transports.
Publié le 08/12/2021
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transports. n.m.pl., ensemble des véhicules automobiles, ferroviaires, maritimes,
aériens, etc., et des infrastructures nécessaires à la circulation des marchandises et
des voyageurs (routes, voies ferrées, gares, canaux, ports, aérodromes, etc.). Le
secteur économique des transports se subdivise en six modes : routier, ferroviaire,
aérien, maritime, fluvial et par oléoducs. Tous modes et types de trafic confondus, il se
caractérise par un taux de croissance significativement supérieur à celui du produit
national brut (PNB), et par l'accroissement tendanciel de la part prise par les transports
aériens et routiers, au détriment des autres. Alors que sur les longues distances les
transports maritimes et aériens continuent à dominer les trafics de marchandises et de
voyageurs, les transports routiers de marchandises occupent désormais une place
prépondérante dans le trafic intérieur (90 % en 1992 contre 53 % en 1982). Souples et
n'imposant pas de ruptures de charge, ils sont en effet particulièrement adaptés à
l'évolution d'une économie qui travaille de plus en plus en « flux tendus », c'est-à-dire
sans stocks. Le transport routier présente néanmoins de graves inconvénients : il est
coûteux en vies humaines (50 000 morts par an sur les routes d'Europe), et
extrêmement polluant, il dépend d'une source énergétique en voie de raréfaction, et les
réseaux qu'il utilise sont menacés de saturation à brève échéance. Le même
phénomène de saturation menace le transport aérien. La majorité des aéroports
européens sont aujourd'hui utilisés au maximum de leurs capacités, et on enregistre
depuis quelques années une dégradation régulière de la ponctualité des vols. Ces
évolutions redonnent leur chance aux autres modes de transport : voie fluviale, mais
surtout transport ferroviaire. Celui-ci a connu une baisse importante de son trafic, mais
il paraît aujourd'hui en passe, grâce à l'innovation technologique (TGV) et à ses qualités
intrinsèques (sûreté, innocuité sur l'environnement), de reconquérir une part importante
du marché. C'est pourquoi on semble vouloir s'orienter, dans les principaux pays
industrialisés, vers la création de systèmes plurimodaux intégrant les différents modes
de transport.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
automobile - Histoire de l'automobile
aviation - L'aviation civile
chemin de fer - Le rôle économique du chemin de fer aujourd'hui - Introduction
France - Géographie - La vie économique - Les transports
navires - Les navires de commerce
route
transports urbains
ville - Géographie du phénomène urbain - L'explosion urbaine
voie
voiture
transports. n.m.pl., ensemble des véhicules automobiles, ferroviaires, maritimes,
aériens, etc., et des infrastructures nécessaires à la circulation des marchandises et
des voyageurs (routes, voies ferrées, gares, canaux, ports, aérodromes, etc.). Le
secteur économique des transports se subdivise en six modes : routier, ferroviaire,
aérien, maritime, fluvial et par oléoducs. Tous modes et types de trafic confondus, il se
caractérise par un taux de croissance significativement supérieur à celui du produit
national brut (PNB), et par l'accroissement tendanciel de la part prise par les transports
aériens et routiers, au détriment des autres. Alors que sur les longues distances les
transports maritimes et aériens continuent à dominer les trafics de marchandises et de
voyageurs, les transports routiers de marchandises occupent désormais une place
prépondérante dans le trafic intérieur (90 % en 1992 contre 53 % en 1982). Souples et
n'imposant pas de ruptures de charge, ils sont en effet particulièrement adaptés à
l'évolution d'une économie qui travaille de plus en plus en « flux tendus », c'est-à-dire
sans stocks. Le transport routier présente néanmoins de graves inconvénients : il est
coûteux en vies humaines (50 000 morts par an sur les routes d'Europe), et
extrêmement polluant, il dépend d'une source énergétique en voie de raréfaction, et les
réseaux qu'il utilise sont menacés de saturation à brève échéance. Le même
phénomène de saturation menace le transport aérien. La majorité des aéroports
européens sont aujourd'hui utilisés au maximum de leurs capacités, et on enregistre
depuis quelques années une dégradation régulière de la ponctualité des vols. Ces
évolutions redonnent leur chance aux autres modes de transport : voie fluviale, mais
surtout transport ferroviaire. Celui-ci a connu une baisse importante de son trafic, mais
il paraît aujourd'hui en passe, grâce à l'innovation technologique (TGV) et à ses qualités
intrinsèques (sûreté, innocuité sur l'environnement), de reconquérir une part importante
du marché. C'est pourquoi on semble vouloir s'orienter, dans les principaux pays
industrialisés, vers la création de systèmes plurimodaux intégrant les différents modes
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