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transmissions, arme des 1 PRÉSENTATION transmissions, arme des, arme chargée de la mise en oeuvre et de la coordination du système de communication de l'armée de terre.

Publié le 26/04/2013

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transmissions, arme des 1 PRÉSENTATION transmissions, arme des, arme chargée de la mise en oeuvre et de la coordination du système de communication de l'armée de terre. Les transmissions sont également responsables de la mise en oeuvre des unités de guerre électronique et sont chargées de gérer les fréquences allouées à l'armée de terre. 2 HISTORIQUE Le premier système de transmission apparaît à la fin du XVIIe siècle avec l'invention d'instruments d'optique perfectionnés, comme des longues-vues possédant un bon pouvoir séparateur et permettant de distinguer de petits détails à grande distance. Les frères Chappe, officiers du génie, eurent l'idée d'un sémaphore aux bras articulés pouvant transmettre toute une série de signaux correspondant à un alphabet et à un code d'abréviations. La première unité de « sapeurs télégraphistes « est créée en 1794. La télégraphie optique servira à des fins militaires pendant les guerres de la Révolution et de l'Empire. L'utilisation d'une nouvelle invention, l'électricité, accélère la mutation des transmissions. Le télégraphe électrique utilisant l'alphabet Morse est employé pour la première fois dans un contexte militaire lors de la guerre de Crimée (1854-1855). Du ressort exclusif de l'administration des PTT pour la formation des sections télégraphistes en temps de guerre, la mission est dorénavant confiée au Génie. En France, le capitaine du génie Gustave Ferrié développe la Télégraphie sans Fil (TSF). En 1900 est créé le service de la radiotélégraphie militaire française et, en 1901, les premiers émetteurs-récepteurs montés sur de petits fourgons deviennent opérationnels. En 1902, Ferrié réalise la liaison Martinique-Guadeloupe, coupée par l'éruption de la Montagne Pelée. En 1910, la première liaison sol-air est réalisée avec le dirigeable « Clément Bayard «. Puis Ferrié organise à partir du poste de la tour Eiffel le service des signaux horaires pour la détermination exacte des latitudes. Au cours de la Première Guerre mondiale, les unités de télégraphistes sont sur tous les fronts. Elles interceptent les messages radio allemands et fournissent au commandement des renseignements précieux. À la fin de la guerre, les premières liaisons sans fil sont établies avec les avions. Ayant démontré leur importance primordiale, les transmissions sont développées entre les deux guerres et sont structurées en régiments et bataillons, mais dépendent toujours du génie militaire. Le 1er juin 1942, les transmissions se séparent du génie et forment une arme indépendante. 3 ORGANISATION Les transmissions de l'armée de terre comprennent trois composantes distinctes : 3.1 La composante stratégique Véritable système nerveux de l'armée de terre et vitale pour son fonctionnement, la chaîne des télécommunications et de l'information est implantée sur 175 sites (33 centres techniques et 142 centres automatisés), répartis sur l'ensemble du territoire national et dans les départements et territoires d'outre-mer. Elle assure l'interconnexion aux différents réseaux civils et militaires et aux réseaux alliés des forces projetées soit dans un cadre national soit dans un cadre multinational. Enfin, les transmissions participent à la conception et à la réalisation des systèmes d'informatique et de communication. La composante stratégique comprend la Direction centrale des télécommunications et de l'informatique à laquelle sont subordonnées 5 directions régionales et des compagnies de transmissions rattachées au 8 e Régiment de transmissions à vocation nationale. 3.2 La composante tactique Les transmissions assurent, dans le domaine tactique, les liaisons au sein des forces et entre les forces engagées, essentiellement par le biais du réseau intégré des transmissions automatiques mobiles (RITA). La brigade de transmissions regroupe ces moyens, constitués de 4 régiments de transmissions. 3.3 La composante guerre électronique Il s'agit, pour l'essentiel, de l'interception, de l'écoute et de la localisation des moyens de l'ennemi afin d'en préciser le dispositif et de permettre leur éventuelle neutralisation ou destruction par des moyens de l'artillerie ou de l'aviation, de la neutralisation des moyens de communication ennemis par leur brouillage et de la diffusion de fausses informations sur le réseau de transmission ennemi pour désorganiser le commandement adverse. La France dispose de deux régiments de guerre électronique qui appartiennent à la Brigade de renseignement et de guerre électronique. 4 L'ÉCOLE SUPÉRIEURE ET D'APPLICATION DES TRANSMISSIONS L'École supérieure et d'application des transmissions est implantée à Rennes. Sa mission est de former les officiers et les sous-officiers dans les domaines des télécommunications tactiques et stratégiques et de la guerre électronique. Elle délivre des diplômes d'ingénieur en informatique et en électronique et de spécialiste en management des systèmes d'information. Elle forme également du personnel civil de la défense ou d'autres ministères et des militaires d'autres armes et armées, français et étrangers. 5 LES MATÉRIELS Les transmissions disposent de nombreux appareils particulièrement performants et sécurisés. Parmi ceux-ci, on trouve notamment le START (système automatisé de reconnaissance technique) qui assure l'interception, l'écoute et l'enregistrement des émissions dans les gammes HF, VHF, UHF et SHF (radars), la localisation automatique des émetteurs, l'élaboration et le suivi de la situation tactique ; des stations radars destinées à détecter, à localiser et à reconnaître les objectifs mobiles du champ de bataille ; des systèmes de transmissions par voie satellitaire telles que INMARSAT ou les stations Syracuse. Les systèmes de transmissions sont maintenant essentiellement à « évasion de fréquence «, ce qui leur assure une sécurisation de la transmission de données. Ces systèmes de transmission sont protégés contre l'écoute, contre le brouillage et contre l'impulsion électromagnétique. Enfin le RITA (réseau intégré de transmissions automatiques) assure les liens indispensables entre les réseaux de combat, les postes de commandement tactiques nationaux et alliés et les échelons élevés du commandement en métropole. Il s'agit d'un système de communication à débit rapide permettant l'utilisation de terminaux multimédias, les échanges entre les systèmes informatiques et les conversations téléphoniques. Il est bien entendu « interopérable « avec les réseaux alliés (en particulier celui de l'OTAN), le réseau civil, le réseau stratégique et les systèmes satellitaires. Dans le domaine plus spécifique de l'informatique, on peut citer le SICF (Système d'information pour le commandement des Forces) qui est constitué de postes de travail couvrant les principaux domaines fonctionnels du champ de bataille et prenant en compte le travail des cellules d'état-major telles que la conception, la planification, la synthèse, la conduite, le renseignement, les feux et l'appui logistique, la 3 e dimension et le spectre électromagnétique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

