terrorisme.
Publié le 08/12/2021
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terrorisme. n.m., utilisation de la violence pour parvenir à des objectifs politiques ou
idéologiques. L'adjectif terroriste, souvent péjoratif, vise à discréditer celui auquel on
l'applique : les résistants français, pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'ils recouraient
à des attentats contre l'occupant, étaient qualifiés de terroristes. À l'inverse, certains
mouvements ou partis revendiquent le terme de terroriste en affirmant le caractère inévitable
de la violence pour obtenir leur libération, comme le firent les terroristes russes responsables,
entre autres, de la mort du tsar Alexandre II en 1881.
Terreur et terrorisme d'État.
Sous la Terreur (1793-1794), l'objectif était de venir à bout de l'aristocratie et des
ennemis du régime républicain. L'organisation de la terreur était alors sous le contrôle du
pouvoir politique. À l'inverse, pendant la révolution russe, les bolcheviks préconisèrent
l'usage de la terreur par les masses contre le pouvoir pour anéantir leurs ennemis de
classe. La dictature du prolétariat est en effet définie par Lénine comme une phase
transitoire reposant sur la violence. Plus largement, on peut définir un régime totalitaire
comme un régime qui considère que la terreur est légitime. Les camps de concentration
des régimes nazi et stalinien constituent des formes extrêmes de terrorisme d'État.
Terreur et mouvements nationalistes.
De nombreux mouvements de libération nationale ont utilisé et utilisent encore la terreur
comme instrument de lutte : les bombes placées dans des bâtiments publics et les
voitures piégées nécessitent des moyens relativement limités et ont fait la preuve jusqu'ici,
par la peur qu'elles engendrent, de leur efficacité. Le terrorisme a été utilisé par des
organisations d'idéologies très diverses : des mouvements sionistes en ont fait usage
contre les Britanniques en Palestine ; les Basques de l'ETA ont eu recours aux méthodes
terroristes sous Franco et ont continué après l'instauration de la démocratie ; dans les
années soixante-dix, l'Italie a connu un terrorisme d'extrême gauche, avec les Brigades
rouges, et d'extrême droite ; depuis les années quatre-vingt, les Tamouls pratiquent un
terrorisme à grande échelle contre les Ceylanais au Sri Lanka.
Ce terrorisme de groupes militants est souvent soutenu par des États désireux de
déstabiliser un ennemi commun : les services secrets de certains pays de l'Est ont ainsi
apporté leur aide aux terroristes palestiniens et, sans doute, à ceux de la Fraction Armée
rouge en Allemagne de l'Ouest. La Syrie, l'Iran, la Libye ont été accusés d'avoir favorisé les
détournements d'avions ou les prises d'otages et l'existence de groupuscules responsables
d'attentats. Durant la guerre du Liban, les attentats à la voiture piégée étaient courants.
L'intégrisme islamique fait peser, aujourd'hui encore, la menace terroriste. Alimenté par la
haine de groupes ou de mouvements, le terrorisme trouve souvent ses racines dans le
fanatisme politique et religieux, même si on a vu des démocrates y recourir comme
moyen ultime de libération contre un oppresseur.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Action directe
Baader Andreas
basque (Pays)
Brigades rouges
Djihad islamique
ETA (Euskadi Ta Askatasuna, en français « le Pays basque et sa liberté »)
fanatisme
Fraction armée rouge
Olympiques (jeux) - Les Jeux de l'ère moderne
Palestine
Terreur
totalitarisme
Les livres
Italie - la mort d'Aldo Moro (mai 1978), page 2624, volume 5
terrorisme. n.m., utilisation de la violence pour parvenir à des objectifs politiques ou
idéologiques. L'adjectif terroriste, souvent péjoratif, vise à discréditer celui auquel on
l'applique : les résistants français, pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'ils recouraient
à des attentats contre l'occupant, étaient qualifiés de terroristes. À l'inverse, certains
mouvements ou partis revendiquent le terme de terroriste en affirmant le caractère inévitable
de la violence pour obtenir leur libération, comme le firent les terroristes russes responsables,
entre autres, de la mort du tsar Alexandre II en 1881.
Terreur et terrorisme d'État.
Sous la Terreur (1793-1794), l'objectif était de venir à bout de l'aristocratie et des
ennemis du régime républicain. L'organisation de la terreur était alors sous le contrôle du
pouvoir politique. À l'inverse, pendant la révolution russe, les bolcheviks préconisèrent
l'usage de la terreur par les masses contre le pouvoir pour anéantir leurs ennemis de
classe. La dictature du prolétariat est en effet définie par Lénine comme une phase
transitoire reposant sur la violence. Plus largement, on peut définir un régime totalitaire
comme un régime qui considère que la terreur est légitime. Les camps de concentration
des régimes nazi et stalinien constituent des formes extrêmes de terrorisme d'État.
Terreur et mouvements nationalistes.
De nombreux mouvements de libération nationale ont utilisé et utilisent encore la terreur
comme instrument de lutte : les bombes placées dans des bâtiments publics et les
voitures piégées nécessitent des moyens relativement limités et ont fait la preuve jusqu'ici,
par la peur qu'elles engendrent, de leur efficacité. Le terrorisme a été utilisé par des
organisations d'idéologies très diverses : des mouvements sionistes en ont fait usage
contre les Britanniques en Palestine ; les Basques de l'ETA ont eu recours aux méthodes
terroristes sous Franco et ont continué après l'instauration de la démocratie ; dans les
années soixante-dix, l'Italie a connu un terrorisme d'extrême gauche, avec les Brigades
rouges, et d'extrême droite ; depuis les années quatre-vingt, les Tamouls pratiquent un
terrorisme à grande échelle contre les Ceylanais au Sri Lanka.
Ce terrorisme de groupes militants est souvent soutenu par des États désireux de
déstabiliser un ennemi commun : les services secrets de certains pays de l'Est ont ainsi
apporté leur aide aux terroristes palestiniens et, sans doute, à ceux de la Fraction Armée
rouge en Allemagne de l'Ouest. La Syrie, l'Iran, la Libye ont été accusés d'avoir favorisé les
détournements d'avions ou les prises d'otages et l'existence de groupuscules responsables
d'attentats. Durant la guerre du Liban, les attentats à la voiture piégée étaient courants.
L'intégrisme islamique fait peser, aujourd'hui encore, la menace terroriste. Alimenté par la
haine de groupes ou de mouvements, le terrorisme trouve souvent ses racines dans le
fanatisme politique et religieux, même si on a vu des démocrates y recourir comme
moyen ultime de libération contre un oppresseur.
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Les corrélats
Action directe
Baader Andreas
basque (Pays)
Brigades rouges
Djihad islamique
ETA (Euskadi Ta Askatasuna, en français « le Pays basque et sa liberté »)
fanatisme
Fraction armée rouge
Olympiques (jeux) - Les Jeux de l'ère moderne
Palestine
Terreur
totalitarisme
Les livres
Italie - la mort d'Aldo Moro (mai 1978), page 2624, volume 5
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