Terrail , transfuges scolaires , les trois types de famille

« Jean-Pierre Terrail , Quelques histoires de transfuges scolaires Jean-Pierre Terrail admet reconnaître trois types de familles au sein de la classe ouvrière ( A , B et C ).

Les familles de type A ont une grande préoccupation vis-à-vis des ascensions sociales.

On les remarque grâce à leur deux traits caractéristiques : une forte intégration religieuse , et un patrimoine productif ou commercial ancien.

Ces familles mettent toutes leur ressources morales et matérielles au profit d’une seule chose : la déprolétarisation familiale ( processus d’ascension sociale de membre de prolétariat vers la bourgeoisie ).

Du fait que les parents soient issu d’un milieu où le travail est acharné , où l’on doit être investie , va faire en sorte que le père dans ce type de famille soit un peu comme un contremaître ( celui qui dirige , un chef d’équipe ).

Mais, les familles A n’ont pour la plupart pas les capacités nécessaires pour aider l’enfant dans leur devoirs par exemple car elle manque de capital culturel, pour reprendre le concept de Bourdieu .

Mais ils vont tout de même être très vigilants quant au respect du travail scolaire.

Ils ont une grande sévérité à l’égard des enfants.

Les enfants « sont conditionnés » au travail parce que leurs parents se privent de fréquenter le voisinage , n’autorisent pas les jeux de rues ; ils sont vraiment fermés et restreint au cadre familiale .

Jean Pierre Terrail constate que cette éthique/façon de vivre est efficiente puisque dans ces familles , ce sont souvent plusieurs membres de la fratrie qui réussissent des longs cursus.

De par ce renoncement à certaines occupations , s’ajoute donc une ignorance de la solidarité ouvrière , et donc pas d’action collective contrairement au deuxième type de familles que nous allons voir dès à présent.

Terrail dit que ces familles du groupe A vont s’enfermer pour en sortir , cad qu’elles vont s’exclure de la vie collective des relations sociales , au profit de la réussite de leurs enfants Le deuxième type de familles sont les familles dites “volontaires” .

Contrairement aux familles précédentes , celles-ci valorisent leur identité ouvrière et la solidarité de la classe .

Naturellement de gauche ( pr la plupart communisant( qui sympathise avec les communiste) /militant ) .

La famille procède à une politisation de gauche auprès des enfants dès le plus jeune âge .

Cette politisation va générer chez l’enfant un intérêt pr la vie politique et va donc le façonner comme sociable , charitable / altruiste .

Cette familiarité avec la culture démocratique va l’aider à admettre et comprendre le changement plus facilement.

Dans ces familles systématiquement, on retrouve un “frustré scolaire “ , c’est un parent qui a dû quitté l’école tôt et qui ressent des regrets vis à vis de cette situation .

Il éprouve donc pr les cursus longs un sentiment conquête à la liberté ( choisir sa profession et sa vie finalement ) Encore une fois , contrairement aux familles de type A , les moyens mobilisés ne sont pas un renfermement total et une exclusion de l’action collective.

Ici les familles poussent leurs enfants à s’intéresser au fonctionnement du monde, de la politique ou bien encore à la culture militante , la presse etc.

La valorisation du livre et de l’importance de la parole vont préparer les enfants à l’apprentissage scolaire avant même d’y avoir mis les pieds .

Les parents de ces familles sont pour la plupart militants ou adhérents de la FCPE ( fédération des conseils de parents d’élèves ) .

Ils vont aider les enfants dans leur scolarité .

Toutes ces activités , toute cette sociabilité, forgent l’esprit critique des enfants et leur font avoir une grosse confiance en leurs capacités . Terrail dis Que ces familles s’approprient le monde , s’ouvre à tous les sujets pour que leur enfants réussissent . Le dernier type de famille qu’admet Jean Pierre Terrail , ce sont des familles qui n’avaient pas anticipés l’ascension sociale/le cursus long de leur enfant , souvent parce qu’ils n’avaient même pas imaginé cette possibilité ( que l’un de leurs enfants fassent un cursus long ) .

Les parents n’aident pas l’enfant dans ses devoir et espère qu’il fasse « ce qu’il pourrait » ( importance du singulier ) Dans ces. »