Tibet.
Publié le 08/12/2021
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Tibet. région du centre de l'Asie, formant le plus grand haut plateau du monde avec une
superficie d'environ 3 500 000 km2, dont 1 221 600 km2 constituent depuis 1965 la région
autonome chinoise du Xizang, peuplée par 2 300 000 habitants, tant chinois que tibétains.
Géographie.
Situé au nord de l'Him?laya et au sud des monts Kunlun et Qilian, le haut plateau ondulé
appelé Changtang, qui constitue le centre de la région, se trouve à une altitude moyenne
de 3 000 à 4 000 m. Les cols permettant d'y accéder, traversant les chaînes de l'Him?laya
ou les monts Kunlun, dépassent parfois 5 000 m, ce qui fait que le Tibet est une région
relativement isolée. Elle est parcourue d'ouest en est par des chaînes montagneuses, où
prennent naissance la plupart des grands fleuves d'Asie, l'Indus et la Sutlej au sud-ouest, la
Salouen et le Brahmapoutre (appelé localement Zangbo) au sud-est, le Yangzi Jiang
(fleuve Bleu), le Huang He (fleuve Jaune) au nord et au nord-est, et le Mékong, dans le
Yunnan, qui borde le plateau à l'est. Entre ces montagnes se trouvent de nombreux lacs
saumâtres, le plus important étant le Namzo. Le climat y est rude : cependant, grâce à
une situation protégée et à une pénétration plus ou moins marquée de la mousson
indienne, les hivers y sont moins rudes qu'à Pékin et les neiges éternelles n'y descendent
pas au-dessous de 5 000 m, le Tibet se trouvant à la latitude du Maroc. La grande vallée
centrale et méridionale (Zang, ou Tsang), arrosée par le Zangbo et par quelques-uns de
ses affluents comme le Kyi et le Yar-lung, est relativement favorisée, et son climat permet
la culture sédentaire de l'orge, du blé et des légumineuses. On y élève des yaks, des
poneys, des mulets et des moutons. Les pluies sont faibles, dépassant rarement 4000 mm
par an. C'est cette région qui est la plus densément peuplée, le reste du plateau étant
rocheux et stérile sur la plus grande partie, sauf à l'est (Khams et A-mdo), où se trouvent
des pâturages et des forêts. Les plus grands centres commerciaux, comme Lhassa (la
capitale), Chigatse (ou Xigaze) et Gyangtse (ou Gyantze), sont situés dans la grande
vallée. Le Tibet s'ouvre à l'est par le plateau du Khams et par les vallées du Yunnan peuplés
de nomades. Quelques routes permettent de relier Lhassa à la Chine, au Népal et à l'Inde,
mais l'essentiel des relations commerciales se fait encore par les cols, à dos d'homme ou
d'animal.
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Les livres
Tibet, page 5189, volume 10
Histoire.
Constituant un groupe ethnique et linguistique indépendant, les peuples du Tibet ont une
histoire confuse avant le VIIIe siècle, époque à laquelle des seigneurs puissants établirent
une nouvelle monarchie centralisée qui devait s'étendre jusqu'en Chine occidentale et en
Asie centrale. L'histoire du Tibet ne commence vraiment qu'avec le souverain Srong-btsan
Sgam-po (vers 610/649), qui aurait été converti au bouddhisme par ses deux épouses,
l'une chinoise, l'autre népalaise. Au VIIIe siècle, un religieux indien, Padma Sambhava, y
rénova le bouddhisme et y établit à Sam-yas, vers 799, le premier monastère. Mais
l'établissement du bouddhisme se heurta aux partisans de l'ancienne religion chamanique
des tibétains, le bon-po. Il s'ensuivit une période de guerres civiles, qui plongea le pays
dans l'anarchie et entraîna sa division en plusieurs royaumes, le plus important étant celui
de la région occidentale (principauté de Gu-ge), qui subit une forte influence indienne.
