L'apparition de ces excroissances musico-littéraires s'explique au moins partiellement par la
tendance médiévale au commentaire, mais aussi par le fait que l'ajout d'un texte facilitait la
mémorisation de longs mélismes. Cette dernière caractéristique fut en tout cas à l'origine
d'un type d'innovation proche des tropes : la séquence, construite à l'origine sur les
vocalises jubilatoires de l'Alléluia. La séquence consistait au départ à découper le mélisme
originel en groupes de notes auxquelles on ajouta des syllabes d'un texte. Elle se
comportait donc comme un trope, mais avec cette différence essentielle que le trope resta
très lié au texte qu'il commentait, tandis que la séquence acquit rapidement une existence
autonome.
Tropes et séquences se développèrent dans de telles proportions qu'au XVI e siècle le
concile de Trente supprima les tropes et ne conserva que quatre séquences (dont le Dies
Irae de la messe des Défunts), auxquelles s'ajouta plus tard le Stabat Mater. Le
développement des tropes avait toutefois pris fin au cours du XIIIe siècle. On a néanmoins
conservé l'habitude de désigner certaines prières par l'incipit du premier trope qui leur était
autrefois accolé. Ainsi en est-il, par exemple, du très célèbre Kyrie de la Messe IV,
« Omnipotens Genitor Deus » , qui servit de cantus firmus à d'innombrables polyphonies
vocales et versets d'orgue.
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alléluia
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médiévale
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