Theorie de béhaviorisme
Publié le 04/02/2024
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Année Universitaire
2022-2023
I.
Contextualisation :
a) C’est quoi apprentissage ?
L’apprentissage consiste à acquérir de connaissances, de compétences, et
de valeurs culturelles, par l’observation, l’imitation, l’essai, la répétition et
la présentation.
Il s’oppose, tout en le complétant, à l’enseignement
général, dont le but est surtout l’acquisition de savoirs ou de connaissances
au moyen d’études, d’exercices et de contrôles des connaissances.
L’acteur
de l’apprentissage est appelé un apprenant.
Quelle est la définition de
l’apprentissage selon les théories d’apprentissage?
b)- Définition de l’apprentissage selon les approches d’apprentissage
Approche behavioriste : Apprendre c’est transmettre des savoirs.
L’enseignant est l’émetteur qui fournit et facilite, et l’apprenant est le
récepteur qui reçoit, décode et enregistre.
Approche constructiviste :’apprentissage est le résultat d’une activité
cognitive.
L’apprenant transforme ses représentations à la lumière de
nouvelles informations, après s’être heurté à des contradictions.
Approche socioconstructiviste : l’apprentissage est un processus social
et individuel qui permet le développement de l’apprenant.
Celui-ci
apprend (avec une aide), des choses qu’il est proche de savoir seul.
L’environnement et les interactions de tutelle ont un rôle majeur dans
cette approche.
C)-Approche behavioriste :
Le behaviorisme vient de la tradition anglo-saxonne de la
philosophie empiriste.
Ses ancêtres sont : John Locke, David
Hume.
Il se développe aux États-Unis entre le début du XXe
siècle et les années 1960.
Ses principaux penseurs sont Pavlov,
Watson, Gut rie, Skinner et Gagné.
Le behaviorisme ou le comportementalisme se veut une
psychologie scientifique fondée sur l’observation et
l’expérimentation
empiriques
des
phénomènes
comportementaux.
Les êtres vivants apprennent en fonction des conséquences de
leurs actions: leurs comportements sont soit renforcés soit non
récompensés par l’environnement.
D)- IVAN PAVLOV
Ivan Pavlov est né en 1849 dans l’Empire russe.
À 7 ans, celui qui
grandit dans une famille de 11 enfants se blesse à la tête et ce n’est
qu’à 11 ans qu’il commence l’école.
Entre-temps, il aide à la ferme
familiale.
Plus tard, il entame un parcours universitaire parsemé
d’épreuves, mais il réussit en même temps à inventer la pochette
gastrique, qui permet de préserver les tissus nerveux tout en
recueillant les sucs gastriques des chiens.
Sa découverte
Ivan Pavlov entrevoit une association entre la salivation des
chiens et le fait qu’un assistant de laboratoire entre pour les
nourrir.
« Va naître à partir de ce moment-là le concept de
réflexe conditionné », précise Julie Ménard.
Le physiologiste
réalise diverses expériences et parvient à reproduire la
salivation des chiens.
Précisons que la cloche qu'on associe à
ses expériences fait partie de la légende.
Ivan Pavlov a surtout
utilisé des métronomes et des décharges électriques pour
stimuler les chiens.
- Les principes de behaviorisme selon IVAN PAVLOV :
Il y a trois affirmations générales:
1.
L’expérience forme le comportement.
(La plupart des
réactions des êtres humains sont acquises).
2.
L’apprentissage est adaptatif.
(L’environnement n’est pas
stable et la nature élimine les organismes non-adaptés).
3.
Il est possible de découvrir des lois d’apprentissage grâce à
des expériences systématiques.
(Aussi bien pour les animaux
que pour les êtres humains).
II.
Les études de IVAN PAVLOV
Pavlov (1898) a étudié les réflexes comme la salivation au cours
de ses recherches dans le domaine de la physiologie de la
digestion.
