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trafic de dechets toxiques en somalie

Publié le 04/03/2015

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Le trafic de déchets toxiques en SomalieDes déchets toxiques seraient illégalement déchargés sur les côtes somaliennes par des bateaux provenant de pays étrangers depuis les années 1990. De mystérieux barils remplis de déchets toxiques sont trouvés sur des plages et le tsunami de 2005 en ramène d'autres. Selon un rapport du Programme des Nations Unies Pour l'Environnement(UNEP), les déchets dangereux ont commencés à être rejetés dans le territoire somalien dans les années 1990. Un pêcheur du village de Lidaan raconte que certains barils ont été retrouvés percés et vides, le contenu donc rejeté dans la mer. Lorsqu'il se fait demander si quelqu'un a été témoin du bateau déchargeant cette cargaison dans l'eau, il répond que non, puisqu'il n'y a pas de garde côtière en somalie. Selon lui, ce sont les pirates qui tentent de s'occuper de la sécurité des eaux environnantes. D'après Nick Nuttall, porte-parole du Programme pour l'Environnement (UNEP) de l'ONU en Somalie, le pays est utilisé comme un dépotoir depuis les années 1990 et continua à l'être tout au long de la guerre civile. De plus, il explique que les déchets sont trouvés sous diverses formes. Il y a de l'uranium radioactif, du plomb, des métaux lourds tels que le cadmium et le mercure mais aussi des déchets industriels, d'hôpitaux ou chimique. Des compagnies européennes ont trouvé qu'il était très peu coûteux de se débarrasser des déchets, soit pour la somme modique de 2.50$ par baril comparativement à 1000$ en Europe, dit-il. <...
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« spécialiste du déchet toxique en Afrique, Guido Garelli, un transporteur, également l’homme de confiance de l’armée italienne à Mogadiscio, Carlo Marocchino et le président de la Somalie de 1991 à 1993, Ali Mahdi.

On raconte dans ‘’Toxic Somalia’’ que Scaglione profite de son titre diplomatique pour mettre en place une opération de déchets toxiques.

Il ignore la convention de Bâle qui interdit exporter des déchets toxiques ou dangereux d’Europe vers les pays du tiers monde.

Il se rend dans les zones industrielles d’Italie pour proposer aux industries de les aider à se débarrasser de leurs déchets en leur faisant croire, selon un propriétaire d’industrie anonyme, que c’était fait en toute légalité.

Un autre industriel le dénonce à la justice italienne (Palazzo di Giustizia).

Des micros sont secrètement placés lors d’une de ses réunions et enregistrent une conversation parlant de déchets toxiques, de déchets d’un autre type et d’une autorisation pour les envoyer en Somalie.

Pourtant, d’après le procureur de justice d’Asti, Luciano Tarditti, à cette époque, ce pays de la corne de l’Afrique n’était en aucun cas prêt à recevoir ce genre de déchets légalement, peu importe les documents ou autorisations utilisées.

Scaglione et Marocchino, lorsqu’exposés aux enregistrements de leurs conversations nient que cette opérations a eu lieu.

Ils expliquent que c’était un projet qui a été avorté.

Les preuves manquent pour les accuser puisque le bateau qui était surveillé par la justice italienne n’est pas parti d’Europe.

Les auteurs des activités illégales de rejet de déchets sur les côtes somaliennes restent donc inconnus aux yeux de la loi. Selon la FAO (Food and agriculture organisation (lié à l’ONU) plus de 700 vaisseaux étrangers naviguaient illégalement dans les eaux Somaliennes et pratiquaient la pêche industrielle Un baril rempli de produits toxiques et nocifs est examiné puis recouvert de fibre de ver (pour éviter les fuites). Les déchets toxiques au Québec. »

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