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Texte de bac de français (étude linéaire complète)

Publié le 14/03/2022

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Liaisons dangereuses lettre XXI: INTRO : - Laclos : carrière militaire ; mène une vie de garnison qui lui permet de commencer à écrire (18e siècle) En 1782 paraît son roman, Les Liaisons Dangereuses, dont le succès retentissant est en partie dû au scandale qu’il provoque. - l’œuvre Les Liaisons dangereuses : roman épistolaire (genre à la mode) ; met en scène une société aristocratique dans laquelle deux psges libertins la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont, anciens amants, se lancent des défis pour séduire divers personnages vertueux et trop faibles pour résister aux manigances du couple machiavélique. ● La forme épistolaire permet une forme de suspense, favorise l’analyse chère au siècle des Lumières ; la narration est riche en rebondissements et scènes théâtrales ● Cette œuvre révèle la toute-puissance de la sensualité, met en scène la perversité et la méchanceté arbitraire par le truchement de deux psges intelligents. - Piste de lecture : montrer en quoi le psge de Valmont apparaît comme un libertin manipulateur. MVT 1 : le périple d’un valmont prédateur… (parag 1) A. présentation de la situation (2 phrases introductives): B. le jeu du chasseur avec son espion (« J’entre en chasse – du mien ») C. un jeu qui pourrait basculer dans l’horreur, mais reste divertissant pr le Vicomte (« A force – l’a sauvé »): MVT 2: un manipulateur cynique, mais touché par une émotion nouvelle dans une scène théâtrale. (parag 2) A. l’acte de générosité hypocrite (« Cependant – hideuse ») B. la 2e scène, improvisée et piégeant Valmont (« J'examinerais-délicieux ») C. la chute de l’épisode, entre considérations généralisantes et cynisme (« j’ai été étonné – superflus ») MVT 3 LA CHUTE : image glorieuse du libertin (dernier parag) CONCLUSION : - V se met en scène, théâtralise l’aventure et se montre comme un manipulateur calculateur, certain de ses effets. -narration qui maintient le lecteur en haleine : rebondissements, éléments concrets et vivants de la scène, personnages montrés dans leurs attitudes, types sociaux (pauvre, noble). - faille pressentie chez V : moments où il ne se domine pas ; laisse présager sa chute (à savoir être pris au piège de l’amour de Mme de Tourvel). - dimension ludique et divertissante des actions illustre l’absence de moralité et de scrupules du psge + son désir de se montrer sous un jour avantageux. V est à la fois metteur en scène, héros et spectateur de lui-même. - l’analyse des comportements et des émotions est mise au service du cynisme ; l’empathie est étrangère au psge froid et calculateur. - cf peinture de la misère ds romans du XIXe s (Hugo Les misérables) Le père goriot: INTRO: - XIX° et le Réalisme ; Balzac et ses ambitions en créant “La comédie humaine” ; le Père Goriot - Le psge éponyme, ayant fait fortune durant la Révolution, se trouve condamné à vivre dans une pension sordide et à se sacrifier pour ses filles qui viennent lui demander de l'argent; parmi les pensionnaires se trouve le jeune Eugène de Rastignac, noble désargenté et ambitieux, ainsi que Vautrin, forçat évadé qui se fait passer pour un négociant ; il se prend d'amitié pour le jeune et ambitieux Rastignac dont il a compris les envies et les doutes. - Situation du passage: Dans ce discours V dépeint à R le fonctionnement de la société et lui propose une solution pour parvenir à ses fins. - Piste de lecture: un mentor, habile orateur, qui brosse un portrait cynique de la société parisienne MVT 1: vautrin dresse le bilan des actions de rastignac A. 1ere phrase: approche dynamique B. Bilan sur les agissements de R pour mettre en évidence que R est déjà dans course ambitieuse vers la réussite MVT 2: vautrin présente le travail comme une démarche vouée à l’échec A. La moralité mène à la pauvreté, à la souffrance, ferme les portes de la réussite B. Vautrin fait référence aux autres jeunes, comme R, qui veulent obtenir de l’argent rapidement MVT 3: un combat nécessaire dans un monde où règne la corruption A. Métaphores de la guerre, vampirisme, fatalité B. Lois indéniables montrant où