Transsaharienne

« 1 / 2 Transsaharie,nne 1 Inaugurés le 16 septembre 1971, par le président Bou­ medlène, les travaux de la route El Golea-ln Salah ont donné le signal de la construction d'une grande liaison tranaaaharlenne, projet vieux de près d'un siècle.

Un pre­ mier tronçon, long de 360 km a été ouvert en 1973.

Sans attendre la réponse des organisations internationales im­ pliquées dans le projet, le gouvernement algérien a décidé de financer lui-même les travaux.

Mais la construction de la Transsaharienne qui, selon les plans, devait être achevée en 1980, a déjà deux ans de retard.

Elle reliera Alger à Kano (Nigeria) et à Gao (Mali) via Ghardaïa, El Golea, ln Salah et Tamanrasset où se situera la bifurcation.

2 VIeux dessein colonial remontant à la fin du XIX• siè­ cle, l'Idée d'un réseau de communications sahariénnes est avancée pour la première fois en 1879 par l'ingénieur français Duponchel.

Son projet, qui ne verra jamais le jour, prévoit une liaison ferroviaire entre l'Afrique du Nord et le Sénégal d'une part, et le Soudan d'autre part.

En 1891, une " Société d'études pour une voie ferrée de Biskra à Ouargla et prolongements " est fondée, mais le projet Berthelot dit du " Transafricain Alger-Le Cap "• éla­ boré en 1912, reste lettre morte.

Seule une ligne ferro­ viaire, achevée en 1939, aboutit à Béchar, à 800 km au sud d'Oran.

3 Après la seconde guerre mondiale, quelques voles macadamisées sont construites au Sahara.

En 1964, après l'accession de l'Algérie à l'indépendance, lors d'une réu­ nion de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) de l'ONU à Alger, un Comité de liaison transsaharienne (réunissant l'Algérie, la Tunisie, Je Niger et le Mali) est créé en vue d'effectuer de nouvelles études.

Une pre­ mière mission de reconnaissance est envoyée sur place en 1966 par le Fonds spécial de l'ONU, elle évalue le coQt total de la route à 86 millions de dollars. 2 / 2. »