Timor oriental (1999-2000): Massacres pour prix de l'indépendance
Publié le 27/09/2020
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Timor oriental (1999-2000): Massacres pour prix de l'indépendance
Après la chute du chef de l'État indonésien Suharto, poussé à la démission en
1998, à la surprise générale et surtout à celle de ses généraux, son successeur
par intérim B.
J.
Habibie propose en janvier 1999 un référendum timorais sur le
statut de ce territoire occupé par l'Indonésie depuis 1975.
Pour négocier sa
préparation, les autorités de Jakarta doivent finalement reconnaître José
Alexandre Gusmão, dit "Xanana", comme le chef incontesté des indépendantistes.
Emprisonné depuis 1992, il est, depuis 1979, le leader du Fretilin (Front
révolutionnaire pour l'indépendance de Timor oriental) et, depuis 1987, du
Conseil national de la résistance timoraise (CNRT) qu'il a fortement contribué à
créer pour réunir toutes les tendances indépendantistes.
Le référendum a lieu
sous l'égide de l'ONU, le 30 août 1999, et malgré la terreur que font régner
l'armée et ses milices anti-indépendantistes, 78,5 % des électeurs choisissent
l'indépendance.
Aussitôt l'armée déclenche une violente action punitive, tuant,
violant, pillant, détruisant tout.
250 000 Timorais emmenés à Timor occidental y
deviennent des otages.
Les États occidentaux ménagent l'Indonésie qui, raidie
sur des positions nationalistes, doit pourtant accepter l'envoi (20 septembre)
d'une Force internationale pour Timor oriental (Interfet) sous commandement
australien.
Xanana est libéré et reçoit un accueil triomphal à son retour à
Timor en octobre.
Le 20 octobre, le nouveau régime indonésien présidé par Abdurrahman Wahid, plus
démocratique, entérine l'indépendance de Timor oriental (Timor Loro Sae).
Le 5,
le Conseil de sécurité de l'ONU vote à l'unanimité la mise en place, le 1er
janvier 2000, d'une administration onusienne de 11 000 hommes (UNTAET,
Administration transitoire des Nations unies à Timor oriental) pour au moins un
an.
Xanana est accueilli en triomphe, mais le pays est en ruine, tout est à
reconstruire et les ressources limitées (pétrole, café) rendent nécessaire une
importante aide internationale.
Les conditions sociales très dégradées ont
suscité, début 2000, à la fois des attentes et une certaine animosité envers les
personnels de l'ONU.
En juillet, l'administration onusienne a formé un
gouvernement de huit membres dont quatre Timorais, engageant par là une
"timorisation" des institutions.
Une administration d'environ 10 000 agents
devait être mise en place.
Le congrès du CNRT d'août 2000 avait mis à son ordre
du jour les questions constitutionnelles et électorales..
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