Togo (1998-1999) L'image extérieure du régime
Publié le 27/09/2020
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Togo (1998-1999)
L'image extérieure du régime
Les résultats économiques du pays se sont affichés à la baisse en 1998.
La
croissance a été négative (- 1,0 %), alors que le FMI escomptait 5,2 %, et le
taux d'inflation a été de 1 %.
Le budget 1999 voté le 31 décembre 1998
atteignait 155,06 milliards FCFA avec un déficit prévisionnel de 11 milliards.
Sur 140,95 milliards FCFA de recettes prévues, seulement 91,02 ont été
réalisées, alors que les dépenses publiques s'élevaient à la fin septembre 1998
à près de 117 milliards; la dette extérieure et interne (respectivement 808
milliards au 30 septembre 1998 et 174,7 au 30 mai 1998) a obéré lourdement les
finances de l'État qui avait toujours des difficultés à verser les salaires de
ses agents.
Le Togo est resté dans le collimateur de l'Union européenne; celle-ci n'a pas
relancé ses aides suspendues après la proclamation de la victoire contestée du
général Étienne Gnassingbé Éyadéma à l'élection présidentielle du 21 juin 1998.
Les différents dons et prêts, ou encore l'adhésion du Togo à la Banque islamique
de développement en novembre 1998, n'ont pas compensé cette perte, malgré la
mobilisation des chefs d'État d'Afrique-Caraïbes-Pacifique (ACP) et de l'Union
économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), réunis en janvier 1999 à Lomé.
Le Premier ministre Kwassi Klutsé a été reconduit à la tête d'un nouveau
gouvernement formé le 1er septembre 1998.
Mais le régime du général Éyadéma
apparaissait au pied du mur à la veille des législatives du 21 mars 1999.
Celles-ci, boycottées par l'opposition, ont été remportées par le Rassemblement
du peuple togolais (au pouvoir), avec 77 sièges sur les 79 à pourvoir.
Le
général Éyadéma a désigné le 21 mai un nouveau Premier ministre en la personne
d'Eugène Adoboli.
Les discussions engagées à partir du 20 novembre 1998 entre
l'opposition et le courant présidentiel pour sortir de la crise politique ont
fait l'objet d'une rencontre à Paris du 9 au 11 juin 1999 pour débattre de la
question de la sécurité des participants à la réunion de Lomé en juillet
suivant.
A partir d'octobre 1998, le général Éyadéma, président de la Communauté
économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), a fait de la résolution du
conflit bissau-guinéen une affaire personnelle, sans parvenir à éviter qu'il y
ait un coup d'État.
Alors que l'année 1999 avait été proclamée "année des droits
de l'homme", le rapport d'Amnesty International Togo, état de terreur, publié le
5 mai 1999, a dénoncé les pratiques du pouvoir au cours des quatre dernières
années, l'accusant de centaines d'exécutions extrajudiciaires et suscitant de
très vives réactions de la part des autorités togolaises..
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