THIERS Louis Adolphe (15 avril 1797-3 septembre 1877)
Publié le 23/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : THIERS Louis Adolphe (15 avril 1797-3 septembre 1877) Président de la République (1871-1873) C'est en 1821 qu'arrive à Paris le jeune avocat inscrit au barreau d'Aix-en-Provence. Ce document contient 497 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Histoire-géographie.
Homme d’Etat et historien français né à Marseille en 1797, mort à Saint-Germain-en-Laye en 1877. Après des études de droit à Aix-en-Provence, il vint à Paris en 1821. Il collabora au Constitutionnel et travailla à son Histoire de la Révolution, qui parut entre 1823 et 1827. Puis il fonda Le National (1830). Il y défendit les principes d’une monarchie parlementaire et soutint le parti du duc d’Orléans. Louis-Philippe en fit un ministre. Il se signala par l’arrestation de la duchesse de Berry (1832), l’intervention de la France en Belgique, l’entreprise de grands travaux publics et la répression de l’insurrection d’avril 1834 à Paris et à Lyon. En 1840, il défendit la cause du pacha d’Égypte Méhémet-Ali contre la Turquie, ce qui le conduisit au bord d’une guerre avec l’Angleterre. Écarté du pouvoir au profit de Guizot, il reprit ses travaux historiques et rédigea son Histoire du Consulat et de l’Empire (1845-1862), tout en siégeant à la Chambre dans l’opposition centre-gauche. Rallié au gouvernement provisoire en 1848, il s’opposa, avec la droite conservatrice, aux socialistes. D’abord favorable à Louis-Napoléon, il lui manifesta son hostilité dès la formation du second Empire. Exilé en Suisse au lendemain du 2 décembre 1851, il revint l’année suivante mais ne reparut à la Chambre qu’en 1863, et siégea à nouveau dans l’opposition. Après la capitulation de Sedan, il fut désigné pour négocier avec Bismarck dont il obtint la réduction de l’indemnité de guerre et la conservation de la ville de Belfort. En 1871, l'Assemblée nationale le nomma chef du pouvoir exécutif de la République française. Il eut alors à conclure le traité de Francfort, puis à réprimer l’insurrection de la Commune. Il travailla ensuite à la reconstruction économique et militaire du pays. Partisan d’une République conservatrice, il fut abattu par une coalition monarchiste (1873) et remplacé par Mac-Mahon.
THIERS Louis-Adolphe. Homme d’Etat et historien français. Né a Marseille le 15 avril 1797; mort à Saint-Germain-en-Laye le 3 septembre 1877. Après avoir fait ses études au Lycée de Marseille, Thiers s’inscrivit au barreau de cette ville en 1819 et obtint un prix de l’Académie d’Aix-en-Provence avec un Eloge de Vauvenargues. Venu à Paris avec son ami le futur historien Mignet, le jeune Thiers, qui ne manquait ni d’ambition ni d’habileté, sut se lier avec des personnages tels que Talleyrand et le banquier Laffitte. Faisant alors partie de l’opposition, il se fit connaître par des articles contre l’absolutisme monarchique et par son Histoire de la Révolution française, première tentative d’une histoire objective de la période révolutionnaire qui fut publiée de 1823 à 1827 en dix volumes. Des le 1er janvier 1830, Thiers fonde un journal, le National, qui est favorable au duc d’Orléans et compte parmi ses rédacteurs un grand nombre des hommes qui devaient jouer un rôle sous la Monarchie de Juillet. Thiers lui-même fut un de ceux-ci. Successivement Conseiller d’Etat, député d’Aix-en-Provence, sous-secrétaire d’Etat aux Finances, enfin Ministre de l’intérieur dans le cabinet formé par le maréchal Soult (1832-1834), il fit procéder, à ce titre, à l’arrestation de la trop remuante duchesse de Berry et réprima l’insurrection à Lyon comme à Paris (1834). Resté Ministre de l’intérieur à la chute du cabinet Soult, il le demeura pendant deux ans (1834-1836), puis forma un ministère dont il fut, en même temps que Président du Conseil, Ministre des Affaires étrangères, mais ce ministère ne dura que quelques mois. De nouveau au pouvoir en 1840, c’est sous son impulsion que fut décidé le retour des cendres de l’empereur de Sainte-Hélène. De 1840 à 1848, Thiers se retrouva dans l’opposition. Aussitôt après la révolution de février 1848, il fut chargé de former le ministère mais ne put y parvenir. Nommé député à la Constituante en juin 1848, Thiers y fit bientôt figure de chef du parti de l’ordre, en prenant nettement position contre les socialistes, — contre les théories desquels était dirigé son ouvrage paru en 1848, De la propriété, — et, afin de