Tortilla Flat (extrait)John SteinbeckLes paisanos de Tortilla Flat n'utilisent ni montres ni horloges.

« Tortilla Flat (extrait) John Steinbeck Les paisanos de Tortilla Flat n'utilisent ni montres ni horloges.

Çà et là, l'un des amis acquérait une montre de quelque manière étonnante, mais il ne la gardait que le temps de la troquer contre ce dont il avait réellement envie.

Les montres avaient bonne réputation dans la maison de Danny, mais seulement comme monnaie d'échange.

Pour les besoins quotidiens, la grande horloge lumineuse du soleil suffisait.

Elle valait mieux qu'une montre, elle était plus sûre aussi, car il n'y avait pas moyen de lui faire prendre le chemin de Torrelli. En été, quand les aiguilles d'une montre marquent sept heures, c'est un bon moment pour se lever ; mais, en hiver, la même heure manque totalement d'intérêt.

Le soleil fait les choses beaucoup mieux.

Quand il dépasse le sommet des pins et vient se poser sur le perron, hiver ou été, le moment est venu raisonnablement de se lever. C'est une heure où les mains ne tremblent pas, où le ventre ne se plaint pas d'être vide.. »