L'Empire des Tangut, de la dynastie des Xi Xia, évinça les Tibétains de l'Asie centrale vers la
fin du Xe siècle, et Gengis Kh?n soumit le Tibet en 1244. Q?b?l?i, grand kh?n des Mongols
depuis 1260, converti au bouddhisme tibétain, confia au religieux Phags-pa le
gouvernement du Tibet, en 1275. Celui-ci inaugura une ère de gouvernement théocratique
fondé sur l'autorité des grands monastères de la secte des Sa-skya-pa. En 1368, lors de la
chute des Mongols de la dynastie des Yuan en Chine, se produisit une réaction menée par
quelques aristocrates contre la secte des Sa-skya-pa. Ces Phag-mo-gru dirigèrent le Tibet
pendant presque tout le XVe siècle, se partageant l'autorité avec le Sa-skya-pa et une
nouvelle secte (importée en 1409 par le réformateur religieux Tsong-kha-pa), appelée
« Bonnets jaunes » par opposition aux sectes anciennes dites des « Bonnets rouges ». Les
chefs de ces sectes se combattirent alors pour exercer le pouvoir et, en 1642, l'un d'eux
fit appel à la puissance militaire des Mongols Kochot, qui installèrent à Lhassa un chef
spirituel qui prit le titre mongol de dalai-lama, instituant ainsi une sorte de théocratie
lamaïste. Celle-ci, dirigée par deux chefs religieux, le dalai-lama et le panchen-lama, devait
durer jusqu'au milieu du XXe siècle. Cependant, la Chine imposa son protectorat au Tibet
dès 1751 et, à la fin du XIXe siècle, le Tibet se heurta aux Britanniques, qui l'amputèrent du
L?dakh, du Sikkim et d'une partie du Népal et de la Birmanie, rattachés sous forme de
protectorat à l'Empire britannique des Indes après 1904. La Chine tenta de reprendre le
contrôle politique du pays en 1910, mais, à la faveur de la révolution chinoise de 1912, les
Tibétains réussirent à reprendre leur indépendance. La conférence de Simla (1914), qui
partageait le pays en zones d'influence et entérinait la présence britannique, ne fut pas
reconnue par la Chine, et le statu quo dura jusqu'à l'entrée des troupes communistes
chinoises en 1950, suivie de l'annexion du Tibet par la Chine l'année suivante. Les
persécutions contre les moines et les destructions des monastères provoquèrent, en
1959, un soulèvement général, dont l'échec poussa le dalai-lama à s'expatrier en Inde. Le
panchen-lama, favorable à la Chine, prit alors le contrôle du pays, avant d'être lui-même
destitué. En 1965, le Tibet devint l'une des six régions autonomes de la Chine. La
« révolution culturelle » chinoise, de 1960 à 1976, tenta de transformer le pays en colonie
de peuplement chinois et de siniser la population, mais, dès la fin de la terreur, l'agitation
reprit. Les troubles graves de 1987, puis l'attribution du prix Nobel de la paix en 1989 au
dalai-lama en exil ont de nouveau attiré l'attention sur un pays dont l'annexion par la Chine
n'a jamais été officiellement contestée par aucun membre de la communauté
internationale.
Religion.
La principale religion du Tibet est un bouddhisme tantrique, mêlé de pratiques chamaniques
héritées d'anciennes traditions locales appelées bon-po. Cet ensemble complexe est connu
sous le nom de lamaïsme, du nom de ses religieux, les lamas. Introduit au VIIe siècle, puis
rénové au VIIIe siècle par Padma Sambhava, de nouveau au XIe siècle par At?cha, et
finalement par Tsong-kha-pa au XIVe siècle, le bouddhisme se partagea en deux grands
courants, l'un ancien, dit « des Bonnets rouges », l'autre plus récent et qui devint
rapidement dominant, dit « des Bonnets jaunes ». Le lamaïsme tibétain, qui s'étendit en
Mongolie et en Chine (à l'époque des Mongols Yuan), reconnaissait alors deux chefs
spirituels et temporels, le dalai-lama, résidant traditionnellement à Lhassa, et le panchenlama (aussi appelé tashi-lama), résidant au monastère de Tashilhunpo. Mais, depuis l'exil
forcé du dalai-lama (1959) et la révocation du panchen-lama (1944), le Tibet est
redevenu un État laïque.
Le lamaïsme, un bouddhisme entaché de nombreuses superstitions locales faisant une
grande place aux puissances démoniaques et aux divinités protectrices, est surtout une
religion de moines, lesquels vivaient dans les nombreux monastères-forteresses
parsemant le pays. Très nombreux (environ un cinquième de la population) avant 1959,
les moines sont aujourd'hui en nombre restreint, la plupart ayant été chassés de leurs
monastères par la sinisation et la laïcisation forcées du pays.
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Les livres
bouddhisme - moines (lamas) tibétains soufflant dans de longues trompes de
cuivre, page 713, volume 2
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Les corrélats
Avalokiteshvara
bouddhisme - Évolution et expansion du bouddhisme
Chine - Géographie
Chine - Géographie - Les conditions naturelles
Chine - Histoire - L'ordre mandchou
Chine - Histoire - La Chine de Mao Zedong
dalai-lama
désert - Déserts et semi-déserts - Les déserts topographiques
ethnomusicologie - Musique et vie quotidienne
Himalaya
lamaïsme
Lhassa
Potala
tantrisme
tashi-lama
Xixibangma
Les médias
Chine - carte physique
Asie - carte physique
Les livres
dalai-lama, page 1367, volume 3
Everest, page 1795, volume 4
Lhassa, page 2849, volume 5
Tibet. région du centre de l'Asie, formant le plus grand haut plateau du monde avec une
superficie d'environ 3 500 000 km2, dont 1 221 600 km2 constituent depuis 1965 la région
autonome chinoise du Xizang, peuplée par 2 300 000 habitants, tant chinois que tibétains.