Il y a trois concepts clé:
Un réflexe : est un comportement qui est déclenché
automatiquement par un stimulus environnemental et
qui se manifeste sans contrôle volontaire (p.ex.
le
réflexe rotulien ou myotatique, le clignement d’yeux, le
réflexe de préhension).
Un stimulus : est un élément de l’environnement qui
provoque Une réaction est une réponse comportementale
à un stimulus (p.ex.
sous forme d’un réflexe évoqué).
Une réaction : est une réponse comportementale à un
stimulus (p.ex.
sous forme d’un réflexe évoqué).
L'appareillage expérimental :
Une fois que PAVLOV est démontré que la sécrétion de la salive est
sous le contrôle du système nerveux, il s’intéressa au contrôle des
sécrétions gastriques (sécrétions de l’estomac permettant la
digestion des aliments) , il mena donc une série d’expériences ,
toujours sur des chiens , qui démontrèrent que la sécrétion de
liquide gastrique est en partie causée par des stimulations
nerveuses de l’estomac et aussi par la présence dans l’estomac
d’aliments partiellement digérés .
Les étapes de l’expérience
Les étapes de La célèbre expérience de Pavlov consistent dans
un premier temps à donner de la nourriture à un chien.
Puis, on
ajoute un son de cloche au moment où l’on présente l’os au
chien.
Enfin, on continue d’actionner la cloche mais cette fois
aucune nourriture n’est donnée.
Reprenons l’expérience en
décortiquant le processus.
o La première étape : consiste à donner un os (stimulus
inconditionnel) à un chien.
o La seconde étape : est d’ajouter un son de cloche (stimulus
neutre) pendant qu’on sert de la nourriture au chien (stimulus
inconditionnel).
Cette étape est répétée plusieurs fois pour bien
ancrer le conditionnement (étape de renforcement).
o La dernière étape : consiste à sonner la cloche (stimulus neutre
devenu
stimulus
conditionnel)
sans
l’os
Le conditionnement attendu
L’objectif de Pavlov était d’obtenir le même résultat que
pendant l’expérience de la salivation, où le chien commençait à
saliver (réponse conditionnelle) en voyant le lieu où la
nourriture était donnée (stimulus conditionnel).
Schématiquement cela donne :
Stimulus inconditionnel = réponse inconditionnelle
Stimulus inconditionnel + stimulus neutre = réponse
inconditionnel
Stimulus conditionnel = réponse conditionnelle
Le conditionnement obtenu
Effectivement, Pavlov réussit à provoquer la salivation du
chien à partir du seul son de cloche.
Il conclut que le chien
associait le son de cloche (stimulus neutre) à la nourriture
(stimulus inconditionnel), ce qui provoquait la salivation.
Ainsi, en combinant un stimulus neutre avec un stimulus
inconditionnel, Pavlov réussit à conditionner le chien de sorte
que le chien salive au son de cloche.
Ce qu’il faut retenir de l’expérience de Pavlov :
Le chien associe un stimulus neutre à un stimulus
inconditionnel à force de répétition.
Le stimulus neutre se transforme peu à peu en stimulus
conditionné.
Ce principe est responsable de nombreux conditionnements
involontaires chez l’animal…et chez l’homme.
On peut créer, renforcer ou à l’inverse déprogrammer des
conditionnements, chez l’animal et chez l’homme, grâce à
des techniques comme l’ancrage.
Les notions essentielles pour le conditionnement
classique ou pavlovien ou répondant
o Les stimuli neutres : sans réaction particulière (exemple : un lieu)
o Les stimuli inconditionnels : réaction par réflexe sans
apprentissage extérieur (Manger fait saliver ; manger est un
stimulus inconditionnel)
o Les stimuli conditionnels : stimulus initialement neutre qui finit
par déclencher une réponse conditionnée – quand il est associé à
un stimulus inconditionnel – le chien finit par associer la nourriture
à l’endroit où il mange, ce lieu devient un stimulus conditionnel.....
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