texte
Publié le 17/05/2020
Extrait du document
«
L’extrait étudié, est tiré d’un célèbre roman: Bel-Ami écrit en 1885 par Guy de
Maupassant.
Ce dernier, fameux auteur français du XIX éme siècle est principalement connu
pour ces nouvelles.
Le texte décrit, l’arrivé de Georges Duroy à un diner d’affaire.
Plutôt hésitant par le début,
très vite, il va se retrouver fort enjoué.
Comment, en mettant en place un contraste dans les sentiments du personnage principal,
Maupassant fait passer la beauté comme étant un élément principal de la personnalité ?
Nous verrons dans un premier temps la composition du texte, puis, dans une seconde partie
l’influence que la beauté apporte sur la personnalité selon Maupassant.
Le texte commence par une présentation d’un personnage sans aucune confiance en lui
même.
L’auteur, pour le décrire ainsi a mis en place une gradation : “ il montait lentement “
“le cœur battant“ “l’esprit anxieux“ (l1) “harcelé par la crainte d’être ridicule“ (l2), en effet,
les termes utilisés sont de plus en plus fort.
C’est très vite, dès la ligne 3, qu’il se vit dans un
miroir.
D’abord pris de peur, il fut par la suite “pris d’un élan de joie“.
C’est à ce moment, que
le sentiment de méfiance qu’on l’on trouvait dans les premières lignes disparut.
Puis, Dès lignes 8 à 11, l’auteur explique que le personnage ne s’était jamais vu entièrement
dans un miroir, cela explique son enthousiasme lorsqu’il se découvrit pour la première fois et
qu’il se jugea “mieux qu’il ne l’aurait cru“ (l7),
Ensuite, à la ligne 17, Maupassant compare les mimiques qu’effectue Georges à celles d’un
acteur quand il apprend ces rôles.
Des lignes 17 à 22, il les décrit.
Là aussi, une gradation
dans les gestes du George est présente.
“ se sourit“, “se tendit la main“, “ fit des gestes“,
“exprima ses sentiments“(l18).
Ce qui n’est qu’un sourire devient par la suite ce qu’on
suppose de grands gestes.
C’est donc petit à petit, que le personnage prend confiance.
Cependant, à la ligne 21, un petit moment de peur revient.
Georges Duroy à honte de ses
gestes.
Il à alors peur qu’on l’ai remarqué.
Enfin, le dernier paragraphe marque la confiance en soi du personnage principal.
On
remarque qu’elle est accentuée par des phrases de description sur la forme, de Georges ; “
tournure élégante“ (l26) “marchait bien“ (l27) “ confiance immodérée“ (l27) “indépendance
d’esprit“ (l29).
On observe un contraste progressif dans les sentiments du personnage principal.
Tout d’abord, Georges Duroy, tel qu’on le découvre au début de l’extrait, est décrit comme
étant incertain, il va doucement, “l’esprit anxieux“ ( l1) avec “ la crainte d’être ridicule“(l2).
On comprend ce sentiment à la ligne 11, où Maupassant explique que Georges “s’exagérait
ces imperfections“ et qu’il “s’affolait à l’idée d’être grotesque“.
Ce sentiment de peur est de
nouveau présent des lignes 12 à 14 mais va, là aussi très vite disparaître.
Puis, on remarque que ce sentiment d’inconfiance n’existe plus lorsqu’il se reconnaît dans le
miroir, alors, “un élan de joie le fit tressaillir“.
Maupassant va alors le décrire comme un
homme “fort bien, fort chic“ (l14).
Georges va joyeux dès lors qu’il va se savoir élégant..
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