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Publié le 13/06/2024

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« Comment Voltaire fait-il la preuve que l'animal n'est pas une machine ? Voltaire, philosophe des Lumières du XVIIIe, écrit l’article « Bêtes » dans son Dictionnaire Philosophique en s’opposant à la théorie de Descartes qui apparente l’animal à une machine.

Voltaire démontre alors que l’animal possède une sensibilité, des émotions et une certaine intelligence tout en condamnant les propos de Descartes qui selon lui sont injustifiés et erronés. Nous pouvons alors nous demander comment Voltaire démontre que les animaux sont sensibles et perfectibles ? Nous verrons dans un premier temps, l’opposition de Voltaire à Descartes, puis ensuite la perfectibilité des animaux et enfin leur sensibilité. Voltaire s’oppose à Descartes dans le premier paragraphe avec un paragraphe au ton dénonciateur et véhément que l’on remarque avec l’usage d’exclamations et de formules comme « quelle pitié » ou « quelle pauvreté ».

Ces formules annonce l’opposition entre Voltaire et Descartes et que Voltaire va faire la satire des dires et écrits de Descartes.

Ce paragraphe est plutôt court et composé d’une seule phrase qui annonce l’argumentation et résume les idées du texte et l’opposition de Voltaire envers Descartes.

On peut remarquer une énumération en parallélisme de construction avec « qui n’apprennent rien, ne perfectionnent rien » l.3 précédé de « qui font toujours leurs opérations de la même manière » qui insiste sur la stupidité des propose de Descartes tout comme les mots « pitié » et « pauvreté » à connotation péjorative et tragique qui qualifie le fait que Descartes a dit « que les bêtes sont des machines privées de connaissances et de sentiments ».

On voit alors bien la critique de Voltaire sur les dires de Descartes. Après avoir annoncé les divers qu’il critique, Voltaire va démontrer au contraire que les animaux sont perfectibles et sensibles Le deuxième paragraphe est la démonstration par Voltaire de la perfectibilité des animaux.

C’est un paragraphe composé d’une successions de questions dont certaines sont réthorique, au sujet des capacités des animaux : Voltaire montre par l’exemple et la véhémence que Descartes a tort.

C’est un paragraphe avec beaucoup de ponctuation interrogative due aux questions qui renforce les propose de Voltaire et son opinion.

Beaucoup de détails sont donnés sur les animaux : « cet oiseau qui fait son nid en demi-cercle quand il l’attache à un mur, qui le bâtit en quart de cercle quand il est dans un angle, et en cercle sur un arbre » l.4à6, donne une impression de complexité et démontre l’intelligence des animaux, ici de l’oiseau, capable de s’adapter à son environment pour construire son nid.

On trouve également l’utilisation de la deuxième personne du singulier avec « tu » répétés plusieurs fois qui vise directement Descartes de manière insistante mais qui peut aussi être associé aux lecteurs qui peut se sentir plus inclus et plus touchés par les propos de Voltaire, le lecteur est inviter à réfléchir à la question.

Voltaire insiste sur les capacités et l’intelligence des animaux et cherche à provoquer l’émotion du lecteur en rendant ridicule les dires de Descartes. Les.... »

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