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Téhéran.

Publié le 06/12/2021

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Téhéran.
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PRÉSENTATION

Téhéran, en persan Tehr?n, capitale et plus grande ville d'Iran, également capitale de la province de Téhéran, située dans le nord du pays.

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GÉOGRAPHIE

Établie sur un plateau sablonneux, à une altitude oscillant entre 1 200 et 1 700 m, entre les rivières de Jajrud et Karaj, la ville de Téhéran tient son aspect actuel de la
période pendant laquelle les Pahlavi étaient au pouvoir, notamment celle comprise entre 1925 et 1940. Au nord de la ville, sur les contreforts de l'Elbourz s'étend le quartier
résidentiel de Shemiran. Téhéran connaît depuis peu de temps un développement rapide. Cette expansion touche plus particulièrement le secteur nord de la ville, où sont
apparus de nouveaux quartiers résidentiels situés entre la ville de Téhéran et Shemiran. Le sud de la ville abrite les quartiers les plus anciens, mais aussi les plus pauvres.
C'est ici que sont regroupées la plupart des usines de la ville. On y trouve les vestiges d'un immense bazar, aujourd'hui remplacé par des boutiques. En allant vers le sud se
trouvent Aliabad, le lieu où repose l'ayatollah Ruhollah Khomeiny ainsi que les ruines des cités anciennes, Rhages, lieu de naissance du calife Haroun al-Rachid, et Ray, où
une raffinerie de pétrole est aujourd'hui implantée. Les places Sepah et Firdowsi se trouvent au centre-ville ; la quasi-totalité des bâtiments gouvernementaux, plusieurs
mosquées et des palais sont concentrés dans cette zone. Au sud de la place Sepah se dresse le palais et musée Golestan (le « palais des roses « où a été couronné le
dernier chah en 1967), qui contient des trésors persans. Le musée Bastan, où sont exposés des objets mis au jour sur des sites de la Perse antique, est également réputé.

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ÉCONOMIE

Centre politique, administratif et culturel de l'Iran, Téhéran représente un tiers de l'activité industrielle nationale. Spécialisée dans l'agroalimentaire, le coton, le textile, la
cimenterie et la briqueterie, elle exploite aussi du pétrole brut. En effet, même si l'extraction en elle-même s'effectue à Abadan et sur d'autres sites, l'ensemble des
opérations est supervisé par la Compagnie pétrolière nationale iranienne, basée à Téhéran. La ville de Téhéran compte également plusieurs établissements d'enseignement
supérieur, dont l'université de Téhéran (1932) et l'université Shahid Beheshti (1959). Saturée par un afflux incessant de population, Téhéran subit également une forte
pollution atmosphérique, due à une grande densité du trafic automobile et à une forte amplitude thermique.

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HISTOIRE

Téhéran tient son nom de l'ancien perse teh (« chaud «) ran (« lieu «). Lorsque les Mongols détruisent la cité antique de Ray en 1220, Téhéran, un petit quartier datant
probablement du

IVe

siècle av. J.-C., est épargné. Son développement reste assez lent au cours des siècles suivants. Au début du

XVIIe

siècle, la ville est constituée d'un

bazar entouré d'une enceinte et d'environ trois mille maisons. Agha Muhammad Chah, le fondateur de la dynastie des Kadjars, choisit Téhéran comme la capitale de la Perse
en 1788.
Sous le règne de la dynastie des Pahlevi (1925-1979), la ville est largement reconstruite, modernisée et industrialisée. Même s'il subsiste encore des mosquées et des
édifices du

XIXe

siècle, les bâtiments sont, pour la plupart, récents. En 1943, la ville accueille la conférence de Téhéran, qui réunit les trois grands Alliés de la Seconde

Guerre mondiale. Aujourd'hui, avec l'arrivée au pouvoir du président Khatami qui applique une politique d'ouverture, la ville tend à se détendre. Téhéran, qui ne possédait
presque plus de lieux de loisirs depuis la prise de pouvoir de Khomeiny (1979), en tolère maintenant dans certains quartiers, notamment dans Daraké, au nord de la ville.
Population (2006) : 6,76 millions d'habitants ; agglomération : 15 millions d'habitants.

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