Timor oriental (2001-2002): Naissance d'un État
Publié le 27/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Timor oriental (2001-2002): Naissance d'un État. Ce document contient 589 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Timor oriental (2001-2002): Naissance d'un État
Les élections du 30 août 2001 ont été une réussite démocratique pour le
territoire de Timor oriental, encore administré par l'ONU.
91 % des électeurs
ont élu dans le calme une Assemblée constituante de 88 membres.
12 des 16 partis
en lice y étaient représentés.
Bon premier, le Fretilin (Front révolutionnaire
de Timor oriental indépendant), parti de la résistance à l'occupation
indonésienne pendant vingt-quatre ans, a remporté 55 sièges avec 57 % des
suffrages, laissant loin derrière le Parti démocratique (8,7 %, 7 sièges) et le
Parti social-démocrate - PSD - (8,2 %, soit 6 sièges), mais sans toutefois
obtenir la majorité des deux tiers qui lui aurait permis d'imposer ses vues.
Regroupant la résistance civile des années 1980 et 1990, le Parti démocratique
et le PSD seraient soutenus par José Alexandre dit «Xanana» Gusmao, populaire
héros de la lutte pour l'indépendance opposé à toute hégémonie du Fretilin.
Par
ailleurs, 26 % des membres de la nouvelle assemblée étaient des femmes.
Après
avoir longtemps hésité, X.
Gusmao avait accepté, le 25 août, d'être candidat à
la Présidence en se plaçant au-dessus des partis.
Un gouvernement a été formé le 20 septembre 2001 avec pour moitié des ministres
venant du Fretilin.
Le Premier ministre, Mari Alkatiri, secrétaire général du
Fretilin issu de la minorité musulmane de Timor oriental, ne cachait pas ses
désaccords avec X.
Gusmao.
José Ramos-Horta a conservé la charge des affaires
étrangères qu'il assurait dans l'organe gouvernemental de transition.
La Constitution, préparée par des consultations aussi larges que possible, a été
adoptée le 22 mars 2002.
Le régime instauré est de type parlementaire ; le
président est élu pour cinq ans (seulement deux mandats consécutifs possibles)
et il n'y a pas de religion officielle.
La Constituante est devenue la première
Assemblée nationale.
L'élection présidentielle a été fixée au 14 avril suivant.
En février, après de
nouvelles hésitations, X.
Gusmao avait confirmé sa candidature, finalement
présentée par neuf partis.
Il a été élu triomphalement avec 82,7 % des voix,
distançant facilement son seul rival, Francisco Xavier Do Amaral (Association
démocratique sociale), qui avait été président neuf jours en 1975, entre la
décolonisation portugaise et l'invasion indonésienne.
Le nouveau président a
souligné la nécessité de consolider le multipartisme et d'opérer une
réconciliation entre Timorais, indispensable à l'unité nationale.
Une commission
a été créée en février 2002 sur le modèle sud-africain, pour établir la vérité
sur les crimes commis sous l'occupation indonésienne.
L'armée indonésienne
bloquait ce processus qui sanctionnerait certains de ses généraux dans le
contexte d'un contentieux toujours lourd avec Jakarta.
Parmi les 250 000
Est-Timorais emmenés comme otages à Timor occidental (Indonésie) durant les
sanglantes représailles au vote pour l'indépendance exprimé par les habitants de
Timor oriental à l'été 1999, 80 000 se trouvaient encore dans des camps de Timor
occidental en 2002.
Le 20 mai, Timor Loro S'ae (Est) a accédé à la pleine indépendance dans
l'enthousiasme et sous le regard approbateur de la communauté internationale.
La
nouvelle présidente indonésienne, Megawati Sukarnoputri, était venue congratuler
les Timorais.
La tâche apparaissait immense : reconstruction, éducation,.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Timor oriental (2000-2001): Une scène politique très divisée
- Égypte (2001-2002): Perte d'influence sur l'échiquier proche-oriental
- Timor oriental (2002-2003): Procès caricaturaux en Indonésie
- Îles Vierges britanniques (2001-2002): Corruption autour d'un aéroport
- Îles Vierges américaines (2001-2002): Persistants problèmes d'image