Géographie.
Situé au nord de l'Him?laya et au sud des monts Kunlun et Qilian, le haut plateau ondulé
appelé Changtang, qui constitue le centre de la région, se trouve à une altitude moyenne
de 3 000 à 4 000 m. Les cols permettant d'y accéder, traversant les chaînes de l'Him?laya
ou les monts Kunlun, dépassent parfois 5 000 m, ce qui fait que le Tibet est une région
relativement isolée. Elle est parcourue d'ouest en est par des chaînes montagneuses, où
prennent naissance la plupart des grands fleuves d'Asie, l'Indus et la Sutlej au sud-ouest, la
Salouen et le Brahmapoutre (appelé localement Zangbo) au sud-est, le Yangzi Jiang
(fleuve Bleu), le Huang He (fleuve Jaune) au nord et au nord-est, et le Mékong, dans le
Yunnan, qui borde le plateau à l'est. Entre ces montagnes se trouvent de nombreux lacs
saumâtres, le plus important étant le Namzo. Le climat y est rude : cependant, grâce à
une situation protégée et à une pénétration plus ou moins marquée de la mousson
indienne, les hivers y sont moins rudes qu'à Pékin et les neiges éternelles n'y descendent
pas au-dessous de 5 000 m, le Tibet se trouvant à la latitude du Maroc. La grande vallée
centrale et méridionale (Zang, ou Tsang), arrosée par le Zangbo et par quelques-uns de
ses affluents comme le Kyi et le Yar-lung, est relativement favorisée, et son climat permet
la culture sédentaire de l'orge, du blé et des légumineuses. On y élève des yaks, des
poneys, des mulets et des moutons. Les pluies sont faibles, dépassant rarement 4000 mm
par an. C'est cette région qui est la plus densément peuplée, le reste du plateau étant
rocheux et stérile sur la plus grande partie, sauf à l'est (Khams et A-mdo), où se trouvent
des pâturages et des forêts. Les plus grands centres commerciaux, comme Lhassa (la
capitale), Chigatse (ou Xigaze) et Gyangtse (ou Gyantze), sont situés dans la grande
vallée. Le Tibet s'ouvre à l'est par le plateau du Khams et par les vallées du Yunnan peuplés
de nomades. Quelques routes permettent de relier Lhassa à la Chine, au Népal et à l'Inde,
mais l'essentiel des relations commerciales se fait encore par les cols, à dos d'homme ou
d'animal.
Complétez votre recherche en consultant :
Les livres
Tibet, page 5189, volume 10
Histoire.
Constituant un groupe ethnique et linguistique indépendant, les peuples du Tibet ont une
histoire confuse avant le VIIIe siècle, époque à laquelle des seigneurs puissants établirent
une nouvelle monarchie centralisée qui devait s'étendre jusqu'en Chine occidentale et en
Asie centrale. L'histoire du Tibet ne commence vraiment qu'avec le souverain Srong-btsan
Sgam-po (vers 610/649), qui aurait été converti au bouddhisme par ses deux épouses,
l'une chinoise, l'autre népalaise. Au VIIIe siècle, un religieux indien, Padma Sambhava, y
rénova le bouddhisme et y établit à Sam-yas, vers 799, le premier monastère. Mais
l'établissement du bouddhisme se heurta aux partisans de l'ancienne religion chamanique
des tibétains, le bon-po. Il s'ensuivit une période de guerres civiles, qui plongea le pays
dans l'anarchie et entraîna sa division en plusieurs royaumes, le plus important étant celui
de la région occidentale (principauté de Gu-ge), qui subit une forte influence indienne.
