Thomas Basin (1412-1491)

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Thomas Basin (1412-1491) Évêque de Lisieux et conseiller de Charles VII, esprit conciliant, il assistait lucide et désolé, à la dévastation du royaume, au moment où Jeanne d'Arc s'apprêtait à le libérer. Ce document contient 147 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.

BASIN Thomas. Historien français. Né en 1412 à Caudebec-en-Caux, mort à Utrecht, le 3 décembre 1491. Après avoir fait ses études à l’université de Paris, puis à Pavie et à Louvain, Thomas Basin embrassa la carrière ecclésiastique. Des voyages nombreux le conduisirent en Hollande, puis à Ferrare et à Florence où il assista au concile qui se tint dans cette ville en 1438-1439, enfin en Hongrie (1439). De retour dans sa ville natale, ses études universitaires, ses relations avec les grands personnages qu’il avait rencontrés en Italie, dont le pape Eugène IV, lui valurent d’être nommé chanoine de la cathédrale et vicaire général, puis, en 1447 — il n’avait que trente-cinq ans —, évêque-comte de Lisieux. La Normandie était encore en grande partie anglaise. Lorsqu’on 1449 l’armée française parut sous les murs de Lisieux, Basin se rallia immédiatement à Charles VII, entraînant à sa suite plusieurs évêques normands, et il reçut solennellement le roi quand il visita la Normandie reconquise. Il jouit désormais de la faveur de la cour. Nommé conseiller du roi, il prit part au gouvernement. Mais, pour n’avoir pas soutenu Louis, dauphin de Viennois, et avoir donné son appui à son frère Charles, il encourut les rigueurs du rebelle devenu roi sous le nom de Louis XI. Contraint de se réfugier auprès du duc de Bourgogne, Basin accepta cependant les avances du roi de France, désireux de se réconcilier avec lui, et devint chancelier de Roussillon, mais ce poste lui parut peu sûr et il se décida à rompre définitivement. Il vécut désormais en exil à Louvain, à Trêves — où il écrivit son Histoire de Charles VII — et à Utrecht. En son absence, le siège de Lisieux avait été proclamé vacant et un nouveau prélat désigné à la place de Thomas Basin qui, en guise de consolation, se vit nommer par Sixte IV archevêque de Césarée. Outre son Histoire de Charles VII et son Histoire de Louis XI qui constituent d’importants témoignages sur son temps, Thomas Basin laissait un certain nombre d' ouvrages presque tous écrits en latin. Citons : La Consultation pour la révision du procès de Jeanne d’Arc, où il soutient la nullité du procès de Rouen (1453), le Mémoire pour la réforme de la procédure en Normandie (1455), l'Avis de M. de Lisieux (1464), en français, pour le rétablissement de la Pragmatique Sanction, deux œuvres autobiographiques : l'Apologie et le Breviloquium peregrinationis et mansionum.