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Texte 9 - Le Lion, Le loup et Le Renard, Lafontaine

Publié le 21/05/2024

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« Texte 9 - Le Lion, Le loup et Le Renard, Lafontaine Introduction : Ce texte appartient au parcours Rire et Savoir.

Il s'agit de la fable 3 extraite du volume VIII des Fables de la Fontaine, intitulée : Le lion, le loup et le Renard.

Dans cette fable, La Fontaine dénonce les mœurs des courtisans , critique les désirs excessifs du roi et fait l'éloge de l'éloquence du renard. A présent je vais procéder à la lecture Né le 8 juillet 1621 à Château-Thierry dans l'Aisne, et mort le 13 avril 1695 à Paris Jean de la Fontaine est un fabuliste, moraliste et romancier français qui travaille comme maître des eaux et des forêts.

Lors de ses tournées, il observe le comportement des animaux.

Cela l'inspire pour écrire des fables. Ce texte se découpe en trois mouvements littéraires : ➢ Les règles de vie à la cour : ligne 1 à 13 ➢ La chute comique : ligne 14 à 34 ➢ La moralité contre la cruauté et l’immortalité de la cour : ligne 35 à la fin Comment le fabuliste dénonce-t-il la cruauté et l'immoralité de la vie à la Cour à travers un récit comique ? Explication linéaire : Le texte s’ouvre sur les vocations du lion à travers une accumulation “ le lion décrépit, goutteux, n’en pouvant plus ”, ridiculisé et démystifie le roi.

Le verbe « vouloir », du deuxième vers, souligne l’absolutisme royale.

Le paradoxe entre « remède » et « vieillesse » prouve que le roi veut quelque chose d’impossible.

Au vers 3, il y a une ironie à travers le présent de vérité générale qui délivre une des premières règles à la cour : il faut parfois savoir mentir au roi. L’emploi du pluriel, la globalisation et les termes « tout arts » montre d'une part la puissance du roi, d'autre part que le lion n’es pas si dupe de sa « maladie » puisqu'il a besoin de tous les médecins de son royaume.

Le pluriel dans l’expression « tout art » est une moquerie vis à vis de la médecine, comme s’il y avait plusieurs chapelles, comme si la médecine était une sorte de magie.

L’opposition, au vers 6, entre le singulier « lion » et le pluriel « médecins » est une image d’absolutisme et de courtisanerie : tout le monde veut plaire au roi.

La variation du vers précédent souligne le nombre de ces médecins, réduit à une périphrase ironique : ce ne sont plus des “ faiseurs de recettes ” ce qui confirme la satyre du médecins, vus comme des charlatans. L’opposition qui repose sur le pluriel des termes « visites » et le singulier du terme « renard » qui démontre le renard qui apparaît comme un esprit libre, comme un opposant. Les deux verbes pronominaux « se dispenser » et « se tenir » ce qui prouve que le renard contrairement aux autres courtisants, n’obéit qu’à lui même. L’antithèse qui repose sur les termes « clos et coi » avec « de tous côté » et « donneur de recettes » souligne le fait que le renard agit à l’inverse de tous les autres. Le rythme lâché du vers 10 additionner au rejet du vers suivant mime les manigances du loup qui en profite pour médire sur l’absent. Le rejet insiste sur l’ironie du terme « camarade », du vers 11, puisque le renard est tout sauf un camarade du loup ce qui souligne la perfidie et l’hypocrisie du loup.

Le terme « prince » redonne de l’éclat au lion. Au vers 12, le verbe « veut » fait eco au verbe « voulait » du vers 2 ce qui traduit l’absolutisme royal : le roi ne supporte pas qu’on lui résiste.

Le terme « enfumer » est une animalisation du renard dans le potentiel but de l’humilier.

L’expression « qu’on aille dans sa demeure » est un mouvement inverse à celui des courtisans qui viennent chez le lion ce qui montre la puissance du renard. Le subjonctif a valeur d’injonctif de l’expression « qu’on le fasse » souligne la toute puissance royale.

La volonté du lion est d’ailleurs immédiatement suivie puisqu’on trouve à la césure à la fois le souhait (venir) et sa réalisation (vient).

Le terme « présenté » démontre que le renard est considéré par le roi car il est reçu selon l’étiquette et non pas jeté en prison par exemple. Le terme « sachant » du vers 14, souligne la ruse du renard, conformément à sa réputation. L’emploi du discours direct rend la scène plus vivante et montre l’importance accordée à ce personnage.

Il met également en valeur sa réthorique brillante.

Le lexique péjoratif « peu sincère » « a mépris » dénigre le loup et l’accuse de mensonge. Le terme « hommage » rime avec « pèlerinage », ainsi, le renard paraît aussi pieu que.... »

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