Transylvanie.
Publié le 08/12/2021
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Transylvanie. en roumain Transilvania ou parfois Ardeal. en hongrois Erdély. en
allemand Siebenbürgen. région de la Roumanie, limitée au sud et à l'est par les Carpates,
et à l'ouest par la plaine pannonienne. La Transylvanie est une région montagneuse et boisée,
coupée de bassins fertiles, et riche en gaz naturel et sel gemme. On y trouve une importante
minorité hongroise. Villes principales : Bra? ov, Cluj-Napoca, Sibiu.
Histoire.
Centre de l'ancien royaume dace, la Transylvanie fut conquise par l'empereur romain
Trajan en 107, mais les Romains durent l'abandonner dès 270-275. Occupée par les
Slaves à partir du VIe siècle, elle fut colonisée par les Magyars au XIe siècle, et le roi Géza II
(1141/1161) y fit venir des Allemands, qui côtoyèrent dès lors les Sicules (ou Székely,
Hongrois aux origines mal connues) et des groupes valaques issus des anciennes
populations romano-daces. L'affaiblissement de la couronne hongroise qu'entraînèrent les
raids mongols permit aux voïvodes (gouverneurs) magyars de Transylvanie de se rendre
indépendants de fait dès le XVe siècle ; cette situation fut entérinée après la défaite
hongroise de Mohács contre les Ottomans (1526). Le voïvode Jean Zápolya se fit alors
élire roi de Hongrie par la petite noblesse de la province, tandis que Ferdinand Ier de
Habsbourg était élu roi de Bohême et de Hongrie par la haute noblesse à Presbourg
(aujourd'hui Bratislava). Zápolya s'allia aux Ottomans dont il reconnut la suzeraineté et, en
1538, la Hongrie fut partagée, Ferdinand Ier régnant sur la partie occidentale et Zápolya sur
la Transylvanie. Avec l'aide des Turcs, la Transylvanie préserva son indépendance jusqu'au
XVIIe siècle, face aux visées des Habsbourg. La résistance nationale contre les Habsbourg
catholiques d'Autriche se confondit avec une lutte religieuse : la Transylvanie était en effet
un fief protestant où se côtoyaient Allemands luthériens et Magyars calvinistes, avec une
communauté orthodoxe, celle des Valaques, placés au bas de l'échelle sociale. La tentative
d'introduction de la Contre-Réforme catholique par le prince Étienne Báthory, entre 1571
et 1576, entraîna le pays dans de profonds conflits internes, dont profitèrent le prince de
Valachie, Michel le Brave, pour réunir un moment la Transylvanie aux autres principautés
danubiennes (1600-1601), puis l'empereur allemand Rodolphe II de Habsbourg (15761612) pour s'emparer de la province. Les princes Étienne Bosckay (1605-1606), Gabriel
Bethlen (1613-1629) et Georges Ier Rákóczi (1630-1648) incarnèrent la résistance aux
Habsbourg. Mais, en raison du déclin des Ottomans, consécutif à leur défaite devant Vienne
en 1683, la Transylvanie fut reconquise en 1691 par Léopold Ier de Habsbourg. Les
Valaques, majoritaires dans la population de Transylvanie, subirent alors la double
oppression de l'autorité centrale et des nobles hongrois, chargés par les Habsbourg
d'assurer le calme de la province. Le compromis de 1867, qui créait la Double Monarchie
austro-hongroise, attribua la Transylvanie au royaume de Hongrie, et la Transylvanie subit
une politique de magyarisation intensive qui accentua le clivage entre les Magyars et les
populations roumaine et allemande.
Mais la chute de l'Empire austro-hongrois en 1918 permit de réaliser le rêve valaque
d'union avec la Roumanie (1er décembre 1918). Malgré les garanties du traité de Trianon
(1920), les populations non roumaines ressentirent une intense frustration, rapidement
exploitée par l'Allemagne nazie. La Hongrie, alliée de l'Axe, obtint donc par le compromis de
Vienne, en août 1940, la Transylvanie septentrionale et orientale. En 1947, le
rattachement de l'ensemble de la province à la Roumanie fut confirmé. Le régime
communiste reconnut, de 1952 à 1968, l'existence d'une région autonome garantissant
les droits de la minorité hongroise, qui représentait environ 2 millions de personnes ; mais
Nicolae Ceau? escu adopta ensuite une politique nationaliste qui s'exprima en Transylvanie à
travers une tentative d'assimilation des populations hongroises (les communautés rurales,
à l'instar de celles des Roumains dont les villages étaient rasés, furent regroupées en de
nouveaux villages). Après la révolte, déjà politique, des ouvriers de Bra?ov de toute
nationalité en 1987, celle de la population de Timi?oara, en décembre 1989, contribua à la
chute du régime de Ceau? escu. Des heurts sanglants opposèrent cependant, en 1990, les
extrémistes des deux communautés roumaine et hongroise.