s’opposer à eux, en se montrant favorable au prince-président. Cependant, il fut arrêté après le coup d’Etat du 2 décembre et banni hors de France. Il y rentra dès 1852 mais ne reparut à la tribune qu’en 1863. Thiers avait mis à profit ses loisirs en composant sa monumentale Histoire du Consulat et de l’Empire, qui vit le jour de 1845 à 1862. C’est de nouveau dans l’opposition qu’il siégea à la chambre de 1863 à 1870. Il s’y opposa à la politique extérieure de l’empereur et, en 1870, mit en garde la Chambre contre le danger d’une guerre imminente. Après la défaite, on fit naturellement appel à celui qui avait été si bon prophète. Élu par vingt-six départements en février 1871 à l'Assemblée nationale, il fut nommé chef du pouvoir exécutif de la République. Désormais, ce petit homme représentait, pour la bourgeoisie modérée, la volonté de relèvement du pays. En même temps qu’il signait les préliminaires de la Paix avec la Prusse, puis le traité de Francfort, Thiers entreprenait de rétablir l’unité en annihilant la Commune. L’œuvre essentielle était pour lui la libération du territoire qu’il sut mener à bien, grâce à de véritables prodiges financiers, sans pour autant compromettre le redressement économique et l’installation d’une république modérée. C’est devant un important mouvement antirépublicain qui se manifestait à la Chambre que Thiers démissionna au mois de mai 1873. Sénateur de Belfort et député de Paris, il employa ses dernières années à fortifier le parti républicain en qui il avait mis tous ses espoirs. Historien, Thiers est aussi exact qu'on le pouvait être, si près encore des événements; malheureusement, il se croit un stratège et pèche souvent par présomption. Il lui reste le mérite d’avoir compose deux Histoires, claires, bien écrites et qui ont connu une immense popularité pendant plusieurs générations. Apres sa mort, on a publié les œuvres qui se rapportent directement à son activité politique, ses Discours parlementaires, en seize volumes (1880) et ses Notes et souvenirs, pour la période 1870-1873 (1901).
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THIERS
Louis Adolphe
(15 avril 1797-3 septembre 1877)
Président de la République (1871-1873)
C’est en 1821 qu’arrive à Paris le jeune avocat inscrit au barreau
d’Aix-en-Provence.
Les relations qu’il lie avec le banquier Laffitte,
Talleyrand ou La Fayette, l’initient aux subtilités de la vie politique.
C’est par le journal d’opposition libérale Le Constitutionnel et par les
dix volumes qui paraissent entre 1823 et 1827 de son Histoire de la
Révolution française qu’il se fait connaître.
Pour promouvoir une
monarchie parlementaire sur le modèle anglais, il fonde, le 1er janvier
1830, un journal favorable au duc d’Orléans, Le National .
La
virulence de ses articles n’est pas pour rien dans le déclenchement de
la révolution de juillet 1830.
Son rôle lors de l’accession au trône de
Louis-Philippe lui vaut de commencer une effective carrière politique.
Divers portefeuilles lui sont confiés, et à deux reprises il est président
du Conseil.
Mais en octobre 1840 il doit démissionner.
Il demeure
dans l’opposition jusqu’à la révolution de février 1848.
Il devient alors
républicain conservateur, champion d’un ordre moral et social.
C’est
ainsi qu’il favorise l’adoption de la loi Falloux, qui permet aux
catholiques d’avoir un rôle essentiel dans l’enseignement.
Arrêté lors
du coup d’Etat du 2 décembre 1851, il est banni.
S’il rentre en France
l’année suivante, c’est pour y rédiger L’Histoire du Consulat et de
l’Empire .
De 1863 à 1870, il revient à la Chambre et est l’un de ceux
qui animent l’opposition.
Vingt-six départements le portent à la
Chambre en février 1871.
Chef du pouvoir exécutif de la République,
il signe le 10 mai 1871 le traité de Versailles, qui entérine l’annexion
par l’Empire allemand de l’Alsace et de la Lorraine.
Après la terrible
répression de la Commune de Paris par la Semaine sanglante, du 22 au
28 mai 1871, il rentre dans Paris, où le 31 août une loi le nomme
président de la République jusqu’à la fin des travaux de l’Assemblée.
Grâce aux emprunts qu’il lance, il permet d’accélérer la libération du
territoire par le paiement du tribut imposé par l’Allemagne.
La
république qu’il préconise, qu’il veut libérale, conservatrice et
autoritaire, est repoussée par la majorité monarchiste de l’Assemblée
nationale.
Il doit démissionner le 24 mai 1773.
Il meurt quatre ans plus.
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