TECHNOLOGIE DES MATÉRIAUXL'histoire du développement des matériaux et des technologies correspondantesest étroitement liée à celle de la civilisation humaine.
Publié le 22/05/2020
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TECHNOLOGIE DES MATÉRIAUX
L'histoire du développement des matériaux et des technologies correspondantes
est étroitement liée à celle de la civilisation humaine.
À juste titre, les historiens ont
classé les grands âges des civilisations humaines en fonction des matériaux
disponibles et des technologies adoptées.
À l'Âge de la pierre (taillée et polie) fait suite l'Âge des métaux (cuivre, bronze, fer)
qui, en raison de leur souplesse d'utilisation, ouvrent des domaines nouveaux et
imprévisibles aux activités de l'homme.
L'homme a commencé à se servir de métaux tels que l'or, le cuivre ou même le fer
de météorites existant dans la nature à l'état pur.
Beaucoup plus tard s'est
développée la capacité à tirer les métaux des minéraux, connue actuellement sous
le nom de métallurgie.
Dans l'histoire de la métallurgie, on raconte, avec un certain humour, que les
débuts de cette industrie sont dus à une belle femme égyptienne qui, un soir, près
du feu, se maquillait en utilisant des cosmétiques pour paraître encore plus belle.
Le cosmétique tomba dans la cheminée et, le matin suivant, la femme, premier
métallurgiste de l'histoire, y trouva un morceau de cuivre brillant.
Ce récit, bien que
légendaire, se fonde sur une réalité, à savoir qu'en Égypte les femmes utilisaient
une pierre - la malachite - pour se maquiller les yeux.
Les hommes du XX esiècle
connaissent les métaux et savent qu'en général ils ne se trouvent pas dans la terre
comme éléments.
Pour obtenir le métal sous une forme utilisable, il faut l'extraire de
ses minéraux.
L'histoire de la métallurgie évolue parallèlement aux technologies d'usinage
disponibles : le martelage à froid du métal, la fusion des minéraux plus facilement
fusibles (or, argent, plomb, cuivre, étain), les alliages des métaux fondus (le bronze
obtenu avec de l'étain et du cuivre) et la fusion du fer.
Du X esiècle av.
J.-C.
au XVIII esiècle apr.
J.-C., on ne remarque pas de grandes
variations dans les technologies de production et d'usinage du fer.
Ce n'est
qu'après cette date que l'on peut parler d'âge de l'acier.
Jusqu'à cette époque-là, la
métallurgie fut le domaine d'artisans et de charlatans.
Il suffit de dire que Jean-
Baptiste d'Alembert, dans son introduction à l'Encyclopédie (1751), présente un
schéma de classification de la science, dans lequel la métallurgie comme la chimie
sont classées dans le même groupe que la magie naturelle.
Au XIX esiècle, en dépit
du développement de la cristallographie, de la théorie de l'élasticité et de la chimie,
la science des matériaux était encore, pour la plupart d’entre eux, empirique.
Dans le monde préindustriel, la qualité des matériaux était généralement très faible.
Les bons résultats dépendaient du hasard.
Les frères Keller, des fondeurs célèbres
auxquels Louis XVI confia, à la fin du XVII esiècle, la modernisation de ses
fonderies de canons, se plaignaient de la mauvaise qualité du cuivre provenant de
la Barbarie (aujourd'hui Algérie et Tunisie).
On en déduit qu’à l'époque de Louis
XVI, on ne savait pas purifier le cuivre.
Dans les matériaux fondus utilisés pour les canons par les fonderies concurrentes,
par exemple celles de Chaligny, on peut observer aujourd'hui encore les gros trous
qui risquaient d’être remplis de poudre durant la charge.
Il arrivait que, lors du coup
suivant, le feu, mis au contact de la poudre, provoque l'explosion du canon et la
mort des artilleurs.
Ces derniers durent donc supporter non seulement les risques
de la guerre, mais également les fautes des métallurgistes..
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