télescope.
Publié le 08/12/2021
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télescope. n.m., instrument d'observation des astres, dont l'objectif est un miroir
concave, au diamètre appelé ouverture (à la différence de l'objectif des lunettes, constitué
de lentilles). L'instrument est un collecteur de lumière pour l'observation des objets faiblement
lumineux. On doit donc recueillir l'énergie arrivant de ces objets sur la Terre sur une surface
aussi grande que possible. Par ailleurs, du fait du phénomène de la diffraction, l'angle le plus
petit que l'on puisse isoler sur le ciel n'est pas quelconque ; il est inversement proportionnel à
l'ouverture. Pour ces raisons, on est conduit à utiliser des télescopes de grande ouverture, ce
qui augmente la difficulté de construction et donc le coût. Le miroir donne des astres des
images situées sur une surface qu'on peut assimiler, au voisinage de l'axe de révolution du
miroir, à un plan perpendiculaire à cet axe situé à une distance du miroir appelée distance
focale. Le rapport de la distance focale à l'ouverture n'est pas choisi au hasard et dépend de
l'usage que l'on veut faire du télescope et des objets que l'on veut observer. Pour observer
visuellement l'image d'un objet dans le plan focal, on se sert de loupes formées de plusieurs
lentilles appelées oculaires, qui sont interchangeables afin d'obtenir des grossissements
différents. Cependant, les astronomes, surtout les professionnels, observent rarement
visuellement. On place dans le plan focal du miroir des récepteurs de différents types :
plaques photographiques, photomètres photoélectriques, caméras CCD. Souvent, on
interpose aussi sur le trajet des rayons lumineux des prismes, des réseaux dispersifs ou des
polariseurs qui permettent d'analyser plus finement la lumière venant des astres.
Les miroirs doivent être taillés avec beaucoup de soin, mais la turbulence atmosphérique
déforme cependant les images.
Historique.
Le premier télescope fut construit par Newton en 1671. Il avait 37 mm d'ouverture et
16 cm de distance focale. Un petit miroir plan, dit secondaire, renvoyait le faisceau
lumineux sur le côté pour le diriger vers l'oculaire, dispositif encore utilisé sur les télescopes
d'amateurs. Au même moment, le Français Cassegrain imaginait un miroir secondaire
convexe renvoyant le faisceau lumineux vers l'oculaire grâce à un trou percé au centre du
miroir principal. Ce procédé allait être largement utilisé sur tous les grands télescopes
modernes. Il fallut attendre 1720 et l'astronome Halley pour que les télescopes à miroir
jouent un rôle important en astronomie. C'est avec un instrument de ce type, de 16 cm
d'ouverture et de 210 cm de focale, que William Herschel découvrit la planète Uranus en
1781. Il fabriqua ensuite des télescopes de plus en plus gros, qui lui permirent de faire de
nombreuses découvertes. Lord Rosse, riche amateur irlandais, se fit construire de
véritables « monstres » peu maniables, de près de 2 m d'ouverture, avec lesquels il
découvrit la structure spirale de la galaxie M51.
Parmi les premiers grands télescopes modernes, il faut citer le télescope de 1,50 m du
mont Wilson (Californie) installé en 1908, puis le Hooker Telescope de 2,50 m installé au
même endroit en 1917. En 1948 fut installé au mont Palomar (Californie) un télescope de
5 m de diamètre qui fut longtemps le plus grand du monde, avant d'être détrôné en 1974
par le télescope de 6 m de Zelentchouk, en Russie, dans le Caucase.
Depuis les années quatre-vingt, on a cessé la course aux grandes ouvertures et l'on
préfère multiplier les télescopes de 3,50 m à 4 m de diamètre environ, comme celui de
l'Observatoire européen austral (ESO), installé au Chili, ou le télescope franco-canadien
installé à Hawaii. On s'achemine par ailleurs vers des télescopes construits selon des
techniques nouvelles fondées sur l'optique adaptative (tel le télescope NTT de l'ESO) ou sur
le traitement par ordinateur d'images venant de plusieurs télescopes (le futur VLT de
l'ESO). Dans le premier cas, le train d'onde qui arrive au niveau du miroir est analysé en
permanence, ce qui permet de commander par ordinateur des modifications
compensatrices locales de la forme du miroir.
Il faut remarquer que de nombreux travaux intéressants sont encore faits grâce à des
télescopes plus petits comme le télescope de 1,93 m de l'Observatoire de HauteProvence, ou le télescope de 2 m du pic du Midi de Bigorre, dans les Pyrénées.
