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THOMAS EDISON

Publié le 18/05/2020

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« Les Fiches de Monsieur Cinéma Histoire Illu strée du Cinéma Mondial THOMAS EDISON Issu d'une famille très modeste , né le 11 février 1847 à Milan (Ohio), Thomas Alva Edison fut un « self-made-man"· Au fil d'activités suba lternes à la poste et aux chemins de fer, il avait pu, grâce à son esprit inventif, se hisser bientôt au pre­ mier rang de l'actualité scientifique .

Il était depuis plus de vingt ans un savant de renommée universelle lorsque, vers 1890, il s'intéressa pour la première fois au x problèmes des images ani­ mées , après avoir pris des brevets pour des inven­ tions les plus diverses et avoir perfectionné celles des autres (téléphone, phonographe , notam­ ment).

On l'avait surnommé le "sorcier des temps modernes ,, ou le « magicien de West Orange ",de la localité du New Jerse y où il s'était installé en I 887 et où il mourra le 18 octobre 1931.

En 1891 , il fit breveter le Kinetograph qu'il perfectionna bientôt sous le nom de Kineto scope pour le pré senter à la curiosité et à l'admiration des masses lors de !'Exposition Universelle de Chicago en 1893, avant d'ouvrir sur Broadway en avril 1894 un premier Kinetoscope Parlor.

Les badauds pouvaient y voir des images animées en se penchant sur un oculaire comme pour les boîtes stéréoscopiques.

Un seul spectateur peut les voir et Edison n'avait pas pensé à les projeter sur un écran.

Cela n'empêchera pas les historiens a méricains de considérer pendant fort longtemp s Edison comme l'inventeur du cinéma.

Inventeur de génie, Thomas Edison n'en était pas moins un homme d'affaire s très avisé et jaloux de ses prérogatives matérielles.

Ayant pré­ senté le 3 avril 1896 un nouvel appareil, le« Vita­ scope Edison '" do nt il prétend a it - à tort - qu'il s'agissait d'un simple perfectionnement de son Kinetograph, il entreprit de faire valoir sur le territoire des États-Unis l es droits qu'il estimait découler de son brevet de 1891, antérieur aux autres.

Cela va permettre à ses avocats du cabinet Dyer and Dyer de New York de déclencher la « guerre des breve ts "· Le détective McCay était chargé de dépister pour les poursuivre en contre­ façon les cons tructeurs d'appareils de prise de vues et de projection et leurs utilisateurs qui ne voulaient pas payer de « royalties » au maître de West Orange, qui avait réussi par ailleurs à sign er un accord d'ex clusivité avec le seul fabricant de pellicule, George Eastman.

De 1897 à 190 8, plus de 500 actions judiciaires furent intentées par les avocats d'Edison et seule la détermination de Jeremiah Kennedy, patron de la Biograph, le principal concurrent d'Edison, allait mettre fin à cette guerre.

Pour intimider Edison, Kennedy ava it racheté quelques brevets secondaires mais antérieurs à celui du Kin etograph , puis il lui ava it p roposé de verser une redevance globale annu e lle de 150 000 dollars et l'avait menacé , en cas de refus , d'une guerre impitoyable.

Edison accepta et la« paix » fut conclue au cours d'un banquet le 15 décembre 190 8.

Trois jours plus tard, la Motion Pictures Patent Company gro upait autour d'Edison et de Kenn edy les principaux producteurs de films du pays.

Ce " trust » allait se montrer aussi intraita­ ble vis-à-vis des petits producteurs indépendants qu'Ed iso n au cours des années écoulées.

La nou­ velle « guerre des brev ets » prit fin le 15 octob re 1915 , date à l aquelle la Cour Suprême de Was­ hin gton annula purement et simp lement tous les brevets détenus par la M.P.P.C.

, en vertu de la loi a nti -tru s t.

Dès 1893 , Edison avait construi t à West Orange le premier studio du monde , le " Black Maria », où Edwin S.

Porter allait réaliser le célèbre VOL DU RAP ID E (The Great Train R obbery, 1903 ), prototype du western et du film " de gangsters ».

Thomas Edison prit sa retraite définitive en 1917, le jour de ses 70 ans.

S'il ne fut pas l'inventeur du cinéma, il fut un de ses précur­ se ur s les plus précieux .

R appe l ons que le personnage de Thomas Edison fut évoqué , à trois reprises, par le cinéma américain : en 1925 , dans le film réalisé par Monta Bell , UGHTS OF OLD BROADWAY .

où il était incarné par Franle Glendon; en 1940 , dans LE JEUNE TOM EDISON (Young Tom Ed ison, Norman Taurog) avec Micke y R ooney et , toujours la même année, dan s LA VIE DE THOMAS ED ISO N (Edison, the Man , Clarence B rown), avec Spencer Trac y.

@ Ediso n écou ta nt le premier phonographe @ L e Kin ét oscope fJ) © Le Vita scope :~ @Le studio d'E dison, premi er pl ateau de cinéma du ~ monde "' " "' "' E @. »

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