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Theodor Emil Kocher1841-1917Theodor Emil Kocher naquit le 25 août 1841 à Berthoud, dans le canton de Berne, où il passales premières années de sa jeunesse.

Publié le 22/05/2020

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« Theodor Emil Kocher 1841-1917 Theodor Emil Kocher naquit le 25 août 1841 à Berthoud, dans le canton de Berne, où il passa les premières années de sa jeunesse.

Son père était ingénieur et, par son esprit rationnel et précis, il exerça une grande influence sur son fils, influence qui se manifesta plus tard jusque dans son enseignement classique de la chirurgie.

Après avoir terminé son gymnase à Berthoud, Kocher fit ses études de médecine à Berne et, ayant passé ses examens d'état, il effectua des stages à Berlin, Londres et Paris, afin d'y poursuivre sa formation chirurgicale.

Il fut nommé premier assistant de Lücke, qui était alors titulaire de la chaire de chirurgie à Berne, puis privat-docent de chirurgie en 1866, et enfin il fut appelé en 1872 à succéder, à trente et un ans déjà, à son maître nommé professeur à Strasbourg.

La nomination de Kocher eut lieu grâce à l'appui des autorités du canton de Berne, et malgré l'opposition de la Faculté de médecine qui eût préféré voir élire à la place du jeune médecin encore peu connu, l'un des célèbres chirurgiens étrangers susceptibles d'occuper cette chaire. Kocher fut l'un des premiers chirurgiens suisses à introduire les méthodes antiseptiques et aseptiques en chirurgie.

C'est à lui que revient le mérite d'avoir utilisé le premier la soie non résorbable comme matériel de suture restant dans les plaies opératoires devant être fermées, sans que la cicatrisation aseptique en soit troublée pour autant. La technique opératoire de Kocher demandait une connaissance approfondie des voies d'accès pour éviter de léser des organes importants, et une hémostase très soigneuse qu'il considérait comme la plus importante des mesures propres à éviter des infections secondaires.

Il repoussait les techniques brutales tendant à écourter les temps opératoires au détriment de la précision du travail, et il mettait ses assistants en garde contre toute erreur anatomique au cours des opérations.

Il était lui-même un brillant anatomiste, et son cours de médecine opératoire sur le cadavre constituait une démonstration remarquable d'anatomie topographique. Comme clinicien au lit du malade, Kocher était insurpassable.

Sa juste évaluation des particularités d'une anamnèse, son examen minutieux du malade et son interprétation judicieuse des résultats du laboratoire l'amenaient à poser un diagnostic exact, même si la symptomatologie avait paru compliquée ou imprécise au premier abord.

Il posait toujours très soigneusement ses indications opératoires, et il ne recourait pas volontiers à des interventions exploratrices, préférant attendre plutôt d'avoir un diagnostic certain qui lui permette d'établir son plan opératoire. Tels furent les principaux éléments de son enseignement, et à son école se formèrent quatre professeurs ordinaires et plusieurs professeurs extraordinaires et que de nombreux chefs de service de chirurgie. Kocher jouissait d'une grande considération comme professeur d'université.

Ses leçons cliniques se distinguaient par leur clarté et leur logique, ses présentations de malades étaient. »

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