Les montures des télescopes sont souvent conçues de façon que le télescope suive la
rotation de la Terre pendant la durée de l'observation en ne tournant qu'autour d'un seul
axe. On préfère aujourd'hui des montures plus stables qui suivent par rotations autour de
deux axes commandés par ordinateur. Voir aussi astronomie et observatoire.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
astres - Les galaxies - Introduction
astrométrie
astronomie
astronomie spatiale
Halley Edmund
lunette
Mauna Kea
Newton (Isaac)
Palomar (mont)
Saint-Michel-l'Observatoire
Univers - Les différentes conceptions de l'Univers - Naissance des idées modernes
Uranus
Zelentchouk
Les livres
Hubble Edwin Powell, page 2414, volume 5
observatoire - le grand télescope du mont Palomar, page 3505, volume 7
télescope du pic du Midi de Bigorre, page 5095, volume 9
télescope - optique adaptative, page 5095, volume 9
aberration - astronomie, page 6, volume 1
télescope. n.m., instrument d'observation des astres, dont l'objectif est un miroir
concave, au diamètre appelé ouverture (à la différence de l'objectif des lunettes, constitué
de lentilles). L'instrument est un collecteur de lumière pour l'observation des objets faiblement
lumineux. On doit donc recueillir l'énergie arrivant de ces objets sur la Terre sur une surface
aussi grande que possible. Par ailleurs, du fait du phénomène de la diffraction, l'angle le plus
petit que l'on puisse isoler sur le ciel n'est pas quelconque ; il est inversement proportionnel à
l'ouverture. Pour ces raisons, on est conduit à utiliser des télescopes de grande ouverture, ce
qui augmente la difficulté de construction et donc le coût. Le miroir donne des astres des
images situées sur une surface qu'on peut assimiler, au voisinage de l'axe de révolution du
miroir, à un plan perpendiculaire à cet axe situé à une distance du miroir appelée distance
focale. Le rapport de la distance focale à l'ouverture n'est pas choisi au hasard et dépend de
l'usage que l'on veut faire du télescope et des objets que l'on veut observer. Pour observer
visuellement l'image d'un objet dans le plan focal, on se sert de loupes formées de plusieurs
lentilles appelées oculaires, qui sont interchangeables afin d'obtenir des grossissements
différents. Cependant, les astronomes, surtout les professionnels, observent rarement
visuellement. On place dans le plan focal du miroir des récepteurs de différents types :
plaques photographiques, photomètres photoélectriques, caméras CCD. Souvent, on
interpose aussi sur le trajet des rayons lumineux des prismes, des réseaux dispersifs ou des
polariseurs qui permettent d'analyser plus finement la lumière venant des astres.
Les miroirs doivent être taillés avec beaucoup de soin, mais la turbulence atmosphérique
déforme cependant les images.
Historique.
Le premier télescope fut construit par Newton en 1671. Il avait 37 mm d'ouverture et
16 cm de distance focale. Un petit miroir plan, dit secondaire, renvoyait le faisceau
lumineux sur le côté pour le diriger vers l'oculaire, dispositif encore utilisé sur les télescopes
d'amateurs. Au même moment, le Français Cassegrain imaginait un miroir secondaire
convexe renvoyant le faisceau lumineux vers l'oculaire grâce à un trou percé au centre du
miroir principal. Ce procédé allait être largement utilisé sur tous les grands télescopes
modernes. Il fallut attendre 1720 et l'astronome Halley pour que les télescopes à miroir
jouent un rôle important en astronomie. C'est avec un instrument de ce type, de 16 cm
d'ouverture et de 210 cm de focale, que William Herschel découvrit la planète Uranus en
1781. Il fabriqua ensuite des télescopes de plus en plus gros, qui lui permirent de faire de
nombreuses découvertes. Lord Rosse, riche amateur irlandais, se fit construire de
véritables « monstres » peu maniables, de près de 2 m d'ouverture, avec lesquels il
découvrit la structure spirale de la galaxie M51.
Parmi les premiers grands télescopes modernes, il faut citer le télescope de 1,50 m du
mont Wilson (Californie) installé en 1908, puis le Hooker Telescope de 2,50 m installé au
même endroit en 1917. En 1948 fut installé au mont Palomar (Californie) un télescope de
5 m de diamètre qui fut longtemps le plus grand du monde, avant d'être détrôné en 1974
par le télescope de 6 m de Zelentchouk, en Russie, dans le Caucase.
Depuis les années quatre-vingt, on a cessé la course aux grandes ouvertures et l'on
préfère multiplier les télescopes de 3,50 m à 4 m de diamètre environ, comme celui de
l'Observatoire européen austral (ESO), installé au Chili, ou le télescope franco-canadien
installé à Hawaii. On s'achemine par ailleurs vers des télescopes construits selon des
techniques nouvelles fondées sur l'optique adaptative (tel le télescope NTT de l'ESO) ou sur
le traitement par ordinateur d'images venant de plusieurs télescopes (le futur VLT de
l'ESO). Dans le premier cas, le train d'onde qui arrive au niveau du miroir est analysé en
permanence, ce qui permet de commander par ordinateur des modifications
compensatrices locales de la forme du miroir.
Il faut remarquer que de nombreux travaux intéressants sont encore faits grâce à des
télescopes plus petits comme le télescope de 1,93 m de l'Observatoire de HauteProvence, ou le télescope de 2 m du pic du Midi de Bigorre, dans les Pyrénées.
Les montures des télescopes sont souvent conçues de façon que le télescope suive la
rotation de la Terre pendant la durée de l'observation en ne tournant qu'autour d'un seul
axe. On préfère aujourd'hui des montures plus stables qui suivent par rotations autour de
deux axes commandés par ordinateur. Voir aussi astronomie et observatoire.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
astres - Les galaxies - Introduction
astrométrie
astronomie
astronomie spatiale
Halley Edmund
lunette
Mauna Kea
Newton (Isaac)
Palomar (mont)
Saint-Michel-l'Observatoire
Univers - Les différentes conceptions de l'Univers - Naissance des idées modernes
Uranus
Zelentchouk
Les livres
Hubble Edwin Powell, page 2414, volume 5
observatoire - le grand télescope du mont Palomar, page 3505, volume 7
télescope du pic du Midi de Bigorre, page 5095, volume 9
télescope - optique adaptative, page 5095, volume 9
aberration - astronomie, page 6, volume 1
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