Togo (2002-2003) Règne sans partage et sans fin
Publié le 27/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Togo (2002-2003) Règne sans partage et sans fin. Ce document contient 621 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Togo (2002-2003)
Règne sans partage et sans fin
La situation économique est restée précaire malgré un frémissement de la
croissance (2,6 % en 2002 contre 2,7 % en 2001).
L'inflation s'est élevée à 3,5
% ; les tensions de trésorerie se sont traduites par des arriérés de paiements
intérieurs et extérieurs (23 et 44 milliards FCFA) ; enfin, le pays n'a pas pu
tirer profit de sa présélection à bénéficier de l'Initiative pour les pays
pauvres très endettés (PPTE) faute de programme d'ajustement structurel parrainé
par les institutions de Bretton Woods (FMI et Banque mondiale).
Les pouvoirs
publics devaient également faire face au refus exprimé par l'Union européenne
(UE) et par de nombreux partenaires au développement de normaliser les relations
économiques tant que la conjoncture politique resterait critique.
L'actualité politique a confirmé le blocage définitif de la «transition»
laborieusement recadrée par l'accord-cadre de Lomé (juillet 1999).
Le 27 juin
2002, le Premier ministre Messan Kodjo Agbéyomé a en effet été limogé et un
nouveau gouvernement a été formé, composé de «faucons» du Rassemblement du
peuple togolais (RPT, parti au pouvoir).
Le pouvoir a, par ailleurs, modifié
unilatéralement le code électoral et dissous la Commission électorale nationale
indépendante (CENI, comprenant des représentants de l'opposition) au profit d'un
comité de sept juges nommés par le pouvoir puis d'une CENI sous contrôle.
Le RPT
a remporté une victoire écrasante aux élections législatives du 27 octobre 2002
(boycottées par l'opposition traditionnelle) et a pu faire passer à l'Assemblée
une révision de la Constitution permettant au général Étienne Gnassingbé Éyadéma
(au pouvoir depuis 36 ans) de briguer un nouveau mandat et d'exclure de la
compétition son principal challenger (Gilchrist Olympio).
L'opposition, gagnée
par le factionnalisme et dépourvue d'expérience probante de la gestion publique,
est restée aphone en matière programmatique.
C'est donc sans surprise que le
président sortant a triomphé à l'élection présidentielle du 1er juin 2003.
Quant
à la population, elle restait en proie à une profonde désillusion concernant les
résultats de la «démocratisation».
É.
G.
Éyadéma s'est efforcé de compenser ces difficultés internes par un
activisme en faveur du règlement des crises régionales (Côte-d'Ivoire, Libéria,
Centrafrique…), mais il devait faire face à des interrogations récurrentes quant
à la légitimité de sa qualité de médiateur..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Trinidad et Tobago (2002-2003) Fin de l'impasse politique
- Kirghizstan (2002-2003): La fin d'un modèle
- Fédération de Malaisie (2002-2003): Les défis d'une fin de mandat
- Rwanda (2002-2003): Le règne de la terreur
- Laos (2002-2003): Fin des espoirs de développement touristique