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TROISIÈME ACTE - Le Mariage de Figaro de Beaumarchais

Publié le 23/01/2021

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Le dénouement du procès donne lieu à un dernier effet comique qui réside cette fois-ci dans le retournement soudain de la situation. Figaro commence par s'exclamer» avec joie» : « J'ai gagné ! » avant de constater un instant plus tard « stupéfait» : « J'ai perdu. » C'est donc sur un comique de situation que s'achève le procès, mais celui-ci ne peut guère dissimuler la menace qui pèse sur Figaro. ACTE III, SCÈNE 16 La scène 16 commence sur la satisfaction de Marceline, le dépit de Figaro et la joie du Comte, qui savoure sa vengeance. Figaro cherche alors un moyen de se soustraire à l'arrêt qui vient d'être prononcé. Il ne trouve rien de mieux que d'invoquer le nécessaire consentement de ses parents, parents dont il ignore l'identité. Comme l'on émet quelque doute sur la noblesse de son origine, il se lance dans la description détaillée des objets qui l'accompagnaient lorsqu'il fut enlevé. C'est ainsi que Marceline et Bartholo découvrent qu'il est leur fils. Marceline entreprend alors une confession au cours de laquelle elle dénonce la condition injuste faite aux femmes. Un retournement inattendu Au début de la scène 16, la défaite de Figaro semble consommée et le Comte est si sûr de sa victoire qu'il va accepter d'écouter les arguments de Figaro en faveur de sa qualité de gentilhomme, convaincu qu'il est que cela ne changera rien à la situation. De fait c'est en désespoir de cause, et pour gagner du temps, que Figaro a invoqué « ses nobles parents ». On peut d'ailleurs remarquer que cette tactique aurait été efficace si la reconnaissance n'avait pas eu lieu, puisque dans la scène suivante Suzanne arrivera pour apporter un secours inattendu : l'argent donné par la Comtesse.

« TROISIÈME ACTE Une tonalité plus sombre Le ton de ce troisième acte diffère sensiblement de celui des deux précédents.

On s'éloigne de la franche comédie pour se rapprocher du drame.

Le Comte manifeste au début de l'acte une véritable inquié­ tude au sufet des rapports susceptibles d'exister entre la Comtesse et Chérubin (scènes 1 à 4).

Il se livre alors à un jeu cynique avec Figaro puis Suzanne pour découvrir la vérité (scènes 5 à_ 11), ce qui aboutit chez lui à une désillusion.

Le conflit entre le maître et ses domestiques atteint son paroxysme.

Le procès Il occupe les scènes 12 à 15 et arrive à point pour détendre I' atmos­ phère car il donne lieu à un traitement parodique de l'institution judi­ ciaire, souvent proche de la farce avec le personnage caricatural de Brid' oison.

Néanmoins, l'enjeu est capital pour les protagonistes et la tension monte entre Figaro et ses ennemis en faveur desquels le Comte fait preuve d'une évidente partialité.

La reconnaissance Alors que tout semble perdu pour Figaro intervient une péripétie tra­ ditionnelle dans la comédie : la reconnaissance qui transforme d'anciens adversaires en membres d'une même famille.

Ici c'est Marceline qui découvre avec émotion que Figaro n'est autre que le fils qui lui avait été enlevé.

Le troisième acte s·'achève donc dans l'attendrissement.

La rapidité de l'action Le troisième acte n'est pas moins riche en rebondissements que le deuxième.

De plus les péripéties s'enchaînent sur un rythme étourdis­ sant, sans être préparées.

Le hasard y joue un rôle prépondérant et l'action semble échapper au contrôle des protagonistes.. »

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