travail de recherche sur descartes
Publié le 23/05/2022
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«
1)
Travail 2- Recherche- Descartes- Lecture suivieMéditations II
A/ Descartes tente de trouver ici une certitude absolue, une vérité parfaitement indubitable.
A
cette fin, il a commencé par douter de l’existence des choses corporels, puis de toutes les réalités
immatérielles.
Descartes découvre que le sujet pensant est le seul être dont on ne peut mettre
l'existence en doute, car douter est déjà pensé, donc exister.
La totalité de la connaissance sera
reconstruite sur cette base fondatrice indubitable : le cogito (« je pense, donc je suis »).
La locution
latin cogito ergo sum signifie " je pense donc je suis " a été introduite dans le langage courant par
René Descartes au XVIIe siècle, pour résumer que la pensée est en soi une preuve d'existence.
B/ Dieu est le « malin génie », une entité tout à fait hypothétique convoquée par Descartes pour
pousser à son extrémité son entreprise du doute.
Dans cette fiction théorique, ce « malin génie »,
aussi rusé et trompeur que puissant, emploierait toute sa ruse pour tromper les esprits.
En d’autres
termes, il aurait créé l’illusion du monde dans le seul but de se jouer de nous.
C/ Le doute permet de se forger.
Lorsque nous pensons, nous savons que nous pensons, et
lorsque nous agissons, nous savons ce que nous faisons.
Autrement dit, nous sommes capables de
porter un jugement moral sur nos actes, que nous devons assumer car nous sommes les auteurs.
Le
doute est fondamental chez Descartes.
Si « le bon sens est la chose du monde la mieux partagée »,
le problème est de savoir en user.
Descartes cherche alors un point de départ dans sa quête de vérité
et trouve ce fondement inébranlable dans la conscience de soi : on peut douter de tout, mais non de la
pensée elle-même.
J’existe car je suis une entité pensante, tout est incertain mais non existence ne
l’est pas.
D/ Le fait « que je sois » vient d’une connaissance pas encore certaine tandis que « que je suis »
provient du fait la connaissance est sûre, certaine et indubitable, ce qui nous permets d’exister.
De
plus, il est important de déterminer ce que je suis pour ne pas me méprendre dans cette
connaissance.
E/ Chose ici pour Descartes désigne ce qui constitue la réalité.
On peut distinguer dans la réalité,
la chose étendue, c’est-à-dire ce qui est de l’ordre de la matière et de l’espace et la chose pensante,
c’est-à-dire ce qui est de l’ordre de l’âme ou de l’esprit.
Un esprit, un entendement ou une raison :
l’esprit qualifie la nature de ce qui est indépendant de la matière et de l’espace.
L’entendement et la
raison sont des facultés de l’esprit : l’entendement désigne la faculté de comprendre et de produire
des abstractions ; la raison celle de combiner entre eux des jugements, à partir du travail effectué par
l’entendement.
2) Comment est-ce que je le connais ?
Pas par mes sens, l’aspect extérieur de la cire est variable,
Pas par mon imagination, impossible d’imaginer tous les aspects de la cire,
Seulement par mon jugement, je conçois qu’un morceau de cire est quelque chose d’étendu, de
flexible et de variable.
L’affirmation « il y a de la cire » n’est pas une perception, c’est un jugement qui suppose l’existence de
mon esprit.
Même si je me trompe, et que la cire n’existe pas, mon esprit, lui, existe.
L’étude du morceau de cire réaffirme mon existence en tant que chose pensante.
Mon esprit est
premier dans l’ordre de la connaissance par rapport aux choses matérielles, donc il est plus aisé à
connaître.
3) Le morceau de cire est un passage des Méditations II.
Dans cet exemple, Descartes décrit
un morceau de cire de façon riche en y donnant beaucoup de détails notamment sur sa couleur, son
odeur, son poids, le son qu’il fait : “ce morceau de cire : il vient tout fraîchement d'être tiré de la ruche,
il n'a pas encore perdu la douceur du miel qu'il contenait, il retient encore quelque chose de l'odeur
des fleurs dont il a été recueilli ; sa couleur, sa figure, sa grandeur sont apparentes ; il est dur, il est
froid, il est maniable, et si vous frappez dessus, il rendra quelque son.” De plus, il explique que
lorsqu’on introduit le morceau dans le feu, il fond.
4) Jugement : vient du latin judicare, “juger”, “dire le droit”.
Son sens philosophique est l’acte
consistant à lier des idées mais aussi la faculté accomplissant cette opération.
Dans son usage le plus.
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