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Touré (Sékou)

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 To~Mé (Sékou) 1 Fondateur de la Guinée Indépendante dont Il est le premier président, doctrinaire d'un socialisme africain, doté d'un caractère soupçonneux et autoritaire qui1 lui attirera de nombreuses inimitiés, Ahmed Sékou Touré figure au premier rang des militants et des idéologues du tiers monde décolonisé.

Seul en Afrique francophone, il refuse, en 1958, la Communauté proposée par le géné­ ral de Gaulle.

Le retrait brutal des Français plonge le pays dans une crise économique dont il se relève mal.

Sékou Touré connaTt très vite une longue série de désil­ lusions (échec du neutralisme, de l'unité africaine, conflit avec l'URSS, différends constants avec le Sénégal et la C6te-d'lvoire qu'il accuse de comploter contre lui, etc.).

Après dix ans de rupture, il a renoué, le 14 juillet 1975, les relations diplomatiques avec la France, comme il avait rétabli, à la fin de 1974, les relations diplomatiques avec l'Allemagne, rompues en janvier 1971.

2 Né à Faranah, en pays malinké, sur le haut Niger, en 1922, il entre à l'école coranique (la Guinée est isla­ misée à 65 p.

100), puis au Collège technique de Conakry d'où il est renvoyé pour avoir conduit une grève de la faim.

Après des études par correspondance, il devient commis des PTT, en 1941, puis du Trésor, en 1948.

Son activité politique lui vaut une révocation.

3 Il voit dans le syndicalisme un moyen primordial d'action politique et fonde, dès 1945, le premier syndicat guinéen affilié à la CGT.

Avec Félix Houphouët-Boigny, Sékou Touré est à l'origine du Rassemblement démocra­ tique africain (RDA), apparenté d'abord au Parti commu­ niste français.

Il transforme la section guinéenne du RDA en un mouvement de masse, le Parti démocratique gui· néen (PDG) dont il fera le parti unique du nouvel Ëtat.

A deux reprises, l'administration fait invalider son élec­ tion, mais son influence ne cesse de croître (grève géné­ rale de 1953).

Il enlève la mairie de Conakry en 1955. 2 / 2. »

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