L'Empire des Tangut, de la dynastie des Xi Xia, évinça les Tibétains de l'Asie centrale vers la
fin du Xe siècle, et Gengis Kh?n soumit le Tibet en 1244. Q?b?l?i, grand kh?n des Mongols
depuis 1260, converti au bouddhisme tibétain, confia au religieux Phags-pa le
gouvernement du Tibet, en 1275. Celui-ci inaugura une ère de gouvernement théocratique
fondé sur l'autorité des grands monastères de la secte des Sa-skya-pa. En 1368, lors de la
chute des Mongols de la dynastie des Yuan en Chine, se produisit une réaction menée par
quelques aristocrates contre la secte des Sa-skya-pa. Ces Phag-mo-gru dirigèrent le Tibet
pendant presque tout le XVe siècle, se partageant l'autorité avec le Sa-skya-pa et une
nouvelle secte (importée en 1409 par le réformateur religieux Tsong-kha-pa), appelée
« Bonnets jaunes » par opposition aux sectes anciennes dites des « Bonnets rouges ». Les
chefs de ces sectes se combattirent alors pour exercer le pouvoir et, en 1642, l'un d'eux
fit appel à la puissance militaire des Mongols Kochot, qui installèrent à Lhassa un chef
spirituel qui prit le titre mongol de dalai-lama, instituant ainsi une sorte de théocratie
lamaïste. Celle-ci, dirigée par deux chefs religieux, le dalai-lama et le panchen-lama, devait
durer jusqu'au milieu du XXe siècle. Cependant, la Chine imposa son protectorat au Tibet
dès 1751 et, à la fin du XIXe siècle, le Tibet se heurta aux Britanniques, qui l'amputèrent du
L?dakh, du Sikkim et d'une partie du Népal et de la Birmanie, rattachés sous forme de
protectorat à l'Empire britannique des Indes après 1904. La Chine tenta de reprendre le
contrôle politique du pays en 1910, mais, à la faveur de la révolution chinoise de 1912, les
Tibétains réussirent à reprendre leur indépendance. La conférence de Simla (1914), qui
partageait le pays en zones d'influence et entérinait la présence britannique, ne fut pas
reconnue par la Chine, et le statu quo dura jusqu'à l'entrée des troupes communistes
chinoises en 1950, suivie de l'annexion du Tibet par la Chine l'année suivante. Les
persécutions contre les moines et les destructions des monastères provoquèrent, en
1959, un soulèvement général, dont l'échec poussa le dalai-lama à s'expatrier en Inde. Le
panchen-lama, favorable à la Chine, prit alors le contrôle du pays, avant d'être lui-même
destitué. En 1965, le Tibet devint l'une des six régions autonomes de la Chine. La
« révolution culturelle » chinoise, de 1960 à 1976, tenta de transformer le pays en colonie
de peuplement chinois et de siniser la population, mais, dès la fin de la terreur, l'agitation
reprit. Les troubles graves de 1987, puis l'attribution du prix Nobel de la paix en 1989 au
dalai-lama en exil ont de nouveau attiré l'attention sur un pays dont l'annexion par la Chine
n'a jamais été officiellement contestée par aucun membre de la communauté
internationale.
Religion.
La principale religion du Tibet est un bouddhisme tantrique, mêlé de pratiques chamaniques
héritées d'anciennes traditions locales appelées bon-po. Cet ensemble complexe est connu
sous le nom de lamaïsme, du nom de ses religieux, les lamas. Introduit au VIIe siècle, puis
rénové au VIIIe siècle par Padma Sambhava, de nouveau au XIe siècle par At?cha, et
finalement par Tsong-kha-pa au XIVe siècle, le bouddhisme se partagea en deux grands
courants, l'un ancien, dit « des Bonnets rouges », l'autre plus récent et qui devint
rapidement dominant, dit « des Bonnets jaunes ». Le lamaïsme tibétain, qui s'étendit en
Mongolie et en Chine (à l'époque des Mongols Yuan), reconnaissait alors deux chefs
spirituels et temporels, le dalai-lama, résidant traditionnellement à Lhassa, et le panchenlama (aussi appelé tashi-lama), résidant au monastère de Tashilhunpo. Mais, depuis l'exil
forcé du dalai-lama (1959) et la révocation du panchen-lama (1944), le Tibet est
redevenu un État laïque.
Le lamaïsme, un bouddhisme entaché de nombreuses superstitions locales faisant une
grande place aux puissances démoniaques et aux divinités protectrices, est surtout une
religion de moines, lesquels vivaient dans les nombreux monastères-forteresses
parsemant le pays. Très nombreux (environ un cinquième de la population) avant 1959,
les moines sont aujourd'hui en nombre restreint, la plupart ayant été chassés de leurs
monastères par la sinisation et la laïcisation forcées du pays.
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bouddhisme - moines (lamas) tibétains soufflant dans de longues trompes de
cuivre, page 713, volume 2
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Les corrélats
Avalokiteshvara
bouddhisme - Évolution et expansion du bouddhisme
Chine - Géographie
Chine - Géographie - Les conditions naturelles
Chine - Histoire - L'ordre mandchou
Chine - Histoire - La Chine de Mao Zedong
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désert - Déserts et semi-déserts - Les déserts topographiques
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lamaïsme
Lhassa
Potala
tantrisme
tashi-lama
Xixibangma
Les médias
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Everest, page 1795, volume 4
Lhassa, page 2849, volume 5
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