Togo (1994-1995)
Publié le 27/09/2020
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Togo (1994-1995)
Pendant la mise en place des institutions de la IVe République (1992-1994), la
pression des forces armées a été telle que, en 1995, la normalisation de la vie
politique et économique du Togo n'était pas encore intervenue.
A la tête du pays
depuis 1967, le général Étienne Gnassingbé Eyadéma a restauré son pouvoir
absolu, lequel avait été ébranlé par la "conférence nationale" de 1991.
Issu de
l'opposition, le Premier ministre Edem Kodjo, dirigeant l'Union togolaise pour
la démocratie (UTD), n'a obtenu en 1994 la confiance du Parlement - où son parti
occupe 6 des 81 sièges - qu'avec l'appui des 38 élus de la "mouvance
présidentielle", dont 35 de l'ancien parti unique, le Rassemblement du peuple
togolais (RPT).
En désaccord sur les conditions d'organisation de trois
élections partielles, le Comité d'action pour le renouveau (CAR) de Yawovi
Agboyibo, principale force d'opposition parlementaire (34 sièges), n'a plus
siégé à l'Assemblée à partir de novembre 1994, mais les contacts ont ensuite
repris avec la Présidence.
En visite officielle au Togo, en septembre 1994, le Français Michel Roussin,
alors ministre de la Coopération, a confirmé la reprise de la coopération civile
et militaire entre Paris et Lomé, suspendue en 1992.
La France a "effacé" 400
millions FF de dette publique et en a débloqué 260 dès 1994, le FMI s'étant
engagé a en décaisser conditionnellement 430 en 1994-1995.
L'Union européenne et
l'Allemagne, qui a repris son aide humanitaire, ont marqué plus de réserves,
estimant que la loi d'amnistie de décembre 1994 n'autorisait pas de franches
retrouvailles politiques...
Craignant l'insécurité - le 6 septembre 1994, David Bruce, directeur de cabinet
du président du Parlement de transition (1991-1994), avait disparu -, de
nombreux cadres, dont Léopold Gnininvi, ancien dirigeant du COD 2 (Collectif de
l'opposition démocratique), ont choisi l'exil au Ghana, au Bénin et en Europe.
Le malaise dans l'armée, né de purges successives à l'encontre d'hommes jugés
peu sûrs, a pris un tour nouveau avec la disgrâce, en octobre 1994, du
lieutenant-colonel Yoma Djoua, l'omnipotent "bras droit" du président.
Malgré les tournées diplomatiques en Europe, le climat de violence et
l'incertitude ont paralysé l'économie du pays dont le PIB a fortement chuté
entre 1991 et 1993.
Le mécontentement provoqué par les conséquences de la forte
inflation (35,9%) qui a suivi la dévaluation du franc CFA (12 janvier 1994),
ainsi que par les retards dans le versement des traitements et les difficultés
quotidiennes croissantes n'a pas déclenché de mouvement de la part d'une
population encore marquée par l'échec de la grève générale de neuf mois, qui
avait été lancée en novembre 1992 par la Confédération des syndicats
indépendants..
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