« diplômes d’ingénieur en informatique et en électronique et de spécialiste en management des systèmes d’information.

Elle forme également du personnel civil de la défense ou d’autres ministères et des militaires d’autres armes et armées, français et étrangers. 5 LES MATÉRIELS Les transmissions disposent de nombreux appareils particulièrement performants et sécurisés.

Parmi ceux-ci, on trouve notamment le START (système automatisé de reconnaissance technique) qui assure l’interception, l’écoute et l’enregistrement des émissions dans les gammes HF, VHF, UHF et SHF (radars), la localisation automatique des émetteurs, l’élaboration et le suivi de la situation tactique ; des stations radars destinées à détecter, à localiser et à reconnaître les objectifs mobiles du champ de bataille ; des systèmes de transmissions par voie satellitaire telles que INMARSAT ou les stations Syracuse. Les systèmes de transmissions sont maintenant essentiellement à « évasion de fréquence », ce qui leur assure une sécurisation de la transmission de données.

Ces systèmes de transmission sont protégés contre l’écoute, contre le brouillage et contre l’impulsion électromagnétique.

Enfin le RITA (réseau intégré de transmissions automatiques) assure les liens indispensables entre les réseaux de combat, les postes de commandement tactiques nationaux et alliés et les échelons élevés du commandement en métropole.

Il s’agit d’un système de communication à débit rapide permettant l’utilisation de terminaux multimédias, les échanges entre les systèmes informatiques et les conversations téléphoniques.

Il est bien entendu « interopérable » avec les réseaux alliés (en particulier celui de l’OTAN), le réseau civil, le réseau stratégique et les systèmes satellitaires. Dans le domaine plus spécifique de l’informatique, on peut citer le SICF (Système d’information pour le commandement des Forces) qui est constitué de postes de travail couvrant les principaux domaines fonctionnels du champ de bataille et prenant en compte le travail des cellules d’état-major telles que la conception, la planification, la synthèse, la conduite, le renseignement, les feux et l’appui logistique, la 3 e dimension et le spectre électromagnétique. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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