réside la force MVT 4: des preuves indéniables pour illustrer sa théorie: A. Anaphore “vous verrez” pour prédire ce que découvrira R B. Place et rôle des femmes C. Énumération finale CONCLUSION: - discours progressant de façon rigoureuse et habile : V. dévoile crûment les ambitions de R., devine ses besoins d'argent, tourne en dérision la solution consistant à chercher un travail honnête, confronte R. aux arrivistes, propose sa méthode, fait l'apologie de la corruption et illustre sa théorie par des exemples précis. - leçon de vie tragique donnée à R. qui se révèle arriviste et doit choisir suivre sa voie. - V. aide R. à réaliser qui il est. = tentateur diabolique. V. expose une méthode pour réussir qui repose sur une philosophie cynique et immorale. - tableau pitoyable de la société : pour réussir il faut se débarrasser des scrupules; monde de rivalité où il faut éliminer les concurrents. Jungle infernale où la gloire passe par l'écrasement des autres. Balzac fait le procès d'une époque qui prône l'ambition sociale à tout prix. Princesse de Clèves la rencontre au bal: INTRO: - La P de Clèves est un roman de Mme de Lafayette publié anonymement en 1678. L’histoire s’inscrit dans le XVIe s siècle et on y voit évoluer des personnages de la Cour de cette époque ; mais on y retrouve des thèmes favoris du XVIIe s comme le baroque, le Classicisme avec l’idéal la Préciosité. - Ce roman est considéré comme novateur car il présente des analyses précises et approfondies des émotions et sentiments des personnages confrontés à des situations embarrassantes ou des amours impossibles. - Situation du passage: Le texte que nous allons étudier se situe dans la 1re partie de l’oeuvre et constitue la fin de l’incipit : Mme de Clèves, mariée mais n’aimant pas son mari comme il le souhaiterait, doit assister au bal donné au Louvre pour les fiançailles du duc de Lorraine et de la 2de fille du roi. Cette scène de rencontre, topos de la littérature romanesque et faisant écho à celle qui eut lieu entre M. de Clèves et sa future femme Mlle de Chartres, décrit la 1re rencontre entre la Princesse et M. de Nemours - Piste de lecture: Nous verrons en quoi cette scène théâtrale met en avant les personnages d’exception que sont Mme de Clèves et M. de Nemours et révèle leur personnalité MOUVEMENT 1 : les préparatifs et l’arrivée au bal (début – « sa parure ») A. longs préparatifs de Me de Clèves B. arrivée remarquée au bal MOUVEMENT 2 l’arrivée théâtrale de M. de Nemours (« Le bal commença –étonnement ») A. arrivée de M. de N (1e phrase) B. la rencontre entre Mme de Clèves et M. de N MOUVEMENT 3 la reprise de la danse et le trouble de M. de N, sous le regard de la cour (« M. de N - point ») A. trouble de M. de N (1e phrase) en foc interne B. La reprise de la danse C. les psges royaux comme témoins de cette harmonie et facilitateurs de la reconnaissance. MOUVEMENT 4 le dialogue au disc direct, entre aveux et mensonges A. 1e réplique de M. de N B. la réponse de la Dauphine C. réplique de Mme de Cl D. réponse de la Dauphine CONCLUSION: - Évolution très progressive de la scène, effets des accélérations et ralentissements/pauses - univers de la cour : lieu d’observation, de décryptage des signes ; jeu précieux du langage. A l’origine de la rencontre fatale ; les rois et reines commencent à intervenir dans la relation Nemours/Clèves. Scène théâtrale où les rois dirigent les psges. - relation déjà pressentie comme difficile : M. de N est du côté de l’aveu mais Mme de Clèves est de celui de la sincérité, d’une forme d’innocence et du refus d’accepter cet amour (d’où mensonge, tentative de fuite).. - style et écriture : alternance des points de vue, tournures négatives, discours (direct/indirect) permettent à la fois de montrer les effets de la passion et d’analyser les réactions des psges qui eux-mêmes prennent peu à peu conscience de leurs sentiments/émotions. Princesse de clèves examen de conscience: INTRO: - La P de Clèves est un roman de Mme de Lafayette publié anonymement en 1678. L’histoire s’inscrit dans le XVIe s siècle et on y voit évoluer des personnages de la Cour de cette époque ; mais on y retrouve des thèmes favoris du XVIIe s comme le baroque, le Classicisme avec l’idéal la Préciosité.

