Togo (1984-1985)
Publié le 27/09/2020
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Togo (1984-1985)
Le Togo, dirigé depuis 1967 par le général Gnassingbé Eyadema, a pratiqué dans
le passé une politique peu prudente d'endettement.
La dette extérieure, estimée
en 1984 à 6,3 milliards de francs français (FF), est devenue largement
supérieure au PNB.
Le gouvernement a obtenu du Club de Paris (qui regroupe les
pays développés créanciers du tiers monde) un rééchelonnement en juin 1984 qui a
permis de ne rembourser que 0,52 milliard de francs français (FF), au lieu de
1,1 milliard.
En revanche, l'année 1984 a été bonne sur le plan pluviométrique, entraînant une
production record de maïs.
Des difficultés de stockage ont même provoqué un
engorgement du marché: les cours du maïs sont tombés de 300 FF à 100 FF le sac.
La production de café a également été bonne, celle du cacao a été portée à 15
000 tonnes tandis que celle du coton a dépassé 50 000 tonnes en 1984, contre 26
000 tonnes en 1983.
Sur le plan industriel, une exportation record de phosphates
a été notée en 1984: 2,8 millions de tonnes, soit 37% d'augmentation par rapport
à l'année 1983.
Ces éléments favorables ont permis de voter un budget 1985 d'un
montant de 1,64 milliard de FF, en augmentation de 6,6% par rapport à celui de
1984.
On estime que le taux de croissance de l'économie, négatif depuis quelques
années, redeviendra positif en 1985.
Cette évolution s'est faite sur une toile de fond d'active privatisation du
capital des sociétés d'État, où l'on devine l'intervention des experts du Fonds
monétaire international.
Ainsi, une partie du capital de la cimenterie Cimao a
été cédée à la société norvégienne Norcem, qui en est devenue l'opérateur
technique.
Les installations de l'aciérie de Lomé, créée en 1978, ont été louées
pour dix ans à un promoteur américain, John Moore.
Celui-ci traitera et
exportera de la ferraille et des profilés dans les pays environnants.
La
raffinerie de pétrole de Lomé est restée fermée par manque de fonds de roulement
et de rentabilité.
Des négociations étaient en cours début 1985 avec les
compagnies Shell et Total, qui pourraient utiliser les bacs de stockage pour les
produits pétroliers destinés aux marchés régionaux.
Les salaires des fonctionnaires ont été bloqués en janvier 1983 et l'impôt
spécial de 5% sur les salaires était toujours en vigueur début 1985.
Une libération discrète de prisonniers politiques a eu lieu en décembre 1984 et,
aux élections législatives du 24 mars 1985, le parti au pouvoir n'a pas présenté
de candidat unique mais a laissé voter pour plusieurs candidats du parti..
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