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Texte de Bergson - Le Rire: le mot étiquette

Publié le 24/04/2021

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« Le texte de Henri Bergson, extrait de Le rire (chapitre III), porte sur le thème du langage et, particulièrement, sur la perception du monde et de soi à travers celui-ci. Le langage est une faculté ou aptitude à constituer un système de signes, à la langue qui est l’instrument de communication propre à une communauté humaine.

Il a deux fonctions propres telles que la communication et l’expression.

Mais les mots constituant le langage caractérisent-ils bien le monde qui l’entoure.

L’homme utilisant le langage dès son enfance l'emploie-t-il à bon escient ? Les mots donnent-ils une perception biaisée de la réalité ? On peut donc se poser la question suivante : quelles sont les limites du langage ? Quelle est la perception de l’homme à travers les mots ? Quelle est la place des mots dans le langage ? Comment le langage masque les choses ? Quel est le rôle du langage dans l’accès au monde et à l’accès à nous- mêmes ? Dans cet extrait, Bergson fait part des limites du langage.

D’après lui, le langage a une certaine tendance à masquer les choses, et donc les mots ne suffisent pas à décrire véritablement un objet.

De plus, les mots ne sont pas assez représentatifs des émotions, sensations et sentiments éprouvés par l’homme.

Ils se forment plus en tant que concept, via des generalités et de symboles universels. Premièrement, le langage est un obstacle à la perception du monde extérieur (« nous ne voyons pas[...] le mot lui-même » l.1 à 5). Deuxièmement, le langage ne permet pas l’expression des sentiments dans leur entièreté (« et ce ne sont pas [...] pour tous les hommes » l.5 à 15) Troisièmement, le rapport humain avec le monde est autant imparfait qu’avec les sentiments. Dans un premier temps, nous montrerons que le langage est un obstacle à la perception véritable des choses qui ne permet de voir que l’aspect extérieur du monde. En effet, ici Bergson déclare que la vision du monde que l’on a est faussée « nous ne voyons pas les choses mêmes », c’est à dire que nous ne voyons pas tout ce qui a une existence individuelle et concrète telles qu’elles le sont vraiment.

L’homme porte un jugement sur celles-ci.

Le terme borner « nous nous bornons » illustre le fait que l’homme se limite, se restreint, et se confine à cette vision des choses.

Nous n’essayons pas de comprendre le sens véritable des choses du monde extérieur, ni d’aller plus loin dans la quête de connaissance de termes… On appelle les choses par des mots communs à tous, de manière imprécise et banale mais qui sont compris de tous.

L’homme porte un jugement sur les choses, c’est ce que le philosophe appelle une « étiquette ».

Une étiquette à priori est un petit bout de papier collé sur un objet afin de délivrer une information sur les caractéristiques de cet objet-là.

Bergson estime donc que l’homme voit les choses en fonction de leur utilité qu’elles ont pour lui et non les choses en tant que telles.

Le langage constitue une trahison.

Les mots ne retranscrivent pas la richesse de ces choses ce qui engendre des étiquettes.

Cela permet de simplifier, mais simplifier c’est avoir une vision tronquée, limitée de la réalité.

Tout serait donc préjugé.

Cette manière de voir le monde est un « besoin » de l’homme, c’est un phénomène acquis et culturel.

Le langage s’est développé au fur et à mesure du temps, et de part son influence grandissante toutes les choses ont été associée à des mots, sauf que ces mots sont parfois trop vagues pour certains objets. Ils les classent, les rangent mais ne permettent pas de distinguer les uns des autres.

Les mots leur attribuent « des genres ».

Ce terme désigne une catégorie de réalités ou d’idées que leurs caractères communs essentiels autorisent à regrouper sous la même dénomination générale.

Par exemple, quand je regarde une table, je la perçoit en tant qu’objet en la rangeant directement dans une catégorie, un genre.

Ainsi, le mot, ce signe linguistique, est un concept qui supprime toutes les particularités pour. »

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