« G arg an tu a p ro lo gu e: I N TR O : - R en ais sa n ce, H um an is m e ( X VIe s iè cle ) - F .R ab ela is , G arg an tu a ( 1 534) - s itu atio n d u p assa ge : c e p ro lo gue m et e n j e u 2 i n sta n ces, u n « v s » q ui c ara cté ris e l e L e t u n « j e » q ui d ésig ne l ’ a u te u r N arra te u r ; s e d éfin it a in si u ne c o m munau té i n sp ir é e d e l ’ e x s o cra tiq ue. C e p ro lo gue d éfin it u n L i d éal e t l ’ in cite à u ne r é fle x io n d ig ne d e l ’ H um an is m e ; i l l ’ in vite à u ne l e ctu re h erm én eu tiq ue= i l f a u t s e m éfie r d es a p pare n ces. - p ro je t d e l e ctu re : u n p acte d e l e ctu re p ara d oxal, e n tr e r ir e e t s a v oir M VT 1 : d éb ut- “ se m bla b le a u x S ilè n es” = i n tr o ductio n d e l a c o m para is o n f o ndatr ic e e n tr e a p pare n ce e t e sse n ce e t i n sta u ra tio n d u l ie n a v ec l e l e cte u r. A . a p ostr o phe a u l e cte u r ( l1 -2 ). B . é v ocatio n d es p ro pos d ’A lc ib ia d e a u s u je t d e S ocra te : ( l2 -5 « s ilè n es » ) : M VT 2 : l 6 “ le s S ilè n es” l 2 7 “ te lle m en t” = m is e e n p la ce d e l a d ouble c o m para is o n e n tr e S ilè n es e t S ocra te A . l e s S ilè n es B . p ortr a it d e S ocra te M VT 3 : r ô le d e l a c o m para is o n e n l ie n a v ec l e r o m an e t l ’ a ttitu de d u l e cte u r.

l 2 8-l4 8 A . R eto ur a u L p ar u ne a d re sse d ir e cte « à q uel p ro pos, à v otr e a v is , t e n d… ? » B . j u stif ic atio n d e l a Q p osé e = à n ouveau r u ptu re v ers l e c o m iq ue b urle sq ue d e m an iè re g ra d uelle . C . « m ais r u ptu re l o giq ue a m en an t l a l e ço n, l ’ e n se ig nem en t d is p en sé p ar l e N . C O NCLU SIO N: - L e N s e p la ît à a sso cie r d iv ers r e g is tr e s o u r é fé re n ces, a fin d e p ose r l e s j a lo ns n écessa ir e s à l a c o m pré h en sio n d e s o n r o m an ; l e N i n vite l e s L à c h erc h er l e s e n s a llé g oriq ue c ach é d erriè re l e s a v en tu re s o u c o m men ta ir e s b urle sq ues. - L es r é fé re n ces b ach iq ues e t s o cra tiq ues a sso cie n t l e s a sp ects c o nstitu tif s d u r o m an : l e l a n gag e, l e r a is o nnem en t, l a r é fle x io n. L ’e n se m ble e st d onc p la cé s o us l e s ig ne à l a f o is d e l a g aie té e t d e l ’ é ru ditio n h um an is te . - L e N c ré e u ne f o rm e d e c o m plic ité a v ec l e L e n l ’ in te rp ella n t, l ’ in su lta n t, l u i d onnan t d es n om s a ff e ctu eu x ; c ela p ré fig ure l a l ib erté d e t o n à s u iv re e t p ousse l e L à l ir e d e m an iè re a ctiv e. - L e s u je t m êm e d u r o m an n ’e st p as a b ord é, l ’ a ccen t é ta n t m is s u r l a p ostu re à a d opte r p our c o m pre n dre l ’ in té rê t d e l ’ h is to ir e e t d e l a n arra tio n ; l ’ e sse n tie l e st d onc b ie n d e s a v oir u tilis e r s a r é fle x io n, s e s c o nnais sa n ces p our e n tr e r d an s l e r o m an .. »

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