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Tours.

Publié le 08/12/2021

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Tours. chef-lieu du département d'Indre-et-Loire, sur la Loire. 133 403 habitants, dans une
agglomération qui en compte plus de 290 000. La ville occupe une langue de terre qui forme
un long triangle entre la Loire et le Cher avant leur confluent. Malgré les destructions causées
par les bombardements pendant la Seconde Guerre mondiale, Tours conserve de son passé
de remarquables témoins : la cathédrale Saint-Gatien (XIIIe -XVIe siècle), qui abrite le
tombeau des fils de Charles VIII et que jouxte le cloître de la Psalette (XVe -XVIe siècle) ;
l'église Saint-Julien (XIIe -XIIIe siècle) ; les vestiges de l'ancienne basilique Saint-Martin avec la
tour de l'Horloge et la tour Charlemagne (XIe -XIIe siècle) ; la fontaine de Beaune ; l'hôtel
Gouin, de la Renaissance, où est établi le Musée archéologique ; la maison dite de Tristanl'Hermite ; et, dans le Vieux Tours, autour de la place Plumereau, un admirable quartier ancien
réhabilité. La ville abrite également un riche musée des beaux-arts, où l'on peut voir
notamment des oeuvres des XVIIe et XVIIIe siècles français, ainsi que des toiles de Mantegna,
Rembrandt et Rubens. Le musée du Compagnonnage est l'un des plus originaux musées de
France.
Les activités de la ville sont d'abord tertiaires. Tours est en effet une capitale touristique,
dans une région au patrimoine prestigieux (châteaux de la Loire). Il s'y tient de grandes foires
internationales, et elle partage avec Orléans et Poitiers ses activités universitaires. Le « parc
technologique de la vallée du Cher » accueille aussi une centaine de laboratoires de recherche.
Le secteur secondaire, qui s'est développé plus tardivement, compte surtout des industries
mécaniques et électriques, et une importante industrie pharmaceutique. Sont également
présents l'agroalimentaire, la fabrication de pneumatiques, de roulements à billes, l'imprimerie,
l'ameublement et la confection.

Histoire.
Fondée par les Celtes Turones qui lui donnèrent son nom, la ville de Tours devint au IVe
siècle, après la conquête romaine du Ier siècle avant J.-C., la capitale de la Lyonnaise IIIe .
L'évêque de Tours saint Martin (mort en 397), évangélisateur des campagnes et patron
des Francs, fit de la basilique de Tours et du monastère de Marmoutier un centre de
pèlerinage connu dans toute l'Europe. C'est à Tours que Clovis, après sa victoire sur les
Wisigoths à Vouillé (507), reçut les insignes de consul, qui marquaient sa reconnaissance
par l'empereur d'Orient Anastase. Au VIe siècle, l'évêque de Tours Grégoire rédigea l'une
des premières histoires des Gaules. Au VIIe siècle, c'est entre Tours et Poitiers que Charles
Martel arrêta les invasions sarrasines. Au Xe siècle, Alcuin, conseiller de Charlemagne, y
fonda une école de théologie et fit de l'abbaye Saint-Martin l'un des centres de la
renaissance carolingienne, réputé pour ses manuscrits.
Capitale du comté de Touraine, passé aux Angevins puis revenu à la France en 1259,
Tours fut dès lors l'une des résidences favorites des rois de France : Louis XI établit sa
retraite au château de Plessis-lès-Tours ; en 1484, il y réunit les états généraux qui
consacrèrent l'unité de la nation et la soumission des trois ordres à l'autorité royale. Aux
XVe e t XVI e siècles, la cité, prospère, s'agrandit et les riches marchands y bâtirent des
hôtels (famille des Briçonnet) ; la culture des vers à soie (les mûriers furent introduits par
Louis XI) et le tissage se développèrent rapidement (plus de huit mille métiers). Tours
déclina, cependant, avec les guerres de Religion et l'exil des soyeux protestants après la
révocation de l'édit de Nantes en 1685.
Pendant la guerre de 1870 et l'occupation de Paris par les Allemands, Tours fut choisie
comme siège de la délégation du gouvernement de Défense nationale (septembredécembre) dirigée par Gambetta.

Le congrès de Tours.
Ce congrès, le XVIIIe congrès national de la SFIO, se tint à Tours du 25 au 30 décembre
1920. Il provoqua une scission au sein de la SFIO et aboutit à la naissance du parti
communiste français. L'épreuve de la guerre et la dynamique créée en Russie par la
réussite de la révolution bolchevique de 1917 posèrent au parti socialiste français la
question de l'adhésion à la IIIe Internationale communiste, qui avait été fondée par Lénine à
Moscou en 1919. Après l'échec des grèves de 1920, Marcel Cachin et Ludovic Oscar
Frossard, rentrant de Moscou, exposèrent les « vingt et une conditions » d'adhésion
qu'imposait la nouvelle Internationale. Le débat du congrès porta sur le modèle léniniste
d'organisation du parti, l'obéissance absolue à l'Internationale, et la notion de dictature du
prolétariat. Le 29 décembre, 3 252 délégués du congrès (sur un total de 4 763) se
prononcèrent pour l'adhésion à la IIIe Internationale. Le nouveau parti, appelé Section
française de l'Internationale communiste (SFIC), fut aussitôt créé et conserva le journal
l'Humanité, tandis qu'un « comité de résistance », mené par Léon Blum, maintenait la

« vieille maison » SFIO.
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Les corrélats
socialisme - Le parti socialiste en France
Les livres
socialisme - le congrès de Tours, page 4816, volume 9
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Les corrélats
Alcuin
Clovis - Clovis Ier
communiste (parti)
congrès
Défense nationale (gouvernement de la)
France - Histoire - L'enracinement de la République - L'entre-deux-guerres (19181939)
Grégoire de Tours
Indre-et-Loire (37)
Loire
Louis - FRANCE - Louis XI
Martin
Saint-Pierre-des-Corps
SFIO (Section française de l'Internationale ouvrière)
socialisme - Le parti socialiste en France
syndicalisme - Le syndicalisme ouvrier français - Le temps des divisions
Touraine
Les natifs de ce lieu
Bérenger de Tours
Balzac (Honoré de)
Bonnefoy Yves
Bosse Abraham
Bourdichon Jehan
Courteline (Georges Moinaux, dit Georges)
Destouches (Philippe Néricault, dit Philippe)
Fouquet Jean
La Vallière (Françoise Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de)
Maar (Henriette Markovic, dite Dora)
Nizan Paul
Pêcheux Michel
Semblançay (Jacques de Beaune, seigneur de)
Trousseau Armand
Vignon Claude
Les médias
Europe - carte politique
France - carte des départements et des Régions
Indre-et-Loire (37) - carte physique
Les livres
Tours, page 5243, volume 10

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