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Les livres
Transylvanie, page 5257, volume 10
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Les corrélats
Alba Iulia
Báthory - Báthory Étienne
Brasov
Hongrie - Histoire - Des origines au royaume de Hongrie
Hongrie - Histoire - La Hongrie communiste et postcommuniste
Hongrie - Histoire - La Hongrie des Habsbourg
Hongrie - Histoire - La Hongrie indépendante
Hongrie - Histoire - La Hongrie sous double tutelle
Magyars
Pannonien (bassin)
Rákóczi
Roumanie - Arts - Beaux-arts
Roumanie - Géographie
Roumanie - Géographie - Les aspects humains
Roumanie - Géographie - Les conditions naturelles
Roumanie - Histoire - De la « grande Roumanie » à la Seconde Guerre mondiale
Roumanie - Histoire - Des origines controversées
Roumanie - Histoire - Les principautés danubiennes
Roumanie - Histoire - Unité et indépendance
Sibiu
Les médias
Roumanie - carte physique
Les livres
Roumanie - Brasov, au coeur de la Transylvanie, page 4481, volume 8
Transylvanie. en roumain Transilvania ou parfois Ardeal. en hongrois Erdély. en
allemand Siebenbürgen. région de la Roumanie, limitée au sud et à l'est par les Carpates,
et à l'ouest par la plaine pannonienne. La Transylvanie est une région montagneuse et boisée,
coupée de bassins fertiles, et riche en gaz naturel et sel gemme. On y trouve une importante
minorité hongroise. Villes principales : Bra? ov, Cluj-Napoca, Sibiu.
Histoire.
Centre de l'ancien royaume dace, la Transylvanie fut conquise par l'empereur romain
Trajan en 107, mais les Romains durent l'abandonner dès 270-275. Occupée par les
Slaves à partir du VIe siècle, elle fut colonisée par les Magyars au XIe siècle, et le roi Géza II
(1141/1161) y fit venir des Allemands, qui côtoyèrent dès lors les Sicules (ou Székely,
Hongrois aux origines mal connues) et des groupes valaques issus des anciennes
populations romano-daces. L'affaiblissement de la couronne hongroise qu'entraînèrent les
raids mongols permit aux voïvodes (gouverneurs) magyars de Transylvanie de se rendre
indépendants de fait dès le XVe siècle ; cette situation fut entérinée après la défaite
hongroise de Mohács contre les Ottomans (1526). Le voïvode Jean Zápolya se fit alors
élire roi de Hongrie par la petite noblesse de la province, tandis que Ferdinand Ier de
Habsbourg était élu roi de Bohême et de Hongrie par la haute noblesse à Presbourg
(aujourd'hui Bratislava). Zápolya s'allia aux Ottomans dont il reconnut la suzeraineté et, en
1538, la Hongrie fut partagée, Ferdinand Ier régnant sur la partie occidentale et Zápolya sur
la Transylvanie. Avec l'aide des Turcs, la Transylvanie préserva son indépendance jusqu'au
XVIIe siècle, face aux visées des Habsbourg. La résistance nationale contre les Habsbourg
catholiques d'Autriche se confondit avec une lutte religieuse : la Transylvanie était en effet
un fief protestant où se côtoyaient Allemands luthériens et Magyars calvinistes, avec une
communauté orthodoxe, celle des Valaques, placés au bas de l'échelle sociale. La tentative
d'introduction de la Contre-Réforme catholique par le prince Étienne Báthory, entre 1571
et 1576, entraîna le pays dans de profonds conflits internes, dont profitèrent le prince de
Valachie, Michel le Brave, pour réunir un moment la Transylvanie aux autres principautés
danubiennes (1600-1601), puis l'empereur allemand Rodolphe II de Habsbourg (15761612) pour s'emparer de la province. Les princes Étienne Bosckay (1605-1606), Gabriel
Bethlen (1613-1629) et Georges Ier Rákóczi (1630-1648) incarnèrent la résistance aux
Habsbourg. Mais, en raison du déclin des Ottomans, consécutif à leur défaite devant Vienne
en 1683, la Transylvanie fut reconquise en 1691 par Léopold Ier de Habsbourg. Les
Valaques, majoritaires dans la population de Transylvanie, subirent alors la double
oppression de l'autorité centrale et des nobles hongrois, chargés par les Habsbourg
d'assurer le calme de la province. Le compromis de 1867, qui créait la Double Monarchie
austro-hongroise, attribua la Transylvanie au royaume de Hongrie, et la Transylvanie subit
une politique de magyarisation intensive qui accentua le clivage entre les Magyars et les
populations roumaine et allemande.
Mais la chute de l'Empire austro-hongrois en 1918 permit de réaliser le rêve valaque
d'union avec la Roumanie (1er décembre 1918). Malgré les garanties du traité de Trianon
(1920), les populations non roumaines ressentirent une intense frustration, rapidement
exploitée par l'Allemagne nazie. La Hongrie, alliée de l'Axe, obtint donc par le compromis de
Vienne, en août 1940, la Transylvanie septentrionale et orientale. En 1947, le
rattachement de l'ensemble de la province à la Roumanie fut confirmé. Le régime
communiste reconnut, de 1952 à 1968, l'existence d'une région autonome garantissant
les droits de la minorité hongroise, qui représentait environ 2 millions de personnes ; mais
Nicolae Ceau? escu adopta ensuite une politique nationaliste qui s'exprima en Transylvanie à
travers une tentative d'assimilation des populations hongroises (les communautés rurales,
à l'instar de celles des Roumains dont les villages étaient rasés, furent regroupées en de
nouveaux villages). Après la révolte, déjà politique, des ouvriers de Bra?ov de toute
nationalité en 1987, celle de la population de Timi?oara, en décembre 1989, contribua à la
chute du régime de Ceau? escu. Des heurts sanglants opposèrent cependant, en 1990, les
extrémistes des deux communautés roumaine